Par essence, souligne-t-il, les innovations technologiques induisent des changements et révolutionnent toutes les approches et modèles d'affaires en vigueur. Elles modifient même notre perception de l'inclusion financière, nous obligeant ainsi à une politique proactive.
C'est pourquoi, ajoute le gouverneur de la BCEAO, l'inclusion financière doit être comprise comme «l'ensemble des réformes conduites, aux plans réglementaires, stratégiques, des infrastructures et du marché, pour tirer davantage profit des innovations, en vue de promouvoir l'accès des populations aux services financiers dans des conditions qui garantissent un bénéfice certain pour toutes les parties prenantes, principalement pour les populations vulnérables».
«Le développement accéléré des produits de la finance digitale, favorisé par la révolution numérique intervenue au cours des dernières années, a généré des retombées significatives dans les pays en développement tout en consolidant la dynamique d'inclusion financière», note Tiemoko Meyliet Koné.
Selon toujours le gouverneur de la BCEAO, les innovations, et en particulier l'adoption de la téléphonie mobile et des smartphones, ont facilité l’élargissement de l’accès aux services financiers aux entreprises et aux populations jusque-là difficiles à atteindre. En effet, dit-il, les bénéfices sont également perceptibles en termes de célérité et de sécurité des transactions, de réduction des coûts des services, d'émergence de nouveaux modèles d'affaires.
«Selon le rapport triennal Global Findex de 2017, la proportion de détenteurs d’un compte qui ont envoyé ou reçu des paiements par voie électronique est passée de 67% en 2014 à 76% en 2017 dans le monde et de 57% à 70% dans les pays en développement», poursuit-il.
D’ailleurs, la GSMA, l'association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile estime, pour sa part, à un milliard de dollars des Etats-Unis, la valeur moyenne quotidienne des transactions via la téléphonie mobile.
«L'impact des innovations va au-delà de la transformation des usages en matière de services financiers. Elles décloisonnent toutes les frontières réelles, offrant ainsi au monde des espaces d'expression virtuelles et sans limite. Grâce à la créativité des acteurs, ce potentiel est loin d'être restreint, la téléphonie mobile n'étant pas le seul cas d'usage des innovations favorables à l'inclusion financière», indique Tiemoko Meyliet Koné.
Toujours dans la même dynamique, le gouverneur note que la Banque Centrale accorde une attention toute particulière aux répercussions que pourraient avoir toutes ces innovations sur l'exercice de sa mission fondamentale de garant de la stabilité financière et de protection des déposants.
«A ce titre, elle exerce une veille stratégique soutenue sur les modifications de notre environnement. Nous devons en effet veiller à ce que nos politiques et nos actions exploitent pleinement le potentiel des technologies financières, en supprimant les obstacles qui y sont associés, tout en maintenant des niveaux de risque acceptables pour préserver la confiance en notre système financiers», souligne-t-il. Et d’ajouter : «Pour ma part, je ne doute nullement que vos réflexions, à travers les différents panels, permettront d'identifier de nouvelles pistes de progrès pour une exploitation optimale des innovations technologiques, sans préjudice pour la stabilité financière et la protection des populations de notre Union».
Pathé TOURE
C'est pourquoi, ajoute le gouverneur de la BCEAO, l'inclusion financière doit être comprise comme «l'ensemble des réformes conduites, aux plans réglementaires, stratégiques, des infrastructures et du marché, pour tirer davantage profit des innovations, en vue de promouvoir l'accès des populations aux services financiers dans des conditions qui garantissent un bénéfice certain pour toutes les parties prenantes, principalement pour les populations vulnérables».
«Le développement accéléré des produits de la finance digitale, favorisé par la révolution numérique intervenue au cours des dernières années, a généré des retombées significatives dans les pays en développement tout en consolidant la dynamique d'inclusion financière», note Tiemoko Meyliet Koné.
Selon toujours le gouverneur de la BCEAO, les innovations, et en particulier l'adoption de la téléphonie mobile et des smartphones, ont facilité l’élargissement de l’accès aux services financiers aux entreprises et aux populations jusque-là difficiles à atteindre. En effet, dit-il, les bénéfices sont également perceptibles en termes de célérité et de sécurité des transactions, de réduction des coûts des services, d'émergence de nouveaux modèles d'affaires.
«Selon le rapport triennal Global Findex de 2017, la proportion de détenteurs d’un compte qui ont envoyé ou reçu des paiements par voie électronique est passée de 67% en 2014 à 76% en 2017 dans le monde et de 57% à 70% dans les pays en développement», poursuit-il.
D’ailleurs, la GSMA, l'association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile estime, pour sa part, à un milliard de dollars des Etats-Unis, la valeur moyenne quotidienne des transactions via la téléphonie mobile.
«L'impact des innovations va au-delà de la transformation des usages en matière de services financiers. Elles décloisonnent toutes les frontières réelles, offrant ainsi au monde des espaces d'expression virtuelles et sans limite. Grâce à la créativité des acteurs, ce potentiel est loin d'être restreint, la téléphonie mobile n'étant pas le seul cas d'usage des innovations favorables à l'inclusion financière», indique Tiemoko Meyliet Koné.
Toujours dans la même dynamique, le gouverneur note que la Banque Centrale accorde une attention toute particulière aux répercussions que pourraient avoir toutes ces innovations sur l'exercice de sa mission fondamentale de garant de la stabilité financière et de protection des déposants.
«A ce titre, elle exerce une veille stratégique soutenue sur les modifications de notre environnement. Nous devons en effet veiller à ce que nos politiques et nos actions exploitent pleinement le potentiel des technologies financières, en supprimant les obstacles qui y sont associés, tout en maintenant des niveaux de risque acceptables pour préserver la confiance en notre système financiers», souligne-t-il. Et d’ajouter : «Pour ma part, je ne doute nullement que vos réflexions, à travers les différents panels, permettront d'identifier de nouvelles pistes de progrès pour une exploitation optimale des innovations technologiques, sans préjudice pour la stabilité financière et la protection des populations de notre Union».
Pathé TOURE