Pour Christine Lagarde, la directrice du FMI, "la croissance économique (mondiale) est à la fois trop faible, fragile et inégale
"Un petit 3% cette année, entre 3 et 3,5%."Ainsi, la directrice générale du FMI Christine Lagarde, a donné sa prévision de ce que devrait être la croissance mondiale en 2014,dans un entretien aux Echos, lundi 8 septembre.
Il s'agit d'une prévision avant l'heure puisque le Fonds monétaire international doit présenter ses estimations de croissance actualisées le 7 octobre.
Christine Lagarde demande néanmoins une "attention accrue de la part des superviseurs et régulateurs" des marchés.
Plusieurs paramètres nourrissent ces révisions à la baisse successives. La directrice du FMI évoque les effets secondaires de la crise en Ukraine. L'économie mondiale est également marquée par le ralentissement de la zone euro et des grands pays émergents. En outre, le PIB japonais souffre de l'augmentation d'une taxe sur la consommation depuis le 1er avril.
Latribune.fr
Il s'agit d'une prévision avant l'heure puisque le Fonds monétaire international doit présenter ses estimations de croissance actualisées le 7 octobre.
Trop faible, fragile et inégale selon Lagarde
Pour la directrice du FMI, "la croissance économique est à la fois trop faible, fragile et inégale". La directrice générale du FMI redit par ailleurs son inquiétude sur la "valorisation très forte de certains actifs", sans aller jusqu'à évoquer une "bulle".Christine Lagarde demande néanmoins une "attention accrue de la part des superviseurs et régulateurs" des marchés.
Une prévision de 3,7 % en janvier 2014
En janvier 2014, l'institution avait relevé les prévisions de croissance à 3,7%, soit 0,1 point de plus qu'en octobre 2013. Le FMI les avait de nouveau revues à la baisse fin juillet, estimant la croissance mondiale de l'année à 3,4%.Plusieurs paramètres nourrissent ces révisions à la baisse successives. La directrice du FMI évoque les effets secondaires de la crise en Ukraine. L'économie mondiale est également marquée par le ralentissement de la zone euro et des grands pays émergents. En outre, le PIB japonais souffre de l'augmentation d'une taxe sur la consommation depuis le 1er avril.
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