Les pays africains, qui souffrent le plus de l’impact du changement climatique bien qu’ils ne contribuent qu’à hauteur de 2% aux émissions de gaz à effet de serre, ont estimé que ce document ne peut servir de base aux négociations «puisqu'il est déséquilibré et ne reflète pas les positions du Groupe des États d'Afrique».
Selon le porte-parole du groupe, Seyni Nafo , les pays africains revendiquent plus de soutien financier pour aider les pays les plus pauvres à gérer les effets du changement climatique.
Les financements climat comprennent deux volets, un pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’autre pour financer l’adaptation des pays au changement climatique.
Le rejet par l’Afrique de la première mouture de l’accord mondial sur le climat intervient juste avant le début du dernier round de discussions avant le sommet de Paris.
Lors de ce round de discussions, entamé ce lundi 19 octobre à Bonn, les délégués doivent commencer la révision ligne par ligne du texte préliminaire de 20 pages de l'accord, qui présente diverses stratégies pour réduire les émissions des gaz et assurer l’adaptation au changement climatique.
Les discussions de l'ONU ont fait des progrès importants depuis le sommet sur le climat de 2009 à Copenhague, qui n'a pas produit les résultats escomptés. Des points d'achoppement majeurs demeurent, notamment sur la distribution des responsabilités dans des pays ayant des niveaux de développement très différents. Les pays les plus riches ont promis de donner 100 milliards de dollars américains par année d'ici 2020 pour aider les pays défavorisés à réduire leurs émissions et à réagir aux effets inévitables des changements climatiques. Ils sont cependant réticents à s'engager au-delà de cette somme et croient que les pays en voie de développement les plus avancés devraient aussi contribuer.
Le rejet par les pays africains de la première version de l’accord sur le climat tombe à point nommé pour rappeler à tous combien il serait facile de faire dérailler le processus, qui s'appuie sur le consensus.
Ecofin
Selon le porte-parole du groupe, Seyni Nafo , les pays africains revendiquent plus de soutien financier pour aider les pays les plus pauvres à gérer les effets du changement climatique.
Les financements climat comprennent deux volets, un pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’autre pour financer l’adaptation des pays au changement climatique.
Le rejet par l’Afrique de la première mouture de l’accord mondial sur le climat intervient juste avant le début du dernier round de discussions avant le sommet de Paris.
Lors de ce round de discussions, entamé ce lundi 19 octobre à Bonn, les délégués doivent commencer la révision ligne par ligne du texte préliminaire de 20 pages de l'accord, qui présente diverses stratégies pour réduire les émissions des gaz et assurer l’adaptation au changement climatique.
Les discussions de l'ONU ont fait des progrès importants depuis le sommet sur le climat de 2009 à Copenhague, qui n'a pas produit les résultats escomptés. Des points d'achoppement majeurs demeurent, notamment sur la distribution des responsabilités dans des pays ayant des niveaux de développement très différents. Les pays les plus riches ont promis de donner 100 milliards de dollars américains par année d'ici 2020 pour aider les pays défavorisés à réduire leurs émissions et à réagir aux effets inévitables des changements climatiques. Ils sont cependant réticents à s'engager au-delà de cette somme et croient que les pays en voie de développement les plus avancés devraient aussi contribuer.
Le rejet par les pays africains de la première version de l’accord sur le climat tombe à point nommé pour rappeler à tous combien il serait facile de faire dérailler le processus, qui s'appuie sur le consensus.
Ecofin