Christine Lagarde , directrice générale du FMI met mis en garde les pays africains contre les effets néfastes d’un ralentissement de l'économie chinoise et d’une hausse imminente des taux d'intérêt aux États-Unis
Plombée par une baisse des investissements, un ralentissement de l’industrie manufacturière et une décrue des prix de l’immobilier, l’économie chinoise a enregistré une croissance de 7,4% en 2014. Ce taux de croissance, qui est le plus bas depuis 1990, devrait tomber à 7% en 2015 et à 6,8% en 2016.
Appelant l'Afrique à la «vigilance», la patronne du FMI a noté que ce ralentissement aura des retombées sur le continent qui est actuellement plus intégrée que jamais dans l'économie mondiale.
Elle a aussi fait savoir que les prévisions de croissance pour l’Afrique subsaharienne ont été revues à la baisse en raison du recul des prix du pétrole et de certaines autres matières premières, même si les perspectives globales de la région restent prometteuses, avec un taux de croissance proche de 5% .
Mme Lagarde a, d’autre part, mis en garde contre des risques d’instabilité des marchés financiers après la «normalisation imminente de la politique monétaire» aux Etats Unis, qui se traduira par une révision à la hausse des taux d’intérêt. «Même si ce processus est bien géré, il pourrait y avoir des effets négatifs pour les marchés émergents et la stabilité financière mondiale. Les économies africaines pourraient aussi être touchées», a-t-elle prévenu.
Ecofin
Appelant l'Afrique à la «vigilance», la patronne du FMI a noté que ce ralentissement aura des retombées sur le continent qui est actuellement plus intégrée que jamais dans l'économie mondiale.
Elle a aussi fait savoir que les prévisions de croissance pour l’Afrique subsaharienne ont été revues à la baisse en raison du recul des prix du pétrole et de certaines autres matières premières, même si les perspectives globales de la région restent prometteuses, avec un taux de croissance proche de 5% .
Mme Lagarde a, d’autre part, mis en garde contre des risques d’instabilité des marchés financiers après la «normalisation imminente de la politique monétaire» aux Etats Unis, qui se traduira par une révision à la hausse des taux d’intérêt. «Même si ce processus est bien géré, il pourrait y avoir des effets négatifs pour les marchés émergents et la stabilité financière mondiale. Les économies africaines pourraient aussi être touchées», a-t-elle prévenu.
Ecofin