Cette plateforme nationale, créée avec le soutien de partenaires au développement, comme l’USAID-Comfish, le Comité national sur les changements climatiques (COMNACC) est mise en place conformément à l’article 7 de l’arrêté interministériel les ministères sénégalais en charge de la Pêche et de l’Economie maritime et de l’Environnement et du Développement durable.
‘’Cette plateforme constitue un cadre de concertations fonctionnel qui regroupe tous les acteurs, notamment l’Administration des pêches, l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), les chercheurs, les partenaires techniques et financiers, les ONG, entre autres’’, a expliqué sa secrétaire générale, Mme Guèye Aïssatou Fall Ndoye.
Selon elle, les incidences du changement climatique dans le domaine de la pêche sont nombreuses, parce que beaucoup d’études déjà réalisées ont montré qu’il y a, non seulement des impacts sur l’environnement marin et côtier, avec l’érosion côtière, les effets de la houle, mais aussi les effets sur la ressource qui constitue l’amont de l’activité de la pêche.
‘’Si nous avons des impacts sur l’habitat du poisson, avec des stress environnementaux, avec les changements de la température. Ainsi, il y a eu une migration des espèces vers d’autres cieux où les températures sont beaucoup plus favorables’’, a fait savoir Mme Guèye, au cours d’une cérémonie officielle qui a eu lieu au niveau du quai de pêche de Mbour.
Prenant à cette activité, le chef du service régional des pêches et de la surveillance, Ibrahima Diouf, rappelant que le département de Mbour est la première zone de pêche du Sénégal, ce secteur qui constitue la principale mamelle de l’économie nationale avec un chiffre d’affaire estimé à plus de 240 milliards de francs CFA en 2017 en termes d’exportations, avec 3,2% du produit intérieur brut (PIB).
Seulement, avec les effets néfastes du changement climatique qui occasionnent également le réchauffement climatique en mer, contribuant à la raréfaction, de plus en plus, de la ressource halieutique et si rien n’est fait d’ici à 2030, nos ressources halieutiques vont être obligées de migrer vers le nord’’, a alerté M. Diouf qui a beaucoup insisté sur la nécessaire adaptation au changement climatique, particulièrement dans le secteur de la pêche.
La mise en place de cette nouvelle plateforme a été une occasion pour les uns et les autres de sensibiliser davantage les acteurs de la pêche sur l’obligation de porter le gilet de sauvetage, surtout pour permettre aux pêcheurs de pouvoir faire face aux intempéries et autres problèmes qui pourraient survenir en mer et qui pourraient surtout causer des accidents.
‘’Tous les pays se sont engagés pour lutter contre les effets des changements climatiques, parce que nous sommes considérés comme des pays moins pollueurs, mais très vulnérables par rapport aux effets des changements climatiques’’, a souligné Mme Guèye Aïssatou Fall Ndoye.
Ce qui, selon elle, fait que les pays les moins avancés comme le Sénégal sont appuyés pour avoir leur plan d’adaptation et prendre en charge la dimension changement climatique dans les stratégies d’adaptation auprès des acteurs
Serigne Makhtar Fall
‘’Cette plateforme constitue un cadre de concertations fonctionnel qui regroupe tous les acteurs, notamment l’Administration des pêches, l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), les chercheurs, les partenaires techniques et financiers, les ONG, entre autres’’, a expliqué sa secrétaire générale, Mme Guèye Aïssatou Fall Ndoye.
Selon elle, les incidences du changement climatique dans le domaine de la pêche sont nombreuses, parce que beaucoup d’études déjà réalisées ont montré qu’il y a, non seulement des impacts sur l’environnement marin et côtier, avec l’érosion côtière, les effets de la houle, mais aussi les effets sur la ressource qui constitue l’amont de l’activité de la pêche.
‘’Si nous avons des impacts sur l’habitat du poisson, avec des stress environnementaux, avec les changements de la température. Ainsi, il y a eu une migration des espèces vers d’autres cieux où les températures sont beaucoup plus favorables’’, a fait savoir Mme Guèye, au cours d’une cérémonie officielle qui a eu lieu au niveau du quai de pêche de Mbour.
Prenant à cette activité, le chef du service régional des pêches et de la surveillance, Ibrahima Diouf, rappelant que le département de Mbour est la première zone de pêche du Sénégal, ce secteur qui constitue la principale mamelle de l’économie nationale avec un chiffre d’affaire estimé à plus de 240 milliards de francs CFA en 2017 en termes d’exportations, avec 3,2% du produit intérieur brut (PIB).
Seulement, avec les effets néfastes du changement climatique qui occasionnent également le réchauffement climatique en mer, contribuant à la raréfaction, de plus en plus, de la ressource halieutique et si rien n’est fait d’ici à 2030, nos ressources halieutiques vont être obligées de migrer vers le nord’’, a alerté M. Diouf qui a beaucoup insisté sur la nécessaire adaptation au changement climatique, particulièrement dans le secteur de la pêche.
La mise en place de cette nouvelle plateforme a été une occasion pour les uns et les autres de sensibiliser davantage les acteurs de la pêche sur l’obligation de porter le gilet de sauvetage, surtout pour permettre aux pêcheurs de pouvoir faire face aux intempéries et autres problèmes qui pourraient survenir en mer et qui pourraient surtout causer des accidents.
‘’Tous les pays se sont engagés pour lutter contre les effets des changements climatiques, parce que nous sommes considérés comme des pays moins pollueurs, mais très vulnérables par rapport aux effets des changements climatiques’’, a souligné Mme Guèye Aïssatou Fall Ndoye.
Ce qui, selon elle, fait que les pays les moins avancés comme le Sénégal sont appuyés pour avoir leur plan d’adaptation et prendre en charge la dimension changement climatique dans les stratégies d’adaptation auprès des acteurs
Serigne Makhtar Fall