Une nouvelle encourageante pour les États-Unis. La croissance américaine a été fortement révisée à la hausse au deuxième trimestre. Selon le département du Commerce, elle est désormais de 2,5 % en rythme annuel, en progression de 0,8 point par rapport à la dernière estimation officielle. Ce résultat s'explique par la meilleure tenue des échanges américains (exportations en hausse et importations en baisse) et par un regain des reconstitutions de stocks et des dépenses des entreprises.
Une légère déception vient toutefois du ralentissement confirmé de la hausse de dépenses de consommation d'avril à juin, par rapport au trimestre précédent. Le gain n'est finalement que de 1,8 %, contre 2,3 % de janvier à mars. Les autorités y voient l'effet des hausses d'impôts décidées au printemps. La hausse des dépenses immobilières reste quant à elle considérable, à près de 13 % en rythme annuel. Un moteur à lui seul responsable d'un cinquième de la croissance américaine au printemps.
Dans ce contexte les marchés considèrent que la banque centrale des États-Unis est bien partie pour réduire dès le mois de septembre ses achats controversés mensuels de 85 milliards de dollars de dette publique à long terme. Décidés en septembre dernier pour maintenir des taux d'intérêt artificiellement bas et ainsi contrer le risque de déflation et de récession, ces achats semblent moins justifiés. Les nouvelles inscriptions au chômage ont par ailleurs reculé, conformément aux attentes des analystes. Sur un an, elles affichent une chute de 11,7 %, un autre signe de la reprise outre-Atlantique.
Lefigaro.fr
Une légère déception vient toutefois du ralentissement confirmé de la hausse de dépenses de consommation d'avril à juin, par rapport au trimestre précédent. Le gain n'est finalement que de 1,8 %, contre 2,3 % de janvier à mars. Les autorités y voient l'effet des hausses d'impôts décidées au printemps. La hausse des dépenses immobilières reste quant à elle considérable, à près de 13 % en rythme annuel. Un moteur à lui seul responsable d'un cinquième de la croissance américaine au printemps.
Dans ce contexte les marchés considèrent que la banque centrale des États-Unis est bien partie pour réduire dès le mois de septembre ses achats controversés mensuels de 85 milliards de dollars de dette publique à long terme. Décidés en septembre dernier pour maintenir des taux d'intérêt artificiellement bas et ainsi contrer le risque de déflation et de récession, ces achats semblent moins justifiés. Les nouvelles inscriptions au chômage ont par ailleurs reculé, conformément aux attentes des analystes. Sur un an, elles affichent une chute de 11,7 %, un autre signe de la reprise outre-Atlantique.
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