Co-organisé par New Faces, New Voices et la Banque africaine de développement (BAD), la rencontre a rassemblé les acteurs clés du secteur financier du continent, ainsi que des leaders internationaux influents. Il s'agissait d'examiner comment donner aux femmes une place centrale dans le programme africain de développement économique et de financement, afin que le continent africain puisse réaliser son potentiel. La réunion de cette année avait pour thème « Femmes africaines : réaliser le potentiel économique de l'Afrique ».
Prenant la parole lors d'une session sur les droits fonciers des femmes et leurs droits à la propriété, Graça Machel, fondatrice de New Faces, New Voices, a déclaré que la terre est une ressource naturelle fondamentale dans la dynamisation de l'esprit d'entreprise chez les femmes. « Nous devons réclamer le droit pour les femmes de posséder leurs propres terres, de façon à ce qu'elles puissent contribuer efficacement au développement économique de leur pays », a-t-elle ajouté.
Regrettant la tendance à sous-estimer le rôle que jouent les femmes dans le développement économique de leur pays, Graça Machel a déclaré que, faute d'une participation active des femmes, les nations africaines ne pourront pas se développer pleinement sur le plan économique. « Les femmes ont le potentiel nécessaire pour transformer non seulement leur propre statut économique, mais aussi celui des communautés et des pays dans lesquels elles vivent. Et pourtant, le plus souvent, les femmes voient leur contribution économique ignorée, leur travail sous-évalué et leurs talents inexploités », a-t-elle indiqué.
« L'inégalité des chances entre femmes et hommes continue à entraver la capacité des femmes à se sortir de la pauvreté et à élargir l'éventail des moyens d'améliorer leurs conditions de vie », a ajouté Graça Machel. « Lorsqu'elles sont propriétaires de terres et d'autres biens, les femmes sont mieux équipées pour améliorer leurs conditions de vie. Et pourtant, seulement 1 % des femmes dans le monde possède de la terre. Bien qu'il existe dans la plupart des pays des lois qui protègent le droit des femmes à la propriété, en réalité bien des femmes ne jouissent toujours pas jouir de ce droit ».
Par ailleurs, Rose Mwebaza, conseillère spéciale de la présidence de l'Union africaine sur l'autonomisation économique et la participation politique des femmes, a invité les gouvernements africains à augmenter les crédits budgétaires alloués aux programmes aidant les femmes à posséder des terres.
« Les gouvernements africains devront mettre en place une stratégie efficace qui soutient les femmes sur le plan économique et leur permet également de posséder des terres », a dit Mwebaza. « Il faut que les femmes acquièrent des terres pour pouvoir créer de la richesse et aider leur famille à sortir de l'extrême pauvreté ».
Jane Kamangu, professeure de droit à l'université Jomo Kenyatta, est intervenue à ce sujet pour dire que le fait de se voir donner des terres encouragera les femmes à participer pleinement à la gestion économique de leur pays.
D'autre part, certains participants ont instamment invité les banques centrales africaines à mettre en place une politique qui oblige les banques commerciales à baisser les taux d'intérêt des prêts accordés aux femmes. Ils ont ajouté que les banques centrales devront prôner l'amélioration de l'inclusion financière et de l'alphabétisation financière des femmes africaines.
En tant que participante et modératrice, l'envoyée spéciale de la BAD pour les questions de genre, Geraldine Fraser-Moleketi, a exhorté les banques centrales africaines à prôner l'amélioration des services bancaires pour les femmes et à éliminer les obstacles qui les empêchent d'accéder au financement.
Tukiya Kankasa Mabula, vice-gouverneur de la Banque de Zambie, a souligné que les banques centrales devront donner des directives pour que le renforcement du pouvoir économique des femmes soit considéré comme une stratégie naturelle et essentielle.
Pour sa part, Daisy Ng'ambi, secrétaire permanente de la Zambie pour les questions de genre et de développement de l'enfant, a déclaré que son gouvernement était fier d'accueillir la réunion. « La réunion de cette année est d'autant plus importante pour nous qu'elle coïncide avec les célébrations de notre propre jubilé national et nous permet, en tant que nation, de mettre en avant les progrès importants qui ont été réalisés dans le domaine de la promotion de l'égalité des sexes, et de celui de l'autonomisation économique des femmes », a-t-elle ajouté.
« Ceci a été accompli par le biais de divers outils qui s'appuient essentiellement sur des changements de politique. Notre engagement et notre détermination à ce sujet se manifestent clairement à travers les mesures définies dans notre 6ème Plan national de développement, » a estimé Ng'ambi.
Le Sommet sur l'autonomisation économique des femmes africaines est une initiative qui réunit l'Organisation internationale du travail et les leaders africains susceptibles d'amener les changements nécessaires pour accélérer le progrès économique des femmes africaines et augmenter leur inclusion dans le secteur des finances et des affaires.
African Development Bank Group
Prenant la parole lors d'une session sur les droits fonciers des femmes et leurs droits à la propriété, Graça Machel, fondatrice de New Faces, New Voices, a déclaré que la terre est une ressource naturelle fondamentale dans la dynamisation de l'esprit d'entreprise chez les femmes. « Nous devons réclamer le droit pour les femmes de posséder leurs propres terres, de façon à ce qu'elles puissent contribuer efficacement au développement économique de leur pays », a-t-elle ajouté.
Regrettant la tendance à sous-estimer le rôle que jouent les femmes dans le développement économique de leur pays, Graça Machel a déclaré que, faute d'une participation active des femmes, les nations africaines ne pourront pas se développer pleinement sur le plan économique. « Les femmes ont le potentiel nécessaire pour transformer non seulement leur propre statut économique, mais aussi celui des communautés et des pays dans lesquels elles vivent. Et pourtant, le plus souvent, les femmes voient leur contribution économique ignorée, leur travail sous-évalué et leurs talents inexploités », a-t-elle indiqué.
« L'inégalité des chances entre femmes et hommes continue à entraver la capacité des femmes à se sortir de la pauvreté et à élargir l'éventail des moyens d'améliorer leurs conditions de vie », a ajouté Graça Machel. « Lorsqu'elles sont propriétaires de terres et d'autres biens, les femmes sont mieux équipées pour améliorer leurs conditions de vie. Et pourtant, seulement 1 % des femmes dans le monde possède de la terre. Bien qu'il existe dans la plupart des pays des lois qui protègent le droit des femmes à la propriété, en réalité bien des femmes ne jouissent toujours pas jouir de ce droit ».
Par ailleurs, Rose Mwebaza, conseillère spéciale de la présidence de l'Union africaine sur l'autonomisation économique et la participation politique des femmes, a invité les gouvernements africains à augmenter les crédits budgétaires alloués aux programmes aidant les femmes à posséder des terres.
« Les gouvernements africains devront mettre en place une stratégie efficace qui soutient les femmes sur le plan économique et leur permet également de posséder des terres », a dit Mwebaza. « Il faut que les femmes acquièrent des terres pour pouvoir créer de la richesse et aider leur famille à sortir de l'extrême pauvreté ».
D'autre part, certains participants ont instamment invité les banques centrales africaines à mettre en place une politique qui oblige les banques commerciales à baisser les taux d'intérêt des prêts accordés aux femmes. Ils ont ajouté que les banques centrales devront prôner l'amélioration de l'inclusion financière et de l'alphabétisation financière des femmes africaines.
En tant que participante et modératrice, l'envoyée spéciale de la BAD pour les questions de genre, Geraldine Fraser-Moleketi, a exhorté les banques centrales africaines à prôner l'amélioration des services bancaires pour les femmes et à éliminer les obstacles qui les empêchent d'accéder au financement.
Tukiya Kankasa Mabula, vice-gouverneur de la Banque de Zambie, a souligné que les banques centrales devront donner des directives pour que le renforcement du pouvoir économique des femmes soit considéré comme une stratégie naturelle et essentielle.
Pour sa part, Daisy Ng'ambi, secrétaire permanente de la Zambie pour les questions de genre et de développement de l'enfant, a déclaré que son gouvernement était fier d'accueillir la réunion. « La réunion de cette année est d'autant plus importante pour nous qu'elle coïncide avec les célébrations de notre propre jubilé national et nous permet, en tant que nation, de mettre en avant les progrès importants qui ont été réalisés dans le domaine de la promotion de l'égalité des sexes, et de celui de l'autonomisation économique des femmes », a-t-elle ajouté.
« Ceci a été accompli par le biais de divers outils qui s'appuient essentiellement sur des changements de politique. Notre engagement et notre détermination à ce sujet se manifestent clairement à travers les mesures définies dans notre 6ème Plan national de développement, » a estimé Ng'ambi.
Le Sommet sur l'autonomisation économique des femmes africaines est une initiative qui réunit l'Organisation internationale du travail et les leaders africains susceptibles d'amener les changements nécessaires pour accélérer le progrès économique des femmes africaines et augmenter leur inclusion dans le secteur des finances et des affaires.
African Development Bank Group