M. Mansour s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’issue d’une visite du FMI au Sénégal du 2 au 15 septembre 2015 dans le cadre de la première revue de l’accord triennal au titre de l’instrument de soutien à la politique économique (ISPE) approuvé en juin 2015.. Selon Ali Mansour, « ces perspectives économiques reflètent à la fois le démarrage de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), la consolidation des échanges avec le Mali et la baisse du prix du pétrole ».
M.Mansour avance que les discussions avec les autorités sénégalaises ont essentiellement porté sur les politiques économiques et les réformes structurelles qui permettraient au Sénégal d’atteindre les objectifs de croissance fixés dans le PSE. « La mission a réitéré au gouvernement que doubler et soutenir les taux de croissance à 7 ou 8% tel qu’envisagé dans le PSE nécessite de maintenir un cadre macroéconomique sain et l’accélération des réformes pour promouvoir l’investissement privé, y compris étranger». Concernant ces réformes à l’image de l’électricité ou de l’agriculture, M. Mansour estime que le FMI est incompétent en la matière car ne s’occupant que du cadre macroéconomique.
Au niveau des finances publiques, Ali Mansour avance que la mission qu’il a dirigée a pris note de l’engagement des autorités sénégalaises à poursuivre la mobilisation des recettes et la rationalisation de la consommation publique pour le financement de l’investissement public et des dépenses sociales. « La mission a aussi souligné l’importance de continuer à améliorer la gouvernance économique et notamment à formaliser le cadre d’intervention à l’égard des entreprises en difficulté », affirme M. Mansour. Dans la même mouvance, le FMI a préconisé la signature d’un contrat de performance avec toutes les entreprises qui bénéficient du soutien financier de l’Etat.
El Hadj Diakhaté
M.Mansour avance que les discussions avec les autorités sénégalaises ont essentiellement porté sur les politiques économiques et les réformes structurelles qui permettraient au Sénégal d’atteindre les objectifs de croissance fixés dans le PSE. « La mission a réitéré au gouvernement que doubler et soutenir les taux de croissance à 7 ou 8% tel qu’envisagé dans le PSE nécessite de maintenir un cadre macroéconomique sain et l’accélération des réformes pour promouvoir l’investissement privé, y compris étranger». Concernant ces réformes à l’image de l’électricité ou de l’agriculture, M. Mansour estime que le FMI est incompétent en la matière car ne s’occupant que du cadre macroéconomique.
Au niveau des finances publiques, Ali Mansour avance que la mission qu’il a dirigée a pris note de l’engagement des autorités sénégalaises à poursuivre la mobilisation des recettes et la rationalisation de la consommation publique pour le financement de l’investissement public et des dépenses sociales. « La mission a aussi souligné l’importance de continuer à améliorer la gouvernance économique et notamment à formaliser le cadre d’intervention à l’égard des entreprises en difficulté », affirme M. Mansour. Dans la même mouvance, le FMI a préconisé la signature d’un contrat de performance avec toutes les entreprises qui bénéficient du soutien financier de l’Etat.
El Hadj Diakhaté