Il l’a fait savoir dans son rapport titré « Perspectives économiques régionales de l’Afrique Sub-saharienne : Reprise dans un contexte de grande incertitude ».
Un document qui a été présenté ce mardi 30 avril à Dakar, en présence de M. Abdoulaye Daouda Diallo qui effectue sa première sortie en tant que Ministre des Finances et du Budget.
La représentante résidente du FMI, Mme Cemile Sancak stipule que le taux de croissance général de l’Afrique Subsaharienne devrait passer de 3% en 2018 à 3,5% en 2019, et se stabiliser à un peu moins de 4% à moyen terme.
Selon elle, cette projection est à côté des 5%, s’il est exclu les deux plus grandes économies de la région, l’Afrique du Sud et le Nigéria.
A cet effet, Mme Sancak estime que ces tendances occultent des disparités considérables en matière de perspectives de croissance entre deux groupes de pays.
« Environ la moitié des pays de la région, essentiellement des pays pauvres en ressources naturelles, devraient connaître une croissance d’au moins 5%, ainsi qu’une hausse de leur revenu par habitant plus rapide que la moyenne mondiale à moyen terme ».
Devant cet état de fait, M. Papa Ndiaye, Chef de division des études régionales au Département Afrique du FMI, invite à reconstituer les réserves pour faire face à la situation d’incertitude.
Dans cette même dynamique, M. Ndiaye suggère le recalibrage des politiques pour soutenir la croissance, l’initiation de réformes nécessaires pour mieux gérer les besoins de dépenses en faveur du développement et créer des emplois.
A cela s’ajoutent l’amélioration des recettes fiscales, la gestion des finances publiques et l’efficience des dépenses.
Mais aussi de réduire les obstacles tarifaires et promouvoir le commerce inter régional.
Mariama Diallo
Un document qui a été présenté ce mardi 30 avril à Dakar, en présence de M. Abdoulaye Daouda Diallo qui effectue sa première sortie en tant que Ministre des Finances et du Budget.
La représentante résidente du FMI, Mme Cemile Sancak stipule que le taux de croissance général de l’Afrique Subsaharienne devrait passer de 3% en 2018 à 3,5% en 2019, et se stabiliser à un peu moins de 4% à moyen terme.
Selon elle, cette projection est à côté des 5%, s’il est exclu les deux plus grandes économies de la région, l’Afrique du Sud et le Nigéria.
A cet effet, Mme Sancak estime que ces tendances occultent des disparités considérables en matière de perspectives de croissance entre deux groupes de pays.
« Environ la moitié des pays de la région, essentiellement des pays pauvres en ressources naturelles, devraient connaître une croissance d’au moins 5%, ainsi qu’une hausse de leur revenu par habitant plus rapide que la moyenne mondiale à moyen terme ».
Devant cet état de fait, M. Papa Ndiaye, Chef de division des études régionales au Département Afrique du FMI, invite à reconstituer les réserves pour faire face à la situation d’incertitude.
Dans cette même dynamique, M. Ndiaye suggère le recalibrage des politiques pour soutenir la croissance, l’initiation de réformes nécessaires pour mieux gérer les besoins de dépenses en faveur du développement et créer des emplois.
A cela s’ajoutent l’amélioration des recettes fiscales, la gestion des finances publiques et l’efficience des dépenses.
Mais aussi de réduire les obstacles tarifaires et promouvoir le commerce inter régional.
Mariama Diallo