Revenant sur la lancinante question de la soutenabilité ou non de la dette sénégalaise, l’économiste principal du Bureau de la Banque mondiale, Julio Ricardo Loayza, a soutenu que cette dette n’est pas un problème au Sénégal. Pour lui, «le Sénégal se classe dans la catégorie risque bas de surendettement. Le Sénégal est ainsi le seul pays en Afrique de l’ouest à être dans ce cas. Toutefois, l’économiste principal du Bureau de la Banque mondial au Sénégal soutient que cette dette est en train de croitre très rapidement ces dernières années. «Cette dette est passée de 60% du Pib en 2016 à 61% du Pib en 2017», explique-t-il. Même si la dette sénégalaise est en deçà de la directive de l’Uemoa qui la fixe le plafond de la dette des Etats membres à 70% du Pib, Ricardo Loayza alerte car pour lui que cette dette coute chère à l’Etat du Sénégal 10% des ses recettes. Cependant, il est rassuré par le fait que qu’au Sénégal les emprunts sont utilisés pour financer des projets qui sont bien gérés.
Une croissance attendue aux alentours de 7% au Sénégal
Pour la situation économique, l’économiste principal du Bureau de la Banque mondiale, Julio Ricardo Loayza a laissé entendre que : «les perspectives de croissance du Sénégal sont assez bonnes». Cette croissance est attendue à un peu plus de 7% en 2018 et 2019 d’après les estimations de la Banque mondiale. L’économiste principal du Bureau de la Banque mondiale au Sénégal est d’avis que cela s’explique par le fait que le Sénégal maintient un fort cadre macroéconomique et une stabilité politique et sociale favorable aux investissements. Pour Julio Ricardo Loayza, les réformes du Pse ont appuyé la croissance en plus du bon apport du secteur privé.
Au plan africain, l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique, Albert Zeufack, dit que «nos pays doivent faire attention à la structure de la dette qui est en train d’évoluer alors que les prêts concessionnels sont les plus adaptés pour financer les économies».
Tidiane Diouf
Une croissance attendue aux alentours de 7% au Sénégal
Pour la situation économique, l’économiste principal du Bureau de la Banque mondiale, Julio Ricardo Loayza a laissé entendre que : «les perspectives de croissance du Sénégal sont assez bonnes». Cette croissance est attendue à un peu plus de 7% en 2018 et 2019 d’après les estimations de la Banque mondiale. L’économiste principal du Bureau de la Banque mondiale au Sénégal est d’avis que cela s’explique par le fait que le Sénégal maintient un fort cadre macroéconomique et une stabilité politique et sociale favorable aux investissements. Pour Julio Ricardo Loayza, les réformes du Pse ont appuyé la croissance en plus du bon apport du secteur privé.
Au plan africain, l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique, Albert Zeufack, dit que «nos pays doivent faire attention à la structure de la dette qui est en train d’évoluer alors que les prêts concessionnels sont les plus adaptés pour financer les économies».
Tidiane Diouf