En dépit de la guerre des sanctions que Russes et Occidentaux se livrent, la croissance du commerce mondial va s'accélérer en 2015 et atteindre près de 5%, prédit l'assureur-crédit Coface. Il explique, dans une étude publiée vendredi 24 octobre, que ce niveau de croissance dépassera ceux de 2013 et 2014 mesurés alors aux alentours de 3%.
Insuffisant pour retrouver les 7% de croissance de 2007, d'après Julien Marcilly:
"La baisse de la croissance potentielle des principales économies développées et émergentes rend improbable un retour de la croissance des échanges internationaux à son niveau d'avant crise."
Et la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface) de citer "l'exemple de la résilience des activités d'externalisation de services lors de la crise de 2008-2009."
Latribune.fr
"Timide" croissance mondiale et poursuite de "l'internationalisation"
Cette croissance devrait être portée par "l'accélération timide de la croissance mondiale et la poursuite de l'internationalisation des chaînes de valeur (filières, soit toutes les entreprises engagées dans les étapes de la fabrication d'un produit)", note Julien Marcilly, responsable de l'analyse sur les risques des pays, dans la compagnie d'assurance Coface.Insuffisant pour retrouver les 7% de croissance de 2007, d'après Julien Marcilly:
"La baisse de la croissance potentielle des principales économies développées et émergentes rend improbable un retour de la croissance des échanges internationaux à son niveau d'avant crise."
Russie, Argentine et Inde: les champions du protectionnisme
La Coface souligne que les mesures de protectionnisme sont un facteur qui aggrave l'effet du ralentissement économique. A ce propos, la Russie, l'Argentine et l'Inde forment le trio de tête des pays ayant le plus accru les barrières commerciales ces dernières années. Ces trois pays ont ainsi pris plus de 250 mesures protectionnistes entre juillet 2008 et 2014. La France en a appliqué environ 140 sur la même période.Une croissance modérée mais moins volatile
Tout n'est pas sombre toutefois. Plus modérée, la croissance du commerce mondial sera également moins volatile, explique l'assureur-crédit. La tertiarisation des échanges devrait "rendre ses fluctuations moins marquées" puisque "les variations des activités des secteurs de services sont généralement moins fortes que celles de l'industrie".Et la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface) de citer "l'exemple de la résilience des activités d'externalisation de services lors de la crise de 2008-2009."
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