Cette diminution, explique-t-on, est le résultat du repli de la valeur des importations de « machines, appareils et moteurs » (-37,4 milliards), de produits pétroliers (-31,2 milliards), de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (-8,9 milliards) et de produits pharmaceutiques (-3,0 milliards). La baisse observée au niveau des importations de produits pétroliers est due essentiellement au recul des achats à l’extérieur des huiles brutes de pétrole de 41,8 milliards, atténuée, toutefois, par les achats de produits pétroliers raffinés (+10,5milliards), en variation mensuelle.
En glissement annuel, ajoute la Dpee, les importations de biens se sont accrues de 20,7% (+66,8 milliards), tirées, principalement, par le renforcement des achats à l’étranger de produits pétroliers (+34,0 milliards), de produits alimentaires (+29,4 milliards), de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (+13,8 milliards) et de produits pharmaceutiques (+1,5 milliard). Concernant les produits pétroliers, la hausse est liée à la fois au renforcement de la valeur des achats à l’étranger de produits raffinés (+18,4 milliards) et d’huiles brutes de pétrole (+15,1 milliards) sur la période. Pour ce qui est des produits alimentaires, l’augmentation est imputable à la progression des importations de riz (+22,8 milliards) et d’« huiles, graisses animales et végétales » (+4,8 milliards).
Concernant les importations de biens en provenance des pays de l’Uemoa, elles sont évaluées à 5,8 milliards au mois d’avril 2020 contre 8,4 milliards le mois précédent, soit une baisse de 30,9% (-2,6 milliards). Elles ont, ainsi, représenté 1,5% de la valeur totale des importations de biens au mois d’avril 2020 contre 1,7% le mois précédent.
La Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone, avec une part évaluée à 72,8% en avril 2020 contre 64,2% le mois précédent. Les achats en provenance de ce pays ont, principalement, porté sur les « fruits et légumes comestibles » et les matières plastiques artificielles qui en ont représenté, respectivement, 17,3% et 12,7% sur la période.
Adou FAYE
En glissement annuel, ajoute la Dpee, les importations de biens se sont accrues de 20,7% (+66,8 milliards), tirées, principalement, par le renforcement des achats à l’étranger de produits pétroliers (+34,0 milliards), de produits alimentaires (+29,4 milliards), de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (+13,8 milliards) et de produits pharmaceutiques (+1,5 milliard). Concernant les produits pétroliers, la hausse est liée à la fois au renforcement de la valeur des achats à l’étranger de produits raffinés (+18,4 milliards) et d’huiles brutes de pétrole (+15,1 milliards) sur la période. Pour ce qui est des produits alimentaires, l’augmentation est imputable à la progression des importations de riz (+22,8 milliards) et d’« huiles, graisses animales et végétales » (+4,8 milliards).
Concernant les importations de biens en provenance des pays de l’Uemoa, elles sont évaluées à 5,8 milliards au mois d’avril 2020 contre 8,4 milliards le mois précédent, soit une baisse de 30,9% (-2,6 milliards). Elles ont, ainsi, représenté 1,5% de la valeur totale des importations de biens au mois d’avril 2020 contre 1,7% le mois précédent.
La Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone, avec une part évaluée à 72,8% en avril 2020 contre 64,2% le mois précédent. Les achats en provenance de ce pays ont, principalement, porté sur les « fruits et légumes comestibles » et les matières plastiques artificielles qui en ont représenté, respectivement, 17,3% et 12,7% sur la période.
Adou FAYE