En effet, explique-t-elle, une évolution favorable de l’offre et de la demande a été enregistrée au cours de la période sous revue et que les conditions de banque ont également enregistré des évolutions favorables.
S’agissant de l’accès des populations aux services financiers (c’est-à-dire l’offre), la banque centrale note que le taux global de pénétration démographique a augmenté de 28 points en 2021 par rapport à 2020, pour se situer à 141 points de services pour 10 000 adultes.
Le taux global de pénétration géographique a enregistré une évolution plus significative de 69 points, pour se situer à 307 points de services sur 1 000 km2 en 2021 contre 238 points de services sur 1 000 km2 un an auparavant.
Concernant l’utilisation des produits et services financiers (c’est-à-dire la demande), le taux de bancarisation strict est passé de 19,0% en 2020 à 21,8% en 2021. Le taux de bancarisation élargi est ressorti à 42,4% contre 39,6% en 2020, enregistrant ainsi une progression de 2,8 points de pourcentage.
D’après la Bceao, ces évolutions sont liées, entre autres, à l’adoption, par les institutions financières, de stratégies digitales dans la fourniture des services financiers. Le taux global d’utilisation des services financiers s’est situé à 67,2% contre 63,7% un an auparavant.
Les conditions de banque ont également connu une évolution favorable, du fait du loyer de l’argent, qui a enregistré une baisse de 32 points de base, pour se situer à 6,27% en 2021 contre 6,59% un an auparavant. Le taux de rémunération des dépôts des populations auprès des banques a également progressé de 22 points de base, pour se situer à 5,35% en 2021.
Ainsi, la situation de l’inclusion financière s’est globalement améliorée en 2021 dans l’UEMOA, au regard de l’évolution des indicateurs présentés ci-dessus.
Cette évolution s’est fait ressentir au niveau de la progression de l’indice synthétique d’inclusion financière, qui s’est accru de près de 0,04 point entre 2020 et 2021 pour se situer à 0,562 sur une échelle comprise entre 0 et 1.
Ces performances reflètent les efforts déployés dans l’Union par toutes les parties prenantes pour rendre les services financiers accessibles aux populations, relève enfin la Banque centrale.
Bassirou MBAYE
S’agissant de l’accès des populations aux services financiers (c’est-à-dire l’offre), la banque centrale note que le taux global de pénétration démographique a augmenté de 28 points en 2021 par rapport à 2020, pour se situer à 141 points de services pour 10 000 adultes.
Le taux global de pénétration géographique a enregistré une évolution plus significative de 69 points, pour se situer à 307 points de services sur 1 000 km2 en 2021 contre 238 points de services sur 1 000 km2 un an auparavant.
Concernant l’utilisation des produits et services financiers (c’est-à-dire la demande), le taux de bancarisation strict est passé de 19,0% en 2020 à 21,8% en 2021. Le taux de bancarisation élargi est ressorti à 42,4% contre 39,6% en 2020, enregistrant ainsi une progression de 2,8 points de pourcentage.
D’après la Bceao, ces évolutions sont liées, entre autres, à l’adoption, par les institutions financières, de stratégies digitales dans la fourniture des services financiers. Le taux global d’utilisation des services financiers s’est situé à 67,2% contre 63,7% un an auparavant.
Les conditions de banque ont également connu une évolution favorable, du fait du loyer de l’argent, qui a enregistré une baisse de 32 points de base, pour se situer à 6,27% en 2021 contre 6,59% un an auparavant. Le taux de rémunération des dépôts des populations auprès des banques a également progressé de 22 points de base, pour se situer à 5,35% en 2021.
Ainsi, la situation de l’inclusion financière s’est globalement améliorée en 2021 dans l’UEMOA, au regard de l’évolution des indicateurs présentés ci-dessus.
Cette évolution s’est fait ressentir au niveau de la progression de l’indice synthétique d’inclusion financière, qui s’est accru de près de 0,04 point entre 2020 et 2021 pour se situer à 0,562 sur une échelle comprise entre 0 et 1.
Ces performances reflètent les efforts déployés dans l’Union par toutes les parties prenantes pour rendre les services financiers accessibles aux populations, relève enfin la Banque centrale.
Bassirou MBAYE