C’est lors de la conférence ministérielle de l’OMC à Hong-Kong en 2005, que l’initiative Aide pour le Commerce a été portée sur les fonts baptismaux pour venir en aide aux pays les moins avancés. Il s’agit par le biais de cette initiative d’appuyer les pays en développement à renforcer les capacités et l’infrastructure commerciales, dont ils ont besoin pour tirer parti de l'ouverture des échanges. Selon Mamadou Sarr, Commissaire aux Enquêtes Economiques « cette initiative fait partie de l'aide publique au développement (APD) utilisée pour des programmes et des projets en matière de commerce ». Il rappelle que « l’initiative est guidée par la déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide », qui souligne que « l’appropriation locale et l’alignement sur les stratégies nationales sont des facteurs clés pour que l’aide soit efficace ». M. Sarr prenait par à l’Atelier de partage de l’Etude Diagnostique de l’Intégration du Commerce où il a fait une présentation sur l’Initiative Aide pour le commerce.
Il soutient que le commerce est « un puissant moteur pour la croissance économique et la réduction de la pauvreté ». Toutefois, « beaucoup de pays en développement en tirent difficilement avantage » renseigne-t-il. D’après Mamadou Sarr cela est dû à « des insuffisances de capacités relatives à l’information commerciale, aux politiques, aux procédures, aux institutions, aux infrastructures », pour s’intégrer aux marchés mondiaux et faire face efficacement à la concurrence. Il informe que c’est pour remédier à ces problèmes de capacités, que « l’OMC a lancé un appel en vue d’accroître et d’améliorer l’Aide pour le commerce ». Cependant, « la mise en œuvre de l’Aide pour le commerce dans les Pays les moins avancés s’inscrit dans le contexte global du Cadre Intégré Renforcé (CIR) », signale M. Sarr.
C’est un programme multi-donateurs qui soutient les PMA dans leurs efforts à résoudre les contraintes de capacités d'offres dans le pays. Une structure de gouvernance efficace a été créée, à cet effet, pour la mise en œuvre du CIR aux niveaux mondial et national.
Au Sénégal, ce CIR s’attèle à la sensibilisation sur l'importance du commerce pour le développement, son intégration dans la matrice d'actions du plan de développement national, et sur la mise en œuvre de cette matrice avec les partenaires au développement. Se faisant, l’Unité Nationale de Mise en Œuvre du Cadre Intégré Renforcé (UNMO) est chargée de « coordonner les activités du CIR dans le pays et de le mettre en œuvre au niveau national », renseigne M. Sarr. Il déclare que son objectif est d’ « appuyer l’intégration du Sénégal dans le commerce régional et mondial, afin de contribuer à la réduction de la pauvreté du pays et au développement durable ». Pour Mamadou Sarr, le but recherché est de permettre au Sénégal de « s’intégrer pleinement dans le système commercial mondial, d’y participer activement et d’en retirer des avantages grâce à l’intégration du commerce ».
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Cadre intégré Renforcé d’Assistance Technique liée au Commerce (CIR), le Sénégal s’est engagé à mettre à jour l’Etude Diagnostique de l’Intégration du Commerce (EDIC). Il s’agissait d’une étude qui évalue la compétitivité de l’économie d’un pays et les secteurs déjà exposés ou ayant le potentiel de participer au commerce international. Cette révision permettra de tenir compte de l’évolution du contexte économique national et international dans la définition des actions prioritaires du gouvernement. Pour Mamadou Diop l’EDIC permettra de faire « une analyse approfondie de la participation du Sénégal dans le commerce international ». Aussi, il permettra de recenser « les contraintes en matière de compétitivité, les faiblesses de la chaîne d’approvisionnement et les secteurs offrant le meilleur potentiel de croissance et/ou d’exportation » a-t-il fait savoir. Dans la même mouvance, il signale que l’EDIC va identifier « les priorités commerciales du pays en vue de la mise en œuvre de la matrice d’actions et vise à faciliter les discussions avec le gouvernement, les bailleurs et le secteur privé ». Pour cela, « le plan d’action de l’EDIC doit être impérativement traduit dans les lignes de la SNDES » pour « permettre au gouvernement de capter davantage de ressources financières pour le financement du développement », précise M. Sarr.
A signaler que le financement de la mise en œuvre des activités de la matrice du plan d’actions provient de la combinaison des sources financières de l’Aide pour le commerce. Il est assuré par le fonds d'affectation spéciale pour le CIR, les partenaires de développement bilatéraux, régionaux ou multilatéraux ayant des activités dans les différents pays bénéficiaires du CIR entre autres.
Amy Diallo
Il soutient que le commerce est « un puissant moteur pour la croissance économique et la réduction de la pauvreté ». Toutefois, « beaucoup de pays en développement en tirent difficilement avantage » renseigne-t-il. D’après Mamadou Sarr cela est dû à « des insuffisances de capacités relatives à l’information commerciale, aux politiques, aux procédures, aux institutions, aux infrastructures », pour s’intégrer aux marchés mondiaux et faire face efficacement à la concurrence. Il informe que c’est pour remédier à ces problèmes de capacités, que « l’OMC a lancé un appel en vue d’accroître et d’améliorer l’Aide pour le commerce ». Cependant, « la mise en œuvre de l’Aide pour le commerce dans les Pays les moins avancés s’inscrit dans le contexte global du Cadre Intégré Renforcé (CIR) », signale M. Sarr.
C’est un programme multi-donateurs qui soutient les PMA dans leurs efforts à résoudre les contraintes de capacités d'offres dans le pays. Une structure de gouvernance efficace a été créée, à cet effet, pour la mise en œuvre du CIR aux niveaux mondial et national.
Au Sénégal, ce CIR s’attèle à la sensibilisation sur l'importance du commerce pour le développement, son intégration dans la matrice d'actions du plan de développement national, et sur la mise en œuvre de cette matrice avec les partenaires au développement. Se faisant, l’Unité Nationale de Mise en Œuvre du Cadre Intégré Renforcé (UNMO) est chargée de « coordonner les activités du CIR dans le pays et de le mettre en œuvre au niveau national », renseigne M. Sarr. Il déclare que son objectif est d’ « appuyer l’intégration du Sénégal dans le commerce régional et mondial, afin de contribuer à la réduction de la pauvreté du pays et au développement durable ». Pour Mamadou Sarr, le but recherché est de permettre au Sénégal de « s’intégrer pleinement dans le système commercial mondial, d’y participer activement et d’en retirer des avantages grâce à l’intégration du commerce ».
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Cadre intégré Renforcé d’Assistance Technique liée au Commerce (CIR), le Sénégal s’est engagé à mettre à jour l’Etude Diagnostique de l’Intégration du Commerce (EDIC). Il s’agissait d’une étude qui évalue la compétitivité de l’économie d’un pays et les secteurs déjà exposés ou ayant le potentiel de participer au commerce international. Cette révision permettra de tenir compte de l’évolution du contexte économique national et international dans la définition des actions prioritaires du gouvernement. Pour Mamadou Diop l’EDIC permettra de faire « une analyse approfondie de la participation du Sénégal dans le commerce international ». Aussi, il permettra de recenser « les contraintes en matière de compétitivité, les faiblesses de la chaîne d’approvisionnement et les secteurs offrant le meilleur potentiel de croissance et/ou d’exportation » a-t-il fait savoir. Dans la même mouvance, il signale que l’EDIC va identifier « les priorités commerciales du pays en vue de la mise en œuvre de la matrice d’actions et vise à faciliter les discussions avec le gouvernement, les bailleurs et le secteur privé ». Pour cela, « le plan d’action de l’EDIC doit être impérativement traduit dans les lignes de la SNDES » pour « permettre au gouvernement de capter davantage de ressources financières pour le financement du développement », précise M. Sarr.
A signaler que le financement de la mise en œuvre des activités de la matrice du plan d’actions provient de la combinaison des sources financières de l’Aide pour le commerce. Il est assuré par le fonds d'affectation spéciale pour le CIR, les partenaires de développement bilatéraux, régionaux ou multilatéraux ayant des activités dans les différents pays bénéficiaires du CIR entre autres.
Amy Diallo