
D’après le rapport intitulé Perspectives Economique 2015 , ces dernières années, la transformation structurelle s’est progressivement hissée en tête du programme économique de l’Afrique. Mieux, elle est au centre de la stratégie décennale de la Banque Africaine de Développement (BAD) et une priorité de commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA-ONU). Le forum économique mondial pour l’Afrique 2012 a aussi été consacré à la transformation de l’Afrique (shaping Africa’s transformation) et le Centre africain pour la transformation économique (ACET), un groupe de réflexion basé à Accra, a commencé à publier un Indice de transformation de l’Afrique (ACET). Cette réorientation stratégique a culminé dans l’adoption par l’Union africaine de son agenda 2063 en janvier 2015, qui fait de la transformation structurelle l’objectif première de l’Afrique.
La prise de conscience que la croissance à elle seule ne permettra pas au continent de concrétiser ses ambitions, en particulier la création d’emplois, est au cœur de ce nouveau consensus. Les effets bénéfiques du récent épisode de croissance de l’Afrique sont répartis de façon inéquitable entre les pays et en leur sein. Ce qui pose la question de leur pérennité et de leur efficacité. Malgré les opportunités qu’offre le processus mondial de «basculement de la richesse», la croissance récente de l’Afrique n’a pas crée le nombre et la qualité des emplois recherchés par le nouveaux entrants sur le marché du travail.
La transformation structurelle, processus par lequel des activités nouvelles et plus productive apparaissent et des ressources sont réallouées des activités traditionnelles vers ces activités nouvelles, est trop limité st trop lente. Bien qu’elle ait légèrement progressé depuis 2000, le changement n’est pas suffisant. Globalement, de 1990 à 2005, « la main d’œuvre semble être passé» de secteurs à productivité relativement élevée (commerce de gros et de détail, et activités manufacturières) à des secteurs à faible productivité (services informels et agriculture). En conséquence, la productivité du travail a cédé 1.3 point de pourcentage par an, et plus de la moitié des gains de productivité intra-sectoriels ont été perdus. Certains pays ont connu une transformation structurelle positive (Ghana, Ethiopie et Malawi), mais insuffisante pour transformer fondamentalement leur économie.
Pathé TOURE
La prise de conscience que la croissance à elle seule ne permettra pas au continent de concrétiser ses ambitions, en particulier la création d’emplois, est au cœur de ce nouveau consensus. Les effets bénéfiques du récent épisode de croissance de l’Afrique sont répartis de façon inéquitable entre les pays et en leur sein. Ce qui pose la question de leur pérennité et de leur efficacité. Malgré les opportunités qu’offre le processus mondial de «basculement de la richesse», la croissance récente de l’Afrique n’a pas crée le nombre et la qualité des emplois recherchés par le nouveaux entrants sur le marché du travail.
La transformation structurelle, processus par lequel des activités nouvelles et plus productive apparaissent et des ressources sont réallouées des activités traditionnelles vers ces activités nouvelles, est trop limité st trop lente. Bien qu’elle ait légèrement progressé depuis 2000, le changement n’est pas suffisant. Globalement, de 1990 à 2005, « la main d’œuvre semble être passé» de secteurs à productivité relativement élevée (commerce de gros et de détail, et activités manufacturières) à des secteurs à faible productivité (services informels et agriculture). En conséquence, la productivité du travail a cédé 1.3 point de pourcentage par an, et plus de la moitié des gains de productivité intra-sectoriels ont été perdus. Certains pays ont connu une transformation structurelle positive (Ghana, Ethiopie et Malawi), mais insuffisante pour transformer fondamentalement leur économie.
Pathé TOURE