Selon le président Faye, les infrastructures, constituent le poumon du développement, et le fil conducteur de l’intégration. Elles sont le socle sur lequel repose l'activité économique, en assurant la mobilité indispensable à la croissance et à l'intégration des marchés.
«Or, notre déficit en infrastructures physiques et numériques reste très élevé nonobstant les progrès réalisés. Il est impératif d'accélérer la mise en œuvre de projets transfrontaliers ambitieux, notamment dans le domaine du transport routier et ferroviaire, qui reste encore un défi majeur pour nombre de nos pays », a déclaré le chef de l’Etat.
Il a relevé qu’au Sénégal, la mobilité des personnes en toute sécurité et sûreté demeure un défi permanent. Malgré l'amélioration de la qualité de nos infrastructures routières, Bassirou Diomaye Faye soutient que les accidents continuent de faire des victimes. De plus, les embouteillages chroniques, particulièrement à Dakar, occasionnent des pertes de temps considérables, malgré les efforts déployés dans la construction de routes, de ponts et la réalisation de projets de transport urbain de masse. A son avis, l’insécurité routière et son impact socio-économique, tout comme la question cruciale de la régulation du transport public, sont des priorités de premier ordre pour notre gouvernement.
«Les présentes assises, par leur caractère exceptionnel, offrent une opportunité unique d’établir un état des lieux rigoureux et de réfléchir aux solutions durables pour remédier aux problèmes endémiques du secteur. En amont de ces États généraux, j'avais d'ores et déjà instruit le Gouvernement de me proposer un plan d’urgence de prévention et de sécurité routière, qui soit exécuté avec la plus grande rigueur », a-t-il dit.
Il a souligné que l’observation des faits nous permet d'affirmer avec force que les accidents de la route ne sont pas une fatalité. Non, a-t-il dit, ce n’est pas une fatalité !
«Si bien sûr, nous acceptons de faire notre introspection. Ce qui se produit sur nos routes n’est pas une conséquence inéluctable. Ces drames sont souvent le résultat de comportements humains inadéquats et de manquements à des règles de sécurité élémentaires. Il est impératif que chacun, en particulier les acteurs socio-professionnels du transport public routier, s'engage dans une introspection sincère et une prise de conscience de ses responsabilités. Non, ce n’est pas une fatalité ! », a confié le président de la République.
Selon Bassirou Diomaye Faye, si seulement nous comprenons l'importance de l'adaptation et de l'anticipation dans nos stratégies de développement des transports publics routiers, en intégrant des dispositifs d’alerte et de mitigation des risques, à l’instar de ce qui se fait dans les secteurs aussi normés que l’aviation et le maritime.
«C’est dire que nous ne devons plus faire des choses comme avant, si nous voulons bâtir ensemble un avenir durable pour nos systèmes de transport public. C’est dans cet esprit que j’ai engagé dans un second temps, le Gouvernement à organiser ces États généraux des Transports publics, pour asseoir les consensus indispensables à la transformation rapide et intégrale du transport public », a expliqué M. Faye. Il a fait savoir que ces consultations, que nous ouvrons aujourd'hui, traduisent ma ferme ambition de réinventer et moderniser en profondeur notre secteur des transports publics. Il s’agit de répondre aux besoins croissants des usagers tout en renforçant la compétitivité de notre économie, notamment à travers le développement du chemin de fer et des corridors routiers ouest-africains. Un tel projet ne peut se réaliser sans un dialogue inclusif, direct et prospectif entre les différents acteurs de l’écosystème des transports, présents aujourd'hui. Il a invité les participants à dresser un diagnostic complet et sans complaisance des différents sous-secteurs du transport public routier, ferroviaire et aérien.
Adou Faye
«Or, notre déficit en infrastructures physiques et numériques reste très élevé nonobstant les progrès réalisés. Il est impératif d'accélérer la mise en œuvre de projets transfrontaliers ambitieux, notamment dans le domaine du transport routier et ferroviaire, qui reste encore un défi majeur pour nombre de nos pays », a déclaré le chef de l’Etat.
Il a relevé qu’au Sénégal, la mobilité des personnes en toute sécurité et sûreté demeure un défi permanent. Malgré l'amélioration de la qualité de nos infrastructures routières, Bassirou Diomaye Faye soutient que les accidents continuent de faire des victimes. De plus, les embouteillages chroniques, particulièrement à Dakar, occasionnent des pertes de temps considérables, malgré les efforts déployés dans la construction de routes, de ponts et la réalisation de projets de transport urbain de masse. A son avis, l’insécurité routière et son impact socio-économique, tout comme la question cruciale de la régulation du transport public, sont des priorités de premier ordre pour notre gouvernement.
«Les présentes assises, par leur caractère exceptionnel, offrent une opportunité unique d’établir un état des lieux rigoureux et de réfléchir aux solutions durables pour remédier aux problèmes endémiques du secteur. En amont de ces États généraux, j'avais d'ores et déjà instruit le Gouvernement de me proposer un plan d’urgence de prévention et de sécurité routière, qui soit exécuté avec la plus grande rigueur », a-t-il dit.
Il a souligné que l’observation des faits nous permet d'affirmer avec force que les accidents de la route ne sont pas une fatalité. Non, a-t-il dit, ce n’est pas une fatalité !
«Si bien sûr, nous acceptons de faire notre introspection. Ce qui se produit sur nos routes n’est pas une conséquence inéluctable. Ces drames sont souvent le résultat de comportements humains inadéquats et de manquements à des règles de sécurité élémentaires. Il est impératif que chacun, en particulier les acteurs socio-professionnels du transport public routier, s'engage dans une introspection sincère et une prise de conscience de ses responsabilités. Non, ce n’est pas une fatalité ! », a confié le président de la République.
Selon Bassirou Diomaye Faye, si seulement nous comprenons l'importance de l'adaptation et de l'anticipation dans nos stratégies de développement des transports publics routiers, en intégrant des dispositifs d’alerte et de mitigation des risques, à l’instar de ce qui se fait dans les secteurs aussi normés que l’aviation et le maritime.
«C’est dire que nous ne devons plus faire des choses comme avant, si nous voulons bâtir ensemble un avenir durable pour nos systèmes de transport public. C’est dans cet esprit que j’ai engagé dans un second temps, le Gouvernement à organiser ces États généraux des Transports publics, pour asseoir les consensus indispensables à la transformation rapide et intégrale du transport public », a expliqué M. Faye. Il a fait savoir que ces consultations, que nous ouvrons aujourd'hui, traduisent ma ferme ambition de réinventer et moderniser en profondeur notre secteur des transports publics. Il s’agit de répondre aux besoins croissants des usagers tout en renforçant la compétitivité de notre économie, notamment à travers le développement du chemin de fer et des corridors routiers ouest-africains. Un tel projet ne peut se réaliser sans un dialogue inclusif, direct et prospectif entre les différents acteurs de l’écosystème des transports, présents aujourd'hui. Il a invité les participants à dresser un diagnostic complet et sans complaisance des différents sous-secteurs du transport public routier, ferroviaire et aérien.
Adou Faye