Journée de l’Afrique : L’Afrique peut nourrir le monde selon le Président de la BAD

Mardi 22 Novembre 2016

Le Président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, est un éternel optimiste. À l’occasion de la Journée de l’Afrique, organisée conjointement par la Banque européenne d’investissement et la Banque africaine de développement, à Abidjan, il laissé entendre que le continent africain peut nourrir le monde.


Pour Akinwumi Adésina, l’Afrique est un marché en plein essor. A preuve, à l’horizon 2050, la population africaine sera équivalente à celle combinée de la Chine et de l’Inde. Mais le plus intéressant, c’est que le récent rapport de McKinsey, «Les lions en mouvement II», indique que les dépenses de consommation des ménages grimperont à 2 100 milliards de dollars d’ici 2025, et les dépenses entre entreprises à 3 500 milliards de dollars sur la même période.
L’Afrique sera la solution pour nourrir le monde. En effet, souligne le président de la BAD, puisqu’elle détient 65 % de la superficie totale des terres arables non cultivées dont la planète dispose pour nourrir 9 milliards de personnes à l’horizon 2050, elle est appelée à nourrir le monde. Les gouvernements africains réalisent des progrès notables dans la réforme de l’environnement des affaires, avec pour objectif d’attirer davantage d’investissements du secteur privé.
D’ailleurs, poursuit-il, le rapport «Doing Business» 2016 de la Banque mondiale a révélé que l’Afrique subsaharienne a réalisé plus de 30 % de l’ensemble des réformes réglementaires opérées dans le monde entre 2014 et 2015. C’est ainsi que l’Afrique subsaharienne s’est classée devant l’Europe et l’Asie centrale. Ce qui fait que l’Afrique continue d’être la deuxième destination de l’investissement direct étranger, qui enregistre la croissance la plus rapide après la région Asie-Pacifique.
En effet, les flux d’investissement direct étranger vers l’Afrique devraient atteindre 55 à 60 milliards de dollars en 2016. La valeur des investissements directs étrangers pour de nouveaux projets s’est chiffrée à 29 milliards de dollars au premier trimestre de 2016 – soit une hausse de 25 % par rapport à la même période en 2015.
«Dès lors, vous comprendrez aisément pourquoi l’Union européenne porte un tel intérêt à l’Afrique. L’Afrique est le continent où se trouvent les futurs marchés et sources de croissance», conclut-il. 

Pathe Touré
Bailleurs de fonds


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