Le rapport du FMI dévoilé hier sur les Perspectives économiques en Afrique pointe les infrastructures comme étant le talon d’Achille des pays africains. En effet, bien que des investissements massifs continuent d’être réalisés dans toute la région, les goulets d’étranglement infrastructurels empêchent toujours d’attirer de nouvelles activités et font obstacle à l’intégration commerciale. Dernièrement, souligne le rapport, les problèmes posés par ces goulets d’étranglement sont devenus encore plus aigus dans un large éventail de pays.
Les délestages de charge et les pénuries d’électricité, qui résultent des retards survenus dans la modernisation des centrales vieillissantes et la mise à niveau de la capacité de production d’électricité, se produisent de façon répétée en Afrique du Sud et au Ghana et ont des effets particulièrement négatifs dans le secteur manufacturier, estime le rapport.
De même, constate le rapport du FMI, la détérioration de l’approvisionnement en électricité
a aussi considérablement freiné l’activité dans plusieurs autres pays (Comores, Madagascar, Nigéria et Zambie). Ces difficultés tranchent nettement avec les progrès encourageants qui ont été réalisés ailleurs dans la région et qui sont le fruit des investissements passés.
Au Kenya, le doublement des capacités de production d’électricité géothermique pendant le second semestre de 2014 s’est traduit par une augmentation de 20 % de la capacité globale et une baisse de 25 % du coût de l’électricité (FMI, 2015b). La mise en service de nouvelles centrales hydroélectriques en Éthiopie contribue à une augmentation supplémentaire de l’électricité disponible pour toute l’Afrique de l’Est et y contribuera encore plus au cours des prochaines années, ce qui encouragera l’implantation de nouvelles activités. En Afrique de l’Ouest, un nouveau barrage entré en service en Guinée pendant l’été 2015 permettra aussi l’exportation d’électricité vers les pays voisins, fait savoir le FMI.
Pathé TOURE
Les délestages de charge et les pénuries d’électricité, qui résultent des retards survenus dans la modernisation des centrales vieillissantes et la mise à niveau de la capacité de production d’électricité, se produisent de façon répétée en Afrique du Sud et au Ghana et ont des effets particulièrement négatifs dans le secteur manufacturier, estime le rapport.
De même, constate le rapport du FMI, la détérioration de l’approvisionnement en électricité
a aussi considérablement freiné l’activité dans plusieurs autres pays (Comores, Madagascar, Nigéria et Zambie). Ces difficultés tranchent nettement avec les progrès encourageants qui ont été réalisés ailleurs dans la région et qui sont le fruit des investissements passés.
Au Kenya, le doublement des capacités de production d’électricité géothermique pendant le second semestre de 2014 s’est traduit par une augmentation de 20 % de la capacité globale et une baisse de 25 % du coût de l’électricité (FMI, 2015b). La mise en service de nouvelles centrales hydroélectriques en Éthiopie contribue à une augmentation supplémentaire de l’électricité disponible pour toute l’Afrique de l’Est et y contribuera encore plus au cours des prochaines années, ce qui encouragera l’implantation de nouvelles activités. En Afrique de l’Ouest, un nouveau barrage entré en service en Guinée pendant l’été 2015 permettra aussi l’exportation d’électricité vers les pays voisins, fait savoir le FMI.
Pathé TOURE