Il faut dire d’ailleurs qu’il existait déjà un décret qui fermait les frontières pour ce qui concerne la libre circulation des passagers, maintenant les camions des marchandises sont touchés par la mesure qui ne manquera pas d’avoir des effets sur le marché sénégalais des fruits.
De fait, il faut reconnaitre que la situation pré-électorale très tendue en Guinée n’est pas étrangère à cette décision somme toute surprenante au regard de la position prise par la Guinée dans le cadre de la CEDEAO au Mali au nom des principes qui gouvernent cette organisation et au nom desquels figurent particulièrement la libre circulation des personnes et des biens.
Peut-on aujourd’hui brandir le traité de la CEDEAO, et la charte de gouvernance de l’organisation sous régionale pour réclamer le retour du président malien déchu suite à un coup de force militaire, et dans le même temps enfreindre les mêmes règles qui fondent la CEDEAO et qui font qu’aujourd’hui, près de 3 millions cinq cent mille guinéens vivent au Sénégal et circulent en toute liberté entre les deux pays, de même que des sénégalais vivent en Guinée et s’y déplacent ?
On pourrait rétorquer que ce n’est pas nouveau au sein de la CEDEAO car le grand voisin nigérian ne s’est pas préoccupé de texte pour bloquer sa frontière avec le voisin béninois sous prétexte de fraude par des citoyens de ce pays. C’est dire donc que la tendance qui s’amorce aujourd’hui, au regard des tensions qui s’amoncellent n’est pas rassurante.
L’approche de l’échéance électorale présidentielle du 18 octobre prochain en est est-elle la principale raison pour le régime d’Alpha Condé ? Tout porte à le croire, mais elle n’explique pas tout.
Il est vrai que certaines subjectivités étaient déjà nées de la présence régulière et assidue de Cellou Dalein Diallo au Sénégal, au point qu’un léger froid était constaté entre Dakar et Conakry, nonobstant maintenant l’épisode de l’épidémie d’Ebola pendant laquelle le Sénégal avait à un moment donné, fermé sa frontière avec la Guinée. Disons-le tout net, ici il n’est nullement question de comparer deux situations qui le moins qu’on puisse dire sont totalement différentes.
Cependant, le dernier sommet de la CEDEAO sur la Mali va certainement laisser des traces dans les relations entre Alpha Condé et ses deux proches voisins Umaro Sissoko Emballo et Macky Sall.
Si Cellou Dalein Diallo est au Sénégal fort de ses soutiens majoritaires dans la communauté Peulh, très bien implantée dans le cœur de l’économie guinéenne notamment le négoce, le renfort que pourrait constituer tout ce potentiel électoral pourrait faire pencher la balance de son côté, d’autant qu’il va trainer avec lui une sorte d’incompréhension que l’opposition guinéenne avait manifestée à son endroit, suite à sa décision prise il y a quelques semaines de se présenter face à Condé le 18 octobre prochain.
Il se positionne donc comme le seul challenger face à un Alpha Condé qui pense rééditer son coup de 2010.
De part et d’autre on dresse des barricades, les uns pour empêcher Condé de se présenter, et à défaut de briguer un 3ème mandat, et de l’autre, c’est-à-dire du Coté de Condé on se barricade de ses voisins pour éviter un transfert d’électeur préjudiciable à son projet de 3ème mandat. C’est l’équation guinéenne.
Allafrica.com
De fait, il faut reconnaitre que la situation pré-électorale très tendue en Guinée n’est pas étrangère à cette décision somme toute surprenante au regard de la position prise par la Guinée dans le cadre de la CEDEAO au Mali au nom des principes qui gouvernent cette organisation et au nom desquels figurent particulièrement la libre circulation des personnes et des biens.
Peut-on aujourd’hui brandir le traité de la CEDEAO, et la charte de gouvernance de l’organisation sous régionale pour réclamer le retour du président malien déchu suite à un coup de force militaire, et dans le même temps enfreindre les mêmes règles qui fondent la CEDEAO et qui font qu’aujourd’hui, près de 3 millions cinq cent mille guinéens vivent au Sénégal et circulent en toute liberté entre les deux pays, de même que des sénégalais vivent en Guinée et s’y déplacent ?
On pourrait rétorquer que ce n’est pas nouveau au sein de la CEDEAO car le grand voisin nigérian ne s’est pas préoccupé de texte pour bloquer sa frontière avec le voisin béninois sous prétexte de fraude par des citoyens de ce pays. C’est dire donc que la tendance qui s’amorce aujourd’hui, au regard des tensions qui s’amoncellent n’est pas rassurante.
L’approche de l’échéance électorale présidentielle du 18 octobre prochain en est est-elle la principale raison pour le régime d’Alpha Condé ? Tout porte à le croire, mais elle n’explique pas tout.
Il est vrai que certaines subjectivités étaient déjà nées de la présence régulière et assidue de Cellou Dalein Diallo au Sénégal, au point qu’un léger froid était constaté entre Dakar et Conakry, nonobstant maintenant l’épisode de l’épidémie d’Ebola pendant laquelle le Sénégal avait à un moment donné, fermé sa frontière avec la Guinée. Disons-le tout net, ici il n’est nullement question de comparer deux situations qui le moins qu’on puisse dire sont totalement différentes.
Cependant, le dernier sommet de la CEDEAO sur la Mali va certainement laisser des traces dans les relations entre Alpha Condé et ses deux proches voisins Umaro Sissoko Emballo et Macky Sall.
Si Cellou Dalein Diallo est au Sénégal fort de ses soutiens majoritaires dans la communauté Peulh, très bien implantée dans le cœur de l’économie guinéenne notamment le négoce, le renfort que pourrait constituer tout ce potentiel électoral pourrait faire pencher la balance de son côté, d’autant qu’il va trainer avec lui une sorte d’incompréhension que l’opposition guinéenne avait manifestée à son endroit, suite à sa décision prise il y a quelques semaines de se présenter face à Condé le 18 octobre prochain.
Il se positionne donc comme le seul challenger face à un Alpha Condé qui pense rééditer son coup de 2010.
De part et d’autre on dresse des barricades, les uns pour empêcher Condé de se présenter, et à défaut de briguer un 3ème mandat, et de l’autre, c’est-à-dire du Coté de Condé on se barricade de ses voisins pour éviter un transfert d’électeur préjudiciable à son projet de 3ème mandat. C’est l’équation guinéenne.
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