Au total 59 pays, presque tous situés en Afrique, pourraient bénéficier d' «un dividende démographique» lorsque la population en âge de travailler dépassera en nombre le reste de la population, en raison de la baisse de la fertilité.
La tranche d'âge des 15 à 24 ans a connu un pic autour de 2010 dans les pays les moins développés et «elle commence à baisser », selon ce rapport. Conséquence: d'ici 2050 la population en âge de travailler aura donc plus que doublé. «Le miracle économique vécu par les économies d'Asie de l'est pourrait devenir la réalité de nombre de pays parmi les plus pauvres aujourd'hui», souligne le rapport.
Au Nigeria, pays où on compte aujourd’hui plus de 170 millions d’habitants, le changement démographique consécutif au recul des naissances pourrait avoir comme résultat un «triplement du revenu par habitant d'ici une génération» s'il est accompagné des bonnes politiques et d'investissements, souligne l'UNFPA.
Le rapport du fonds onusien estime que l’Afrique subsaharienne réalisera un dividende démographique de 500 milliards de dollars par an sur une période de 30 ans si les gouvernements investissent dans la santé et l’éducation, améliorent leur gouvernance et en mettent en place les infrastructures nécessaires.
«Si les pays d'Afrique subsaharienne font les bons investissements et adoptent des politiques pour améliorer les opportunités offertes aux jeunes gens, leur dividendes démographiques combinés pourraient être énormes, au moins 500 milliards de dollars US par an (400 milliards d'euros), soit un tiers du PIB actuel de la région, pendant trente ans», prédit-il.
L’ UNFPA averti, cependant, que «sans un cadre économique et politique solide pour le soutenir, ce dividende démographique pourrait ne pas se réaliser entièrement».
«Les bons investissements sont à réaliser dans l'éducation, en particulier celle des filles. Les filles doivent aller à l'école, elles doivent y rester jusqu'à ce qu'elles aient atteint une certaine maturité», a précisé le directeur exécutif de l'UNFPA, le Nigérian Babatunde Osotimehin, venu présenter le rapport à Londres.
En plus des pays d'Afrique, l'Afghanistan, l'Irak, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Yemen pourraient bénéficier de ce dividende. L’ensemble de ces pays enregistrent une baisse de la mortalité infantile qui encourage en retour les parents à avoir moins d'enfants et à investir davantage dans l'éducation et la santé.
Le rapport met en avant l'expérience de l'Asie de l'est -définie comme la Chine, Hong-Kong, le Japon, la Corée du sud et Singapour- où le revenu annuel moyen par tête a plus que quadruplé entre 1965 et 1995.
Ecofin
La tranche d'âge des 15 à 24 ans a connu un pic autour de 2010 dans les pays les moins développés et «elle commence à baisser », selon ce rapport. Conséquence: d'ici 2050 la population en âge de travailler aura donc plus que doublé. «Le miracle économique vécu par les économies d'Asie de l'est pourrait devenir la réalité de nombre de pays parmi les plus pauvres aujourd'hui», souligne le rapport.
Au Nigeria, pays où on compte aujourd’hui plus de 170 millions d’habitants, le changement démographique consécutif au recul des naissances pourrait avoir comme résultat un «triplement du revenu par habitant d'ici une génération» s'il est accompagné des bonnes politiques et d'investissements, souligne l'UNFPA.
Le rapport du fonds onusien estime que l’Afrique subsaharienne réalisera un dividende démographique de 500 milliards de dollars par an sur une période de 30 ans si les gouvernements investissent dans la santé et l’éducation, améliorent leur gouvernance et en mettent en place les infrastructures nécessaires.
«Si les pays d'Afrique subsaharienne font les bons investissements et adoptent des politiques pour améliorer les opportunités offertes aux jeunes gens, leur dividendes démographiques combinés pourraient être énormes, au moins 500 milliards de dollars US par an (400 milliards d'euros), soit un tiers du PIB actuel de la région, pendant trente ans», prédit-il.
L’ UNFPA averti, cependant, que «sans un cadre économique et politique solide pour le soutenir, ce dividende démographique pourrait ne pas se réaliser entièrement».
«Les bons investissements sont à réaliser dans l'éducation, en particulier celle des filles. Les filles doivent aller à l'école, elles doivent y rester jusqu'à ce qu'elles aient atteint une certaine maturité», a précisé le directeur exécutif de l'UNFPA, le Nigérian Babatunde Osotimehin, venu présenter le rapport à Londres.
En plus des pays d'Afrique, l'Afghanistan, l'Irak, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Yemen pourraient bénéficier de ce dividende. L’ensemble de ces pays enregistrent une baisse de la mortalité infantile qui encourage en retour les parents à avoir moins d'enfants et à investir davantage dans l'éducation et la santé.
Le rapport met en avant l'expérience de l'Asie de l'est -définie comme la Chine, Hong-Kong, le Japon, la Corée du sud et Singapour- où le revenu annuel moyen par tête a plus que quadruplé entre 1965 et 1995.
Ecofin