« La mise en œuvre de l’ISPE reste satisfaisante avec le respect de presque tous les critères quantitatifs et objectifs indicatifs à fin juin 2016 », a notamment lancé à la presse ce mardi à Dakar M. Ali Mansour chef de mission du Fonds monétaire international (FMI).
Pour rappel, la troisième revue de l'accord triennal au titre de l’ISPE a été approuvée en juin 2015
De l’avis toujours de M. Mansour, le cadre macroéconomique reste stable et la croissance robuste. Il ajoute que « l'exécution budgétaire sur les six premiers mois est satisfaisante bien que les recettes douanières soient en deçà de l’objectif du programme ».
Que dire des perspectives du pays pour 2016 et 2017 ? Le chef de mission avance qu’elles restent positives avec un taux de croissance projeté au-dessus de 6%. Cette croissance est portée par « une agriculture plus performante, le redressement de l’industrie ainsi que par le maintien du dynamisme dans les activités de services ».
De l’avis du chef de mission, l’équipe qu’il a dirigé a salué la volonté des autorités sénégalaises « de continuer à mener une politique budgétaire adéquate, y compris en maintenant leur objectif initial de déficit budgétaire de 4,2 % du PIB en 2016. Le déficit budgétaire devrait se situer à 3,7% du PIB en 2017 ».
D’après Ali Mansour, la mission du FMI et les autorités sénégalaises ont convenu que le véritable défi pour le Sénégal est de maintenir une croissance durable et inclusive, afin de créer des emplois pour la population jeune et réduire de manière significative la pauvreté. Dans ce contexte, les discussions ont porté essentiellement sur les politiques économiques et les réformes structurelles qui permettraient au Sénégal de maintenir la dynamique de croissance, renforcer son caractère inclusif et fortifier la résilience de l’économie aux chocs internes, régionaux et internationaux. « Ceci nécessite, selon M. Mansour, le maintien d’un cadre macroéconomique stable et l’accélération des réformes pour améliorer la productivité et l’environnement des affaires et promouvoir le secteur privé ».
Sur un autre registre, le chef de mission du FMI a salué l’engagement des autorités à continuer à mettre en œuvre le Plan Sénégal Emergent (PSE) tout en préservant un niveau de dette soutenable. Cela requiert, selon lui, la restauration des marges de manœuvre budgétaires de l’Etat à travers une meilleure mobilisation des recettes et une rationalisation des dépenses de consommation publique. A ce titre, il a plaidé pour l’accélération de la modernisation des administrations des Impôts et des Douanes. Des efforts additionnels sont aussi recommandés au Sénégal pour améliorer la gestion des finances publiques et la gouvernance économique et renforcer les capacités pour accroître la qualité des investissements publics.
El Hadj Diakhaté
Pour rappel, la troisième revue de l'accord triennal au titre de l’ISPE a été approuvée en juin 2015
De l’avis toujours de M. Mansour, le cadre macroéconomique reste stable et la croissance robuste. Il ajoute que « l'exécution budgétaire sur les six premiers mois est satisfaisante bien que les recettes douanières soient en deçà de l’objectif du programme ».
Que dire des perspectives du pays pour 2016 et 2017 ? Le chef de mission avance qu’elles restent positives avec un taux de croissance projeté au-dessus de 6%. Cette croissance est portée par « une agriculture plus performante, le redressement de l’industrie ainsi que par le maintien du dynamisme dans les activités de services ».
De l’avis du chef de mission, l’équipe qu’il a dirigé a salué la volonté des autorités sénégalaises « de continuer à mener une politique budgétaire adéquate, y compris en maintenant leur objectif initial de déficit budgétaire de 4,2 % du PIB en 2016. Le déficit budgétaire devrait se situer à 3,7% du PIB en 2017 ».
D’après Ali Mansour, la mission du FMI et les autorités sénégalaises ont convenu que le véritable défi pour le Sénégal est de maintenir une croissance durable et inclusive, afin de créer des emplois pour la population jeune et réduire de manière significative la pauvreté. Dans ce contexte, les discussions ont porté essentiellement sur les politiques économiques et les réformes structurelles qui permettraient au Sénégal de maintenir la dynamique de croissance, renforcer son caractère inclusif et fortifier la résilience de l’économie aux chocs internes, régionaux et internationaux. « Ceci nécessite, selon M. Mansour, le maintien d’un cadre macroéconomique stable et l’accélération des réformes pour améliorer la productivité et l’environnement des affaires et promouvoir le secteur privé ».
Sur un autre registre, le chef de mission du FMI a salué l’engagement des autorités à continuer à mettre en œuvre le Plan Sénégal Emergent (PSE) tout en préservant un niveau de dette soutenable. Cela requiert, selon lui, la restauration des marges de manœuvre budgétaires de l’Etat à travers une meilleure mobilisation des recettes et une rationalisation des dépenses de consommation publique. A ce titre, il a plaidé pour l’accélération de la modernisation des administrations des Impôts et des Douanes. Des efforts additionnels sont aussi recommandés au Sénégal pour améliorer la gestion des finances publiques et la gouvernance économique et renforcer les capacités pour accroître la qualité des investissements publics.
El Hadj Diakhaté