La presse du weekend-end a fait état d’une importation importante de sucre ayant lui aux affaires de la compagne sucrière sénégalaise (CSS). L’œuvre de cette imprudence porte la marque du ministre du Commerce. Mais à la lecture des événements, ledit ministère bat en brèche ces informations.
Selon le ministère du commerce, le sucre cristallisé fait l’objet de restrictions multiformes à l’importation. C’est ainsi que, conformément à la politique du Gouvernement et afin de favoriser l’écoulement de la production nationale, et de la Compagnie Sucrière Sénégalaise en particulier, le Ministère chargé du Commerce a mis en place un dispositif rigoureux de régulation des importations qui a permis, de 2012 à 2014, de faire passer les importations de 110.000 à 25.000 tonnes.
L’importation de sucre n’est autorisée à ce jour que durant l’inter campagne (de novembre à Mai). Cette démarche a permis à la CSS, durant cette période, d’augmenter et d’écouler convenablement sa production qui est passée de 90.000 à 136.000 cette année. A cet effet, le gap à importer cette année a été évalué à 27500 Tonnes réparties en toute transparence à tous les opérateurs (la CSS et les importateurs) au prorata de leurs parts de marché, à la suite d’une réunion de concertation, tenue le 16 juillet 2015, à laquelle ont pris part tous les acteurs concernés (ministère en charge du Commerce, Douanes, CSS, importateurs, associations de consommateurs). C’est ainsi que 30% du gap à importer (soit 8100 Tonnes) ont été alloués à la CSS et le reste aux importateurs (soit 19400 Tonnes).
L’importation par la CSS de 21500 Tonnes à la place de 8100 Tonnes allouées dans le cadre de la régulation, a fait passer le gap à importer à 40900 Tonnes contre 27500 Tonnes initialement prévues.
«En conséquence, toutes les autorisations accordées par les services techniques du ministère chargé du commerce sont conformes aux décisions issues des rencontres de concertation et validées par les autorités compétentes», souligne un communiqué.
Le ministère chargé du commerce rappelle qu’il ne saurait en aucune manière être tenu pour responsable d’une éventuelle suroffre provoquée par le dépassement du gap à importer au profit de la CSS, et se garde de toute discrimination entre les différents opérateurs présents dans un même segment de marché.
Pathé TOURE
Selon le ministère du commerce, le sucre cristallisé fait l’objet de restrictions multiformes à l’importation. C’est ainsi que, conformément à la politique du Gouvernement et afin de favoriser l’écoulement de la production nationale, et de la Compagnie Sucrière Sénégalaise en particulier, le Ministère chargé du Commerce a mis en place un dispositif rigoureux de régulation des importations qui a permis, de 2012 à 2014, de faire passer les importations de 110.000 à 25.000 tonnes.
L’importation de sucre n’est autorisée à ce jour que durant l’inter campagne (de novembre à Mai). Cette démarche a permis à la CSS, durant cette période, d’augmenter et d’écouler convenablement sa production qui est passée de 90.000 à 136.000 cette année. A cet effet, le gap à importer cette année a été évalué à 27500 Tonnes réparties en toute transparence à tous les opérateurs (la CSS et les importateurs) au prorata de leurs parts de marché, à la suite d’une réunion de concertation, tenue le 16 juillet 2015, à laquelle ont pris part tous les acteurs concernés (ministère en charge du Commerce, Douanes, CSS, importateurs, associations de consommateurs). C’est ainsi que 30% du gap à importer (soit 8100 Tonnes) ont été alloués à la CSS et le reste aux importateurs (soit 19400 Tonnes).
L’importation par la CSS de 21500 Tonnes à la place de 8100 Tonnes allouées dans le cadre de la régulation, a fait passer le gap à importer à 40900 Tonnes contre 27500 Tonnes initialement prévues.
«En conséquence, toutes les autorisations accordées par les services techniques du ministère chargé du commerce sont conformes aux décisions issues des rencontres de concertation et validées par les autorités compétentes», souligne un communiqué.
Le ministère chargé du commerce rappelle qu’il ne saurait en aucune manière être tenu pour responsable d’une éventuelle suroffre provoquée par le dépassement du gap à importer au profit de la CSS, et se garde de toute discrimination entre les différents opérateurs présents dans un même segment de marché.
Pathé TOURE