Il s'exprimait le mardi 20 Mai 2014, lors d'une table ronde sur l'ISA organisée dans le cadre des 49e Assemblées annuelles de la BAD qui ont lieu à Kigali, au Rwanda du 19 au 23 mai 2014 sur le thème " Les 50 Années à venir : L'Afrique que nous voulons ".
L'ISA a été lancée le 13 juillet 2012 à Addis Abeba (Ethiopie) lors du 18e sommet de l'UA. Elle consiste en une plateforme coordonnée et élargie visant à accroître les contributions en appui aux activités de reconstruction et de développement post-conflit en Afrique (RDPC).
Tapsoba a surtout insisté sur le rôle que la BAD peut jouer pour aider l'UA à mettre en œuvre l'ISA.
« Nous pouvons gérer les ressources qui seront mobilisées dans le cadre de cette initiative à travers la Facilite d'appui à la gestion de la transition dans les Etats fragiles de la BAD lancée en 2008, pour un montant de 400 milliards de dollars ou mettre en place un autre Fonds qui sera alimenté essentiellement par les contributions des Etats africains », a-t-il dit.
Et de révéler que des pays tels que l'Algérie, l'Afrique du sud, le Nigeria et la Gambie ont déjà donné leur accord de principe pour contribuer au budget de l'ISA.
« Ce n'est pas le montant de la contribution qui est important, mais surtout le symbole de la participation à l'initiative de solidarité africaine », soutient Tapsoba, insistant sur la nécessité pour les Etats africains de crédibiliser l'ISA, en comptant d'abord sur leurs propres contributions financières au lieu de compter sur les apports des Etats non africains.
Le ministre botswanais des Finances, Kenneth Matambo, qui présidait les débats, a lui indiqué qu'au-delà des questions financières, l'ISA peut aussi porter sur le renforcement des capacités des populations des pays post-conflit cibles et les échanges d'expériences dans tous les domaines de développement.
« Il est important de parvenir à faire la jonction entre les actions de la BAD à travers la Facilité d'appui à la gestion de la transition dans les Etats fragiles et l'initiative de solidarité africaine de l'UA », suggère -t-il. Il a appelé à cet effet à la mise en place rapide d'un cadre commun entre les deux institutions.
L'ampleur des besoins, de même que la complexité des innombrables défis auxquels font face les pays post-conflit exigent une action supplémentaire et urgente de tous les acteurs africains, ont reconnu les participants à la table ronde sur l'ISA.
L'ISA a été lancée le 13 juillet 2012 à Addis Abeba (Ethiopie) lors du 18e sommet de l'UA. Elle consiste en une plateforme coordonnée et élargie visant à accroître les contributions en appui aux activités de reconstruction et de développement post-conflit en Afrique (RDPC).
Tapsoba a surtout insisté sur le rôle que la BAD peut jouer pour aider l'UA à mettre en œuvre l'ISA.
« Nous pouvons gérer les ressources qui seront mobilisées dans le cadre de cette initiative à travers la Facilite d'appui à la gestion de la transition dans les Etats fragiles de la BAD lancée en 2008, pour un montant de 400 milliards de dollars ou mettre en place un autre Fonds qui sera alimenté essentiellement par les contributions des Etats africains », a-t-il dit.
Et de révéler que des pays tels que l'Algérie, l'Afrique du sud, le Nigeria et la Gambie ont déjà donné leur accord de principe pour contribuer au budget de l'ISA.
« Ce n'est pas le montant de la contribution qui est important, mais surtout le symbole de la participation à l'initiative de solidarité africaine », soutient Tapsoba, insistant sur la nécessité pour les Etats africains de crédibiliser l'ISA, en comptant d'abord sur leurs propres contributions financières au lieu de compter sur les apports des Etats non africains.
Le ministre botswanais des Finances, Kenneth Matambo, qui présidait les débats, a lui indiqué qu'au-delà des questions financières, l'ISA peut aussi porter sur le renforcement des capacités des populations des pays post-conflit cibles et les échanges d'expériences dans tous les domaines de développement.
« Il est important de parvenir à faire la jonction entre les actions de la BAD à travers la Facilité d'appui à la gestion de la transition dans les Etats fragiles et l'initiative de solidarité africaine de l'UA », suggère -t-il. Il a appelé à cet effet à la mise en place rapide d'un cadre commun entre les deux institutions.
L'ampleur des besoins, de même que la complexité des innombrables défis auxquels font face les pays post-conflit exigent une action supplémentaire et urgente de tous les acteurs africains, ont reconnu les participants à la table ronde sur l'ISA.