Les pays d'Afrique se heurtent à de nombreux obstacles dans leurs efforts pour améliorer le bien-être de leurs populations, dont la difficulté d'accès à de l'énergie fiable et bon marché.
L'Afrique est le continent le moins électrifié de tous : 43 % seulement de sa population, estime-t-on, a de l'électricité, contre 77 % dans le monde en développement. En Afrique subsaharienne, la proportion est bien moindre, avec 32 %, voire 18 % dans les zones rurales. De plus, même lorsqu'une forme moderne d'énergie est présente, elle est chère et imprévisible. Le manque d'accès à des services modernes de fourniture d'énergie entrave considérablement le développement économique et social, et compromet la compétitivité des producteurs africains ainsi que leur accès aux marchés régionaux et mondiaux. Pour libérer le potentiel de développement de l'Afrique, il est donc critique et urgent de répondre aux besoins énergétiques du continent.
L'Afrique possède d'importantes ressources énergétiques exploitables, notamment hydroélectriques ; mais le taux d'équipement des cours d'eau n'est que de 8 % environ. Or, l'énergie hydroélectrique présente de nombreux avantages. Elle est aisée à capter et produit une énergie plus propre que les sources traditionnelles comme le charbon et le pétrole. En outre, elle offre une grande souplesse, permettant ainsi d'alimenter les réseaux nationaux de distribution, d'électrifier les campagnes et de satisfaire les besoins industriels. Dans l'est, le centre et certaines parties de l'ouest de l'Afrique, de nombreux cours d'eau permanents se prêtent parfaitement au développement hydroélectrique.
La BAD a financé plusieurs projets de centrales hydroélectriques, comme celui de Rusumo qui alimente la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi, et celui d'Inga, sur le Congo, en République démocratique du Congo. Elle a également investi dans les énergies propres par le biais du projet d'appui au secteur de l'énergie aux Comores, et promu un projet pionnier d'électrification appelé à desservir la Côte d'Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée, sous forme de plusieurs études de faisabilité de centrales hydroélectriques.
La Facilité africaine de l'eau, un fonds multilatéral géré par la BAD, soutient l'optimisation de la production d'énergie, notamment par des projets de retenues multifonctionnelles permettant la réutilisation de l'eau, de façon à éviter le gaspillage et à faire en sorte que la moindre goutte concourt à plusieurs buts. Les retenues multifonctionnelles réutilisent l'eau pour accroître les volumes d'eau et l'énergie disponibles, améliorer la sécurité alimentaire et favoriser la croissance économique. Elles constituent aussi une excellente façon de renforcer la résilience aux changements climatiques. Ces projets sont particulièrement importants dans les zones rurales, où vivent les communautés les moins bien desservies.
Quelques exemples de projets de retenues multifonctionnelles de la Facilité :
Développement du bassin du fleuve Songwe (Malawi et Tanzanie)
La Facilité africaine de l'eau fournit aux gouvernements de la Tanzanie et du Malawi un don de 4 millions d'euros pour le développement du bassin du fleuve Songwe. Ce projet doit déboucher sur la construction de retenues multifonctionnelles dont la tranche énergétique aura une capacité de 340 MW. Il comportera aussi un volet d'irrigation pour l'agriculture, stabilisera le cours du fleuve, contribuera à la maîtrise des crues, développera la pêche et améliorera l'accès à l'eau. Il devrait bénéficier à toute la population du bassin.
Développement de Baro-Akobo-Sobat, bassin du Nil
La Facilité africaine de l'eau soutient le Bureau régional technique du Nil oriental (ENTRO)- la branche technique de l'Initiative du bassin du Nil - par un don de 2 millions d'euros destiné à financer une étude de développement qui favorisera l'investissement dans le programme de développement de Baro-Akobo-Sobat. L'intensification du développement coopératif des ressources en eau de la région, qui possède un potentiel considérable à ce niveau, pourrait avoir un impact socio-économique susceptible de réduire la pauvreté. Les projets de ressources en eau à usages multiples envisagés dans le cadre du programme BAS global incluent notamment l'alimentation en eau et l'assainissement, le développement hydroélectrique, l'irrigation, la maîtrise des crues, la gestion des sécheresses, la navigation, la pêche, la gestion des bassins versants et le tourisme.
Étude sur la réoptimisation et la refonte du régime de fonctionnement des barrages d'Akosombo et de Kpong (Ghana)
La Facilité africaine de l'eau a fourni à la Commission des ressources en eau (WRC) du Ghana un don de 1,8 million d'euros pour le financement de l'étude de réoptimisation et de refonte du régime de fonctionnement des barrages d'Akosombo et de Kpong. Il s'agit d'examiner la faisabilité économique d'une technique de réoptimisation du fonctionnement de ces deux barrages. Cette étude préparera des initiatives pionnières : les barrages seront les premiers à réintroduire les crues saisonnières, tout en améliorant la capacité et la fiabilité de la production hydroélectrique. Rendre les crues saisonnières aux communautés riveraines permettra de rétablir la pêche, la production agricole, les écosystèmes humides et certains moyens de subsistance qui avaient disparu dans la région.
L'Afrique est le continent le moins électrifié de tous : 43 % seulement de sa population, estime-t-on, a de l'électricité, contre 77 % dans le monde en développement. En Afrique subsaharienne, la proportion est bien moindre, avec 32 %, voire 18 % dans les zones rurales. De plus, même lorsqu'une forme moderne d'énergie est présente, elle est chère et imprévisible. Le manque d'accès à des services modernes de fourniture d'énergie entrave considérablement le développement économique et social, et compromet la compétitivité des producteurs africains ainsi que leur accès aux marchés régionaux et mondiaux. Pour libérer le potentiel de développement de l'Afrique, il est donc critique et urgent de répondre aux besoins énergétiques du continent.
L'Afrique possède d'importantes ressources énergétiques exploitables, notamment hydroélectriques ; mais le taux d'équipement des cours d'eau n'est que de 8 % environ. Or, l'énergie hydroélectrique présente de nombreux avantages. Elle est aisée à capter et produit une énergie plus propre que les sources traditionnelles comme le charbon et le pétrole. En outre, elle offre une grande souplesse, permettant ainsi d'alimenter les réseaux nationaux de distribution, d'électrifier les campagnes et de satisfaire les besoins industriels. Dans l'est, le centre et certaines parties de l'ouest de l'Afrique, de nombreux cours d'eau permanents se prêtent parfaitement au développement hydroélectrique.
La BAD a financé plusieurs projets de centrales hydroélectriques, comme celui de Rusumo qui alimente la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi, et celui d'Inga, sur le Congo, en République démocratique du Congo. Elle a également investi dans les énergies propres par le biais du projet d'appui au secteur de l'énergie aux Comores, et promu un projet pionnier d'électrification appelé à desservir la Côte d'Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée, sous forme de plusieurs études de faisabilité de centrales hydroélectriques.
La Facilité africaine de l'eau, un fonds multilatéral géré par la BAD, soutient l'optimisation de la production d'énergie, notamment par des projets de retenues multifonctionnelles permettant la réutilisation de l'eau, de façon à éviter le gaspillage et à faire en sorte que la moindre goutte concourt à plusieurs buts. Les retenues multifonctionnelles réutilisent l'eau pour accroître les volumes d'eau et l'énergie disponibles, améliorer la sécurité alimentaire et favoriser la croissance économique. Elles constituent aussi une excellente façon de renforcer la résilience aux changements climatiques. Ces projets sont particulièrement importants dans les zones rurales, où vivent les communautés les moins bien desservies.
Quelques exemples de projets de retenues multifonctionnelles de la Facilité :
Développement du bassin du fleuve Songwe (Malawi et Tanzanie)
La Facilité africaine de l'eau fournit aux gouvernements de la Tanzanie et du Malawi un don de 4 millions d'euros pour le développement du bassin du fleuve Songwe. Ce projet doit déboucher sur la construction de retenues multifonctionnelles dont la tranche énergétique aura une capacité de 340 MW. Il comportera aussi un volet d'irrigation pour l'agriculture, stabilisera le cours du fleuve, contribuera à la maîtrise des crues, développera la pêche et améliorera l'accès à l'eau. Il devrait bénéficier à toute la population du bassin.
Développement de Baro-Akobo-Sobat, bassin du Nil
La Facilité africaine de l'eau soutient le Bureau régional technique du Nil oriental (ENTRO)- la branche technique de l'Initiative du bassin du Nil - par un don de 2 millions d'euros destiné à financer une étude de développement qui favorisera l'investissement dans le programme de développement de Baro-Akobo-Sobat. L'intensification du développement coopératif des ressources en eau de la région, qui possède un potentiel considérable à ce niveau, pourrait avoir un impact socio-économique susceptible de réduire la pauvreté. Les projets de ressources en eau à usages multiples envisagés dans le cadre du programme BAS global incluent notamment l'alimentation en eau et l'assainissement, le développement hydroélectrique, l'irrigation, la maîtrise des crues, la gestion des sécheresses, la navigation, la pêche, la gestion des bassins versants et le tourisme.
Étude sur la réoptimisation et la refonte du régime de fonctionnement des barrages d'Akosombo et de Kpong (Ghana)
La Facilité africaine de l'eau a fourni à la Commission des ressources en eau (WRC) du Ghana un don de 1,8 million d'euros pour le financement de l'étude de réoptimisation et de refonte du régime de fonctionnement des barrages d'Akosombo et de Kpong. Il s'agit d'examiner la faisabilité économique d'une technique de réoptimisation du fonctionnement de ces deux barrages. Cette étude préparera des initiatives pionnières : les barrages seront les premiers à réintroduire les crues saisonnières, tout en améliorant la capacité et la fiabilité de la production hydroélectrique. Rendre les crues saisonnières aux communautés riveraines permettra de rétablir la pêche, la production agricole, les écosystèmes humides et certains moyens de subsistance qui avaient disparu dans la région.