Quelle est votre ambition pour l’AFD ?
La mission de l’Agence n’a pas changé. Son objectif, c’est la lutte contre la pauvreté et les inégalités et la préservation des biens communs. Mais dans un cadre toujours plus vaste et plus ambitieux, un agenda du développement international désormais universel, doté d’Objectifs du Développement Durable adoptés par tous les pays de la planète. La distinction entre pays développés et pays en développement s’efface, et nous devons en tirer les conséquences, aujourd’hui largement inconnues.
Pour continuer à être pertinente, pour influer sur les trajectoires de développement, l’AFD doit franchir un cap. Stratégiquement – en portant une vision renouvelée du développement –, financièrement – c’est tout le sens de l’annonce de 4 milliards de financements supplémentaires à horizon 2020 au service du développement et du climat faite par le Président de la République – et institutionnellement – c’est l’objet du rapprochement avec la Caisse des dépôts.
Comment comptez-vous vous y prendre ?
L’AFD ne pourra assurer la croissance de son activité et de son influence qu’en étant plus partenariale, plus agile et innovante. Avec nos partenaires, avec les institutions internationales, avec les entreprises, avec les ONG, avec les collectivités territoriales et avec les institutions françaises. Elle doit devenir la « ruche » autour de laquelle tous ces acteurs se mobilisent en faveur du développement. Le rapprochement de l’Agence et de la Caisse des dépôts et consignations doit y contribuer.
Et puis, une AFD plus agile et plus innovante, c’est aussi une agence qui adapte ses outils à la demande de ses partenaires, quitte à en inventer de nouveaux ; une agence qui adapte aussi ses procédures pour aller plus vite et allouer le temps précieux de ses collaborateurs là où ils sont les plus utiles pour le développement.
Lors des auditions parlementaires, vous avez dit l’AFD « doit devenir un lieu essentiel pour parler du monde à nos compatriotes ». Qu’entendez-vous par-là ?
L’Agence a une responsabilité en France. Les Français sont parfaitement conscients que ce qui se passe à l’autre bout du monde peut avoir un impact sur leur vie. Une politique climat volontariste de la Chine ou du Brésil a des bénéfices pour toute la planète. Un développement harmonieux du continent africain sera la source d’une prospérité partagée. Nos compatriotes cherchent à comprendre les risques et les opportunités de la mondialisation. Ils cherchent à agir. C’est à cela aussi que sert l’AFD.
AFD
La mission de l’Agence n’a pas changé. Son objectif, c’est la lutte contre la pauvreté et les inégalités et la préservation des biens communs. Mais dans un cadre toujours plus vaste et plus ambitieux, un agenda du développement international désormais universel, doté d’Objectifs du Développement Durable adoptés par tous les pays de la planète. La distinction entre pays développés et pays en développement s’efface, et nous devons en tirer les conséquences, aujourd’hui largement inconnues.
Pour continuer à être pertinente, pour influer sur les trajectoires de développement, l’AFD doit franchir un cap. Stratégiquement – en portant une vision renouvelée du développement –, financièrement – c’est tout le sens de l’annonce de 4 milliards de financements supplémentaires à horizon 2020 au service du développement et du climat faite par le Président de la République – et institutionnellement – c’est l’objet du rapprochement avec la Caisse des dépôts.
Comment comptez-vous vous y prendre ?
L’AFD ne pourra assurer la croissance de son activité et de son influence qu’en étant plus partenariale, plus agile et innovante. Avec nos partenaires, avec les institutions internationales, avec les entreprises, avec les ONG, avec les collectivités territoriales et avec les institutions françaises. Elle doit devenir la « ruche » autour de laquelle tous ces acteurs se mobilisent en faveur du développement. Le rapprochement de l’Agence et de la Caisse des dépôts et consignations doit y contribuer.
Et puis, une AFD plus agile et plus innovante, c’est aussi une agence qui adapte ses outils à la demande de ses partenaires, quitte à en inventer de nouveaux ; une agence qui adapte aussi ses procédures pour aller plus vite et allouer le temps précieux de ses collaborateurs là où ils sont les plus utiles pour le développement.
Lors des auditions parlementaires, vous avez dit l’AFD « doit devenir un lieu essentiel pour parler du monde à nos compatriotes ». Qu’entendez-vous par-là ?
L’Agence a une responsabilité en France. Les Français sont parfaitement conscients que ce qui se passe à l’autre bout du monde peut avoir un impact sur leur vie. Une politique climat volontariste de la Chine ou du Brésil a des bénéfices pour toute la planète. Un développement harmonieux du continent africain sera la source d’une prospérité partagée. Nos compatriotes cherchent à comprendre les risques et les opportunités de la mondialisation. Ils cherchent à agir. C’est à cela aussi que sert l’AFD.
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