Présidant le démarrage des travaux de l’assemblée générale ordinaire de l’Ordre des docteurs vétérinaires du Sénégal, Aminata Mbengue Ndiaye a relevé qu’avec l’action des vétérinaires, il n’y a aucun doute que les défis qui se posent à la profession, au développement de l’élevage pourront être relevés.
‘’La situation sanitaire du cheptel bien maitrisée actuellement, était dans le temps, une grande préoccupation des éleveurs et des pouvoirs publics’’, a souligné la ministre de l’Elevage et des Productions animales, ajoutant que la place prépondérante des vétérinaires dans la contribution du secteur de l’élevage à la réalisation des objectifs majeurs du Plan Sénégal émergent (PSE).
Elle a dit comprendre que pour ‘’assurer efficacement’’ ses rôles, le docteur vétérinaire, partout où il sert, doit, dans l’exercice de son métier, faire preuve de disponibilité, de dévouement, de civilité, de courtoisie, de professionnalisme, compte tenu de la diversité de ses interlocuteurs, des différences de perception et de niveau de formation et d’organisation des acteurs.
‘’Je rends un hommage appuyé à tous ceux qui ont contribué à vaincre la terrible peste bovine qui fut à l’origine de la création de l’Office international des Epizooties (OIE) en 1924, devenue aujourd’hui l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA)’’, a déclaré Mme Ndiaye, affirmant que cette ‘’maladie meurtrière’’ qui décimait le cheptel bovin a été officiellement éradiquée au niveau mondial en 2011 grâce à l’engagement des gouvernements et à la contribution de toutes les parties prenantes.
La ministre de l’Elevage et des Productions animales encourage le Conseil de l’Ordre des docteurs vétérinaires ‘’plus étroitement’’ avec la Direction des services vétérinaires, pour trouver des ‘’solutions pertinentes’’ aux problèmes d’irrégularités souvent posées, dans le
respect strict des dispositions réglementaires et des normes internationales en vigueur.
Rappelant que les services vétérinaires, dans le sens de l’OMSA, comprend le service public et le service privé, Aminata Mbengue Ndiaye estime que ces deux secteurs doivent ‘’harmonieusement’’ travailler ensemble pour relever les défis liés à la pharmacie et à la profession vétérinaires qui tournent principalement autour du médicament vétérinaire, de la privatisation de la médecine vétérinaire et de l’exécution du mandat sanitaire.
‘’Aborder ces questions avec succès suppose également une approche sereine et inclusive prenant en compte les para-vétérinaires, les auxiliaires et les éleveurs. En effet, chaque secteur a son rôle à jouer, l’essentiel étant de rester dans les limites de ses compétences et de ses prérogatives’’, a insisté Mme la ministre.
‘’S’agissant de la différence de traitement entre les docteurs vétérinaires fonctionnaires par rapport à leurs collègues de la santé humaine, vécue à juste raison comme une injustice, j’ai déjà posé le problème à qui de droit et je suis régulièrement l’évolution du dossier’’, a-t-elle rassuré.
Pour les privés, qui du reste sont impliqués dans toutes les activités de son ministère, elle reste ‘’ouverte’’ à toutes leurs préoccupations allant dans le sens du renforcement de l’exercice de leur profession, pour le développement de l’élevage et la promotion socioéconomique des secteurs.
Abordant la coalition internationale en cours pour lutter contre la peste des petits ruminants, Aminata Mbengue Ndiaye a rappelé qu’à l’instar des autres pays, le Sénégal s’est engagé dans la stratégie mondiale de contrôle et d’éradication de la peste des petits ruminants
à l’horizon 2030.
‘’L’atteinte de notre objectif national d’éradication de la maladie dès 2025 requiert la mobilisation. Le plan national stratégique préparé à cet effet par la Direction des services vétérinaires déjà partagé avec les acteurs au mois de mars dernier à Toubacouta, sera validé prochainement par le gouvernement’’, a-t-elle expliqué, précisant que les activités de ce plan démarreront dès la prochaine campagne de vaccination prévue au mois d’octobre 2018.
Serigne Makhtar Fall
‘’La situation sanitaire du cheptel bien maitrisée actuellement, était dans le temps, une grande préoccupation des éleveurs et des pouvoirs publics’’, a souligné la ministre de l’Elevage et des Productions animales, ajoutant que la place prépondérante des vétérinaires dans la contribution du secteur de l’élevage à la réalisation des objectifs majeurs du Plan Sénégal émergent (PSE).
Elle a dit comprendre que pour ‘’assurer efficacement’’ ses rôles, le docteur vétérinaire, partout où il sert, doit, dans l’exercice de son métier, faire preuve de disponibilité, de dévouement, de civilité, de courtoisie, de professionnalisme, compte tenu de la diversité de ses interlocuteurs, des différences de perception et de niveau de formation et d’organisation des acteurs.
‘’Je rends un hommage appuyé à tous ceux qui ont contribué à vaincre la terrible peste bovine qui fut à l’origine de la création de l’Office international des Epizooties (OIE) en 1924, devenue aujourd’hui l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA)’’, a déclaré Mme Ndiaye, affirmant que cette ‘’maladie meurtrière’’ qui décimait le cheptel bovin a été officiellement éradiquée au niveau mondial en 2011 grâce à l’engagement des gouvernements et à la contribution de toutes les parties prenantes.
La ministre de l’Elevage et des Productions animales encourage le Conseil de l’Ordre des docteurs vétérinaires ‘’plus étroitement’’ avec la Direction des services vétérinaires, pour trouver des ‘’solutions pertinentes’’ aux problèmes d’irrégularités souvent posées, dans le
respect strict des dispositions réglementaires et des normes internationales en vigueur.
Rappelant que les services vétérinaires, dans le sens de l’OMSA, comprend le service public et le service privé, Aminata Mbengue Ndiaye estime que ces deux secteurs doivent ‘’harmonieusement’’ travailler ensemble pour relever les défis liés à la pharmacie et à la profession vétérinaires qui tournent principalement autour du médicament vétérinaire, de la privatisation de la médecine vétérinaire et de l’exécution du mandat sanitaire.
‘’Aborder ces questions avec succès suppose également une approche sereine et inclusive prenant en compte les para-vétérinaires, les auxiliaires et les éleveurs. En effet, chaque secteur a son rôle à jouer, l’essentiel étant de rester dans les limites de ses compétences et de ses prérogatives’’, a insisté Mme la ministre.
‘’S’agissant de la différence de traitement entre les docteurs vétérinaires fonctionnaires par rapport à leurs collègues de la santé humaine, vécue à juste raison comme une injustice, j’ai déjà posé le problème à qui de droit et je suis régulièrement l’évolution du dossier’’, a-t-elle rassuré.
Pour les privés, qui du reste sont impliqués dans toutes les activités de son ministère, elle reste ‘’ouverte’’ à toutes leurs préoccupations allant dans le sens du renforcement de l’exercice de leur profession, pour le développement de l’élevage et la promotion socioéconomique des secteurs.
Abordant la coalition internationale en cours pour lutter contre la peste des petits ruminants, Aminata Mbengue Ndiaye a rappelé qu’à l’instar des autres pays, le Sénégal s’est engagé dans la stratégie mondiale de contrôle et d’éradication de la peste des petits ruminants
à l’horizon 2030.
‘’L’atteinte de notre objectif national d’éradication de la maladie dès 2025 requiert la mobilisation. Le plan national stratégique préparé à cet effet par la Direction des services vétérinaires déjà partagé avec les acteurs au mois de mars dernier à Toubacouta, sera validé prochainement par le gouvernement’’, a-t-elle expliqué, précisant que les activités de ce plan démarreront dès la prochaine campagne de vaccination prévue au mois d’octobre 2018.
Serigne Makhtar Fall