Même à la veille de son départ de la BAD, Donald Kaberuka, continue d’être actif sur le terrain. C’est ainsi qu’il a rendu visite au président du Rwanda, M. Paul Kagame, dont il était son ancien ministre des Finances, afin d'échanger sur les progrès accomplis depuis qu'il a été élu en 2005 et réélu en 2010 - à la tête de la Banque.
Donald Kaberuka a remercié le président Kagame, son gouvernement et le peuple rwandais d'avoir soutenu sa candidature à la présidence de la Banque: «J'ai rempli, en deux mandats, la mission que vous m'avez confiée. Il est de ma responsabilité de venir vous en faire un rapport», dit-il avant d’ajouter comme pour tirer son bilan : « J'ai fait certaines choses bien, d'autres moins bien. Il se peut même que j'ai fait des erreurs en tant que dirigeant, mais tout cela fait partie du processus », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Les deux présidents ont discuté du développement de l'Afrique, de l'économie mondiale et des relations entre le Rwanda et la BAD.
Mais tout compte fait, Kaberuka peut s’estimer heureux puisque le portefeuille actuel de la Banque au Rwanda totalise 1,65 milliard de dollars EU. La BAD a apporté son soutien à des secteurs cruciaux, comme le développement des infrastructures, le développement des compétences, l'agriculture, la science et les technologies, le développement du secteur privé et l'intégration régionale.
Le président de la BAD a de nouveau souligné combien les restrictions non tarifaires continuent d'entraver la croissance sur le continent. Et de noter que les pays africains se devaient de parvenir à une croissance plus forte pour supprimer ces barrières. «Ce ne sont plus les tarifs qui sont le principal problème, mais la libre circulation des personnes et la logistique pour un approvisionnement plus efficace des biens et des services». Donald Kaberuka a cité en exemples certaines régions d'Afrique de l'Est qui luttent contre les barrières non tarifaires (BNT) sur le corridor Nord, contribuant ainsi au développement.
Était également présent à cette conférence de presse Claver Gatete, ministre rwandais des Finances, qui a souligné quant à lui que les pays d'Afrique devaient résoudre de toute urgence le problème des infrastructures sur le continent, en plus de supprimer les BNT. Il a salué le fonds dédié aux infrastructures Africa50, qui tente de combler les lacunes en ce domaine. Et d'appeler à la coopération pour qu'Africa50 accomplisse sa mission : « Les partenariats sont importants. Nous devons travailler à mobiliser les investisseurs sur le continent et ailleurs ».
Créé à l'initiative de Donald Kaberuka, Africa50 a réuni à ce jour quelque 700 millions de dollars EU.
Cette visite du président de la BAD à Paul Kagame au Rwanda est la première étape de la tournée qu'il effectue en Afrique de l'Est jusqu'au 25 juin. À son programme, sont aussi prévues une rencontre avec le président ougandais, Yoweri Museveni, et une autre avec le président kenyan, Uhuru Kenyatta.
Pathé TOURE
Donald Kaberuka a remercié le président Kagame, son gouvernement et le peuple rwandais d'avoir soutenu sa candidature à la présidence de la Banque: «J'ai rempli, en deux mandats, la mission que vous m'avez confiée. Il est de ma responsabilité de venir vous en faire un rapport», dit-il avant d’ajouter comme pour tirer son bilan : « J'ai fait certaines choses bien, d'autres moins bien. Il se peut même que j'ai fait des erreurs en tant que dirigeant, mais tout cela fait partie du processus », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Les deux présidents ont discuté du développement de l'Afrique, de l'économie mondiale et des relations entre le Rwanda et la BAD.
Mais tout compte fait, Kaberuka peut s’estimer heureux puisque le portefeuille actuel de la Banque au Rwanda totalise 1,65 milliard de dollars EU. La BAD a apporté son soutien à des secteurs cruciaux, comme le développement des infrastructures, le développement des compétences, l'agriculture, la science et les technologies, le développement du secteur privé et l'intégration régionale.
Le président de la BAD a de nouveau souligné combien les restrictions non tarifaires continuent d'entraver la croissance sur le continent. Et de noter que les pays africains se devaient de parvenir à une croissance plus forte pour supprimer ces barrières. «Ce ne sont plus les tarifs qui sont le principal problème, mais la libre circulation des personnes et la logistique pour un approvisionnement plus efficace des biens et des services». Donald Kaberuka a cité en exemples certaines régions d'Afrique de l'Est qui luttent contre les barrières non tarifaires (BNT) sur le corridor Nord, contribuant ainsi au développement.
Était également présent à cette conférence de presse Claver Gatete, ministre rwandais des Finances, qui a souligné quant à lui que les pays d'Afrique devaient résoudre de toute urgence le problème des infrastructures sur le continent, en plus de supprimer les BNT. Il a salué le fonds dédié aux infrastructures Africa50, qui tente de combler les lacunes en ce domaine. Et d'appeler à la coopération pour qu'Africa50 accomplisse sa mission : « Les partenariats sont importants. Nous devons travailler à mobiliser les investisseurs sur le continent et ailleurs ».
Créé à l'initiative de Donald Kaberuka, Africa50 a réuni à ce jour quelque 700 millions de dollars EU.
Cette visite du président de la BAD à Paul Kagame au Rwanda est la première étape de la tournée qu'il effectue en Afrique de l'Est jusqu'au 25 juin. À son programme, sont aussi prévues une rencontre avec le président ougandais, Yoweri Museveni, et une autre avec le président kenyan, Uhuru Kenyatta.
Pathé TOURE