"Si Manantali n'avait pas joué ce rôle de régulateur pendant l'hivernage, ce serait 4 830 millions de mètre cubes qui seraient versés dans le fleuve au lieu de 920 millions de mètres cubes", lit-on dans un communiqué reçu de l'OMVS. Selon l'organisation sous régionale, les lâchers d'eau du barrage de Manantali ne représentent en effet que 8% du volume total d'eau écoulé du début du mois d'août au 23 septembre 2013 à la station de Bakel, considérée comme la station de référence. Manatali n'a ainsi contribué que pour 920 millions de mètres cubes, sur un volume total de 11.472 millions de mètres cubes, dont 3.515 millions de mètres cubes de la Falémé écoulés à Gourbassi, soit 31%. Cela s'ajoute aux 3.316 millions de mètres cubes du Bakoye écoulés à Oualia (29%) et aux 3.671 millions de mètres cubes d'apport sauvage soit 32%.
"L'existence du barrage de Manantali a donc contribué à atténuer l'ampleur de la crue dont la pointe n'était que de 3660m3/s observés le 8 septembre 2013 à la station de Bakel", précise le communiqué. "La réalité décrite ci-dessus n'étant pas connue, le barrage de Manantali est mis en cause dès que le niveau des eaux dans la vallée et le delta est préoccupant, alors que la réalité est tout autre", fait-il valoir. "Il apparaît ainsi clairement que les eaux lâchées du barrage de Manantali, qui ne sont constituées que de l’eau turbinée pour la production d’énergie, ne représentent qu’une part très faible par rapport aux apports de l’ensemble du système. Ces lâchers ne sont constitués que d’eaux pour la production de l’énergie", explique-t-on de même source.
"Le barrage de Manantali est situé sur le Bafing à 90 Km au sud-est de Bafoulabé en République du Mali. De par sa conception, Manantali est un barrage régulateur, hydroélectrique, permettant en combinaison avec le barrage de Diama", la production annuelle de 800 Gwh d'énergie électrique, garantie 9 ans sur 10. Il permet aussi l'irrigation de 255.000 ha de terres dans la vallée et contribue à la navigabilité du fleuve Sénégal de Saint-Louis à Ambidédi tout au long de l'année.
APS
"L'existence du barrage de Manantali a donc contribué à atténuer l'ampleur de la crue dont la pointe n'était que de 3660m3/s observés le 8 septembre 2013 à la station de Bakel", précise le communiqué. "La réalité décrite ci-dessus n'étant pas connue, le barrage de Manantali est mis en cause dès que le niveau des eaux dans la vallée et le delta est préoccupant, alors que la réalité est tout autre", fait-il valoir. "Il apparaît ainsi clairement que les eaux lâchées du barrage de Manantali, qui ne sont constituées que de l’eau turbinée pour la production d’énergie, ne représentent qu’une part très faible par rapport aux apports de l’ensemble du système. Ces lâchers ne sont constitués que d’eaux pour la production de l’énergie", explique-t-on de même source.
"Le barrage de Manantali est situé sur le Bafing à 90 Km au sud-est de Bafoulabé en République du Mali. De par sa conception, Manantali est un barrage régulateur, hydroélectrique, permettant en combinaison avec le barrage de Diama", la production annuelle de 800 Gwh d'énergie électrique, garantie 9 ans sur 10. Il permet aussi l'irrigation de 255.000 ha de terres dans la vallée et contribue à la navigabilité du fleuve Sénégal de Saint-Louis à Ambidédi tout au long de l'année.
APS