
Selon le Rapport, l'Afrique a passé la majeure partie de la dernière décennie à investir dans les infrastructures, mais celle-ci ne devrait pas oublier de développer son capital humain. Investir dans l'éducation, en particulier dans les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques permettra d'améliorer la compétitivité et l'innovation.
La Septième édition est conjointement élaborée par la Commission économique pour l'Afrique, la Commission de l'Union africaine et la Banque africaine de développement; ladite version avance le fait qu'une intégration régionale approfondie peut pousser l'innovation à générer une plus grande compétitivité et un commerce plus large, stimulant ainsi l'intégration, la croissance et le développement.
«Alors que les pays se développent dans les capacités d'innovation, ils sont susceptibles de s'intégrer encore plus étroitement entre eux grâce aux investissements, aux chaînes d'approvisionnement, au commerce, aux connaissances et à la mobilité», déclare M. David Luke, Coordonnateur du Centre africain pour la politique commerciale à la CEA.
Même sentiment pour l'économiste en chef par intérim de la BAD, Charles Lufumpa. Selon lui, l'intégration régionale de l'Afrique a changé et s'est améliorée au cours des cinq dernières années aboutissant ainsi à la formation d'une zone de libre-échange tripartite et aux négociations sur l'établissement d'une Zone de libre-échange continentale.
M. Lufumpa pense que l'Afrique peut faire mieux. En effet, pour lui, de nombreux progrès ont été réalisés, mais les problèmes de coupures d'électricité posent de sérieuses contraintes aux affaires; le manque d'infrastructures intégrées et la mise en œuvre lente de la politique.
Pathé TOURE