Une rencontre qui a rassemblé près de 50 chefs d'Etat et de membres des gouvernements. Alors que le Sommet a attesté de l'essor économique de l'Afrique, il s'est tenu à un moment malheureux, alors qu'une partie du continent fait face à une crise de santé publique qui menace de déstabiliser toute la sous-région.
L'ampleur de l'épidémie est sans précédent, avec plus de 1251 cas confirmés et 689 décès depuis mars-2014 en Guinée, au Libéria, en Sierra Leone et au Nigeria.
Le virus menace de se propager au Nigeria - le pays le plus peuplé du continent africain.
Une infirmière qui a soigné la première victime aussi bien qu'un membre du personnel de la CEDEAO est décédée du virus au Nigeria.
Le Kenya a été place au niveau des pays «à haut risque» pour la propagation du virus Ebola.
Le 1er août, le Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les présidents des pays ouest-africains touchés par l'épidémie VME se sont rencontrés en Guinée pour lancer un plan d'intervention de 100 millions de dollars.
La Banque africaine de développement (BAD), en partenariat avec l'OMS, l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et d'autres partenaires, a été un contributeur clé des efforts en cours pour réduire la morbidité, la mortalité et briser la chaîne de transmission du VME en renforçant les systèmes de santé publique sous-régionale.
La Banque attaque la crise de l'Ébola en adoptant une approche à deux volets.
Le plan à court terme (Juillet-Décembre 2014) se compose de:
· un don de 3,1 millions de dollars à titre d'aide d'urgence à l'OMS pour prévenir et contenir la propagation de l'épidémie d'Ebola en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria. Ce don FAD a été approuvé le 23 Avril 2014 afin de contribuer aux efforts en cours dans la sous-région. La Banque prépare également des projets spécifiques aux pays et leur accordera un don d'un million de dollars chacun (Guinée, Sierra Leone, Liberia et Nigeria) pour répondre aux besoins à court terme.
Le plan à long terme (2014-2016) comprend:
· un projet multinational de 60 millions de dollars pour renforcer les systèmes de santé et les institutions régionales dans la région de d'Afrique de l'Ouest. Utilisant divers instruments de financement, y compris la facilité des bien public régionaux, la Facilité pour les Etats fragiles et son portefeuille de projets en cours dans les pays d'Afrique de l'Ouest, le projet appuiera la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone, le Nigeria, la Côte d'Ivoire, la Guinée Bissau, le Burkina Faso, le Ghana, le Niger, le Togo, le Bénin, le Mali, le Sénégal, la Gambie et le Cap-Vert.
Ce projet de 3 ans sera articulé autour de trois domaines d'intervention:
1. Renforcement des capacités des ressources humaines pour la préparation et la riposte. La Banque recrutera et formera d'urgence des professionnels qualifiés de sante et munis d'équipement de protection individuelle (EPI), et achètera le matériel de détection afin de couvrir des zones de surveillance aux points d'entrée
2. Développement des infrastructures. Cela inclut le déploiement de systèmes d'alerte et d'intervention (m-santé, les réseaux mobiles) pour renforcer la surveillance active et de contrôle dans les services de première ligne pour la gestion rapide des flambées épidémiques actuelles et futures (troubles sociaux, épidémies et catastrophes naturelles), la réhabilitation des centres d'isolement, capacité renforcée des laboratoires et des pratiques de gestion des déchets, et achat d'incinérateurs.
3. Renforcement de la gouvernance et des institutions régionales. Il s'agira notamment de renforcer la capacité des gouvernements à mieux utiliser les ressources publiques et développer une campagne de communication globale et une réponse de la société civile et de la communauté à l'épidémie.
Contexte
Le virus de la maladie d'Ebola (VME) connu sous le nom de fièvre hémorragique d'Ebola est une maladie grave, souvent mortelle chez l'homme avec un taux de fatalité pouvant atteindre 90%. Le virus est transmis à l'homme par des animaux sauvages et se propage au sein de la population par le contact humain. VME est apparu la première fois en 1978 à Nzara (Soudan) et Yamkulu (République démocratique du Congo). Au Congo, les villages touchés étaient situés près de la rivière Ebola qui a donné son nom à la maladie.
Le ministère de la Santé de la Guinée a été le premier à informer l'OMS du début de l'épidémie, le 13 mars 2014. Depuis, il s'est répandu en Sierra Leone, au Liberia et au Nigeria. Au début, l'épidémie était classée au niveau 2. En raison de sa gravité continue, le Directeur général de l'OMS le 24 Juillet, 2014 a reclassé l'épidémie au niveau 3, le plus haut niveau possible.
Le ministère de la Santé du Nigéria a signalé son premier cas de VME le 27 juillet 2014. Dans un effort pour prévenir rapidement la propagation du VME en Afrique de l'Ouest, l'OMS a convoqué une réunion ministérielle spéciale sur l'épidémie à Accra les 2-3 juillet 2014 pour réunir les ministres de la santé et les hauts fonctionnaires de 11 pays africains, les bailleurs de fonds, les survivants, les représentants des compagnies aériennes et les sociétés minières afin d'obtenir un consensus des Etats membres et des partenaires. Il s'agissait de discuter la meilleure manière d'interrompre la transmission du VME en Afrique de l'Ouest et l'impact social et économique de l'épidémie actuelle et des futures épidémies du VME. Le résultat de la réunion a été la stratégie d'urgence pour faire face à l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest.
Les gouvernements de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone demandent de toute urgence 100 millions de dollars pour mettre en œuvre les plans stratégiques et les activités de préparation prioritaires des 6 prochains mois. Ce plan est basé sur une vision d'autonomisation des deux pays concernés et de l'OMS afin de travailler avec les acteurs nationaux et internationaux sur le terrain. Le plan permettra d'assurer la coordination entre tous les acteurs et la fourniture d'un soutien efficace aux pays affectés et aux pays à risque. Avec une épidémie de cette nature et de cette ampleur aucune organisation ne pourrait y faire face tout seul. En outre, pour assurer la pérennité et pour permettre aux pays de faire face, à l'avenir, à des épidémies, une approche orientée vers le renforcement des systèmes de santé est nécessaire.
African Development Bank Group
L'ampleur de l'épidémie est sans précédent, avec plus de 1251 cas confirmés et 689 décès depuis mars-2014 en Guinée, au Libéria, en Sierra Leone et au Nigeria.
Le virus menace de se propager au Nigeria - le pays le plus peuplé du continent africain.
Une infirmière qui a soigné la première victime aussi bien qu'un membre du personnel de la CEDEAO est décédée du virus au Nigeria.
Le Kenya a été place au niveau des pays «à haut risque» pour la propagation du virus Ebola.
Le 1er août, le Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les présidents des pays ouest-africains touchés par l'épidémie VME se sont rencontrés en Guinée pour lancer un plan d'intervention de 100 millions de dollars.
La Banque africaine de développement (BAD), en partenariat avec l'OMS, l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et d'autres partenaires, a été un contributeur clé des efforts en cours pour réduire la morbidité, la mortalité et briser la chaîne de transmission du VME en renforçant les systèmes de santé publique sous-régionale.
La Banque attaque la crise de l'Ébola en adoptant une approche à deux volets.
Le plan à court terme (Juillet-Décembre 2014) se compose de:
· un don de 3,1 millions de dollars à titre d'aide d'urgence à l'OMS pour prévenir et contenir la propagation de l'épidémie d'Ebola en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria. Ce don FAD a été approuvé le 23 Avril 2014 afin de contribuer aux efforts en cours dans la sous-région. La Banque prépare également des projets spécifiques aux pays et leur accordera un don d'un million de dollars chacun (Guinée, Sierra Leone, Liberia et Nigeria) pour répondre aux besoins à court terme.
Le plan à long terme (2014-2016) comprend:
· un projet multinational de 60 millions de dollars pour renforcer les systèmes de santé et les institutions régionales dans la région de d'Afrique de l'Ouest. Utilisant divers instruments de financement, y compris la facilité des bien public régionaux, la Facilité pour les Etats fragiles et son portefeuille de projets en cours dans les pays d'Afrique de l'Ouest, le projet appuiera la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone, le Nigeria, la Côte d'Ivoire, la Guinée Bissau, le Burkina Faso, le Ghana, le Niger, le Togo, le Bénin, le Mali, le Sénégal, la Gambie et le Cap-Vert.
Ce projet de 3 ans sera articulé autour de trois domaines d'intervention:
1. Renforcement des capacités des ressources humaines pour la préparation et la riposte. La Banque recrutera et formera d'urgence des professionnels qualifiés de sante et munis d'équipement de protection individuelle (EPI), et achètera le matériel de détection afin de couvrir des zones de surveillance aux points d'entrée
2. Développement des infrastructures. Cela inclut le déploiement de systèmes d'alerte et d'intervention (m-santé, les réseaux mobiles) pour renforcer la surveillance active et de contrôle dans les services de première ligne pour la gestion rapide des flambées épidémiques actuelles et futures (troubles sociaux, épidémies et catastrophes naturelles), la réhabilitation des centres d'isolement, capacité renforcée des laboratoires et des pratiques de gestion des déchets, et achat d'incinérateurs.
3. Renforcement de la gouvernance et des institutions régionales. Il s'agira notamment de renforcer la capacité des gouvernements à mieux utiliser les ressources publiques et développer une campagne de communication globale et une réponse de la société civile et de la communauté à l'épidémie.
Contexte
Le virus de la maladie d'Ebola (VME) connu sous le nom de fièvre hémorragique d'Ebola est une maladie grave, souvent mortelle chez l'homme avec un taux de fatalité pouvant atteindre 90%. Le virus est transmis à l'homme par des animaux sauvages et se propage au sein de la population par le contact humain. VME est apparu la première fois en 1978 à Nzara (Soudan) et Yamkulu (République démocratique du Congo). Au Congo, les villages touchés étaient situés près de la rivière Ebola qui a donné son nom à la maladie.
Le ministère de la Santé de la Guinée a été le premier à informer l'OMS du début de l'épidémie, le 13 mars 2014. Depuis, il s'est répandu en Sierra Leone, au Liberia et au Nigeria. Au début, l'épidémie était classée au niveau 2. En raison de sa gravité continue, le Directeur général de l'OMS le 24 Juillet, 2014 a reclassé l'épidémie au niveau 3, le plus haut niveau possible.
Le ministère de la Santé du Nigéria a signalé son premier cas de VME le 27 juillet 2014. Dans un effort pour prévenir rapidement la propagation du VME en Afrique de l'Ouest, l'OMS a convoqué une réunion ministérielle spéciale sur l'épidémie à Accra les 2-3 juillet 2014 pour réunir les ministres de la santé et les hauts fonctionnaires de 11 pays africains, les bailleurs de fonds, les survivants, les représentants des compagnies aériennes et les sociétés minières afin d'obtenir un consensus des Etats membres et des partenaires. Il s'agissait de discuter la meilleure manière d'interrompre la transmission du VME en Afrique de l'Ouest et l'impact social et économique de l'épidémie actuelle et des futures épidémies du VME. Le résultat de la réunion a été la stratégie d'urgence pour faire face à l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest.
Les gouvernements de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone demandent de toute urgence 100 millions de dollars pour mettre en œuvre les plans stratégiques et les activités de préparation prioritaires des 6 prochains mois. Ce plan est basé sur une vision d'autonomisation des deux pays concernés et de l'OMS afin de travailler avec les acteurs nationaux et internationaux sur le terrain. Le plan permettra d'assurer la coordination entre tous les acteurs et la fourniture d'un soutien efficace aux pays affectés et aux pays à risque. Avec une épidémie de cette nature et de cette ampleur aucune organisation ne pourrait y faire face tout seul. En outre, pour assurer la pérennité et pour permettre aux pays de faire face, à l'avenir, à des épidémies, une approche orientée vers le renforcement des systèmes de santé est nécessaire.
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