Pour cela, il a incité ce groupe de pays à mettre en place un plan d’investissement dans les énergies renouvelables en Afrique. Il a également appelé à une généralisation des systèmes d’alertes face aux catastrophes qui touchent les pays les plus menacés par ces changements climatiques.
Ces initiatives en faveur desquelles plaide le ministre français feront l’objet d’une réunion qui se tiendra à la fin de ce mois à Paris et à laquelle participeront les pays les plus intéressés et les donateurs en vue de leur démarrage.
Le chef de la diplomatie française insiste particulièrement sur le financement des politiques climatiques qui est l’un des éléments-clés de leur mise en œuvre efficace. « Pour beaucoup de pays, le financement est une condition, un point-clé, pour un accord à Paris. Il est donc crucial que les pays du G7 respectent ces besoins de financement, et si nécessaire, les abondent. Beaucoup de pays attendent que le G7 s’engage fortement dans la lutte contre le dérèglement climatique.» a-t-il déclaré. Il a également insisté pour que les pays les plus riches tiennent la promesse des 100 milliards $ d’investissements d’ici à 2020, faite en 2009.
Selon Laurent Fabius, ces deux initiatives donneront plus de crédibilité aux négociations sur le climat qui auront lieu à la fin de cette année. Il souhaite voir adopté lors de ce COP 21, l’objectif de réduction de 40% à 70% des émissions de gaz à effet de serre entre 2010 et 2050. Ces efforts permettront de maintenir le réchauffement climatique par rapport à l’ère préindustrielle à moins de 2°C.
Cependant, un rapport récemment publié par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a révélé qu’une limitation à 2°C était encore trop dangereuse pour la planète. Les dizaines de chercheurs qui ont pris part à son élaboration préconisent plutôt un seuil de 1,5°C.
Ecofin
Ces initiatives en faveur desquelles plaide le ministre français feront l’objet d’une réunion qui se tiendra à la fin de ce mois à Paris et à laquelle participeront les pays les plus intéressés et les donateurs en vue de leur démarrage.
Le chef de la diplomatie française insiste particulièrement sur le financement des politiques climatiques qui est l’un des éléments-clés de leur mise en œuvre efficace. « Pour beaucoup de pays, le financement est une condition, un point-clé, pour un accord à Paris. Il est donc crucial que les pays du G7 respectent ces besoins de financement, et si nécessaire, les abondent. Beaucoup de pays attendent que le G7 s’engage fortement dans la lutte contre le dérèglement climatique.» a-t-il déclaré. Il a également insisté pour que les pays les plus riches tiennent la promesse des 100 milliards $ d’investissements d’ici à 2020, faite en 2009.
Selon Laurent Fabius, ces deux initiatives donneront plus de crédibilité aux négociations sur le climat qui auront lieu à la fin de cette année. Il souhaite voir adopté lors de ce COP 21, l’objectif de réduction de 40% à 70% des émissions de gaz à effet de serre entre 2010 et 2050. Ces efforts permettront de maintenir le réchauffement climatique par rapport à l’ère préindustrielle à moins de 2°C.
Cependant, un rapport récemment publié par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a révélé qu’une limitation à 2°C était encore trop dangereuse pour la planète. Les dizaines de chercheurs qui ont pris part à son élaboration préconisent plutôt un seuil de 1,5°C.
Ecofin