
Guy Verhofstadt, président des Démocrates libéraux d’Europe
C’est possible si l’Afrique reçoit un prix équitable pour ses matières premières brutes ne pouvant plus être expédié à l’est ou à l’ouest , a-t-il ajouté lors de la cérémonie d’ouverture de 10èmeConférence annuelle de l’Alliance des Libéraux et Démocrates d’Europe , du Pacifique , d’Afrique et des Caraïbes ( ALDEPAC) autour du thème : "La Gouvernance des Ressources Naturelles de l'Afrique: une approche libérale".
Il souligne auparavant que le thème de la conférence n’a pas été choisi au hasard car l’Afrique, qui a un sous sol riche en matières premières détient de formidables potentiels.
Guy Verhofstadt explique que les ressources naturelles sont un atout pour le continent, même si elles restent fragiles. Et ce, à condition d’une bonne gouvernance qui garanti une exploitation honnête et juste.
Il a appelé les libéraux à éviter l’endettement, le pillage, une insuffisante rémunération des ressources exploitées mais aussi à pallier le manque d’entreprises de transformations sur place. Il les exhorte également à renforcer l’arsenal juridique pour assurer une meilleure traçabilité des minerais issus de l’exploitation illégale, par un instrument de contrôle.
Car selon lui, cette transparence aurait un effet dissuasif sur la corruption et les flux illicites de capitaux. Dans de nombreux pays, ces transferts de capitaux se traduisent en pertes substantielles de ressources, en aggravation des conflits et définitivement dans la persistance d’une profonde pauvreté.
Il rappelle que, selon le programme des nations unies pour le développement, l’Afrique perds chaque année plus de 60 milliards de dollars en raison des flux financiers illicites. C’est plus du double, par rapport aux 24 milliards d’aide publique que reçoit le continent .C’est la raison pour laquelle, les libéraux ont décidé de prendre l’initiative dans la lutte pour une redistribution équitable.
M .Verhofstadt est d’avis que pour atteindre 7% de croissance économique, il est nécessaire d’aller au delà du problème des matières premières.
Selon lui, l’Afrique a besoin de nouveaux multiplicateurs de croissance. Si elle les trouve, elle pourrait dominer l’économie mondiale en 2050, au côté des autres géants la chine et l’inde.
Pour rappel, L’ALDEPAC est une organisation qui regroupe en son sein des parlementaires de 33 pays issus des quatre coins du monde et qui partagent les mêmes valeurs libérales démocrates.
Ndeye Maguette Kébé
Il souligne auparavant que le thème de la conférence n’a pas été choisi au hasard car l’Afrique, qui a un sous sol riche en matières premières détient de formidables potentiels.
Guy Verhofstadt explique que les ressources naturelles sont un atout pour le continent, même si elles restent fragiles. Et ce, à condition d’une bonne gouvernance qui garanti une exploitation honnête et juste.
Il a appelé les libéraux à éviter l’endettement, le pillage, une insuffisante rémunération des ressources exploitées mais aussi à pallier le manque d’entreprises de transformations sur place. Il les exhorte également à renforcer l’arsenal juridique pour assurer une meilleure traçabilité des minerais issus de l’exploitation illégale, par un instrument de contrôle.
Car selon lui, cette transparence aurait un effet dissuasif sur la corruption et les flux illicites de capitaux. Dans de nombreux pays, ces transferts de capitaux se traduisent en pertes substantielles de ressources, en aggravation des conflits et définitivement dans la persistance d’une profonde pauvreté.
Il rappelle que, selon le programme des nations unies pour le développement, l’Afrique perds chaque année plus de 60 milliards de dollars en raison des flux financiers illicites. C’est plus du double, par rapport aux 24 milliards d’aide publique que reçoit le continent .C’est la raison pour laquelle, les libéraux ont décidé de prendre l’initiative dans la lutte pour une redistribution équitable.
M .Verhofstadt est d’avis que pour atteindre 7% de croissance économique, il est nécessaire d’aller au delà du problème des matières premières.
Selon lui, l’Afrique a besoin de nouveaux multiplicateurs de croissance. Si elle les trouve, elle pourrait dominer l’économie mondiale en 2050, au côté des autres géants la chine et l’inde.
Pour rappel, L’ALDEPAC est une organisation qui regroupe en son sein des parlementaires de 33 pays issus des quatre coins du monde et qui partagent les mêmes valeurs libérales démocrates.
Ndeye Maguette Kébé