En 2012, Les chefs d'Etat africains ont appelé, dans leur déclaration du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA), à des solutions innovantes pour faciliter et accélérer la réalisation d'infrastructures. En réponse à cet appel, et après de longues consultations avec les acteurs africains, la Banque africaine de développement (BAD) a proposé la création d'une nouvelle structure financière appelée Afrique50.
Afrique50 est le résultat d'expériences et d'innovations. Cet instrument vise à mobiliser le financement privé et à accélérer la réalisation d'infrastructures en Afrique afin de créer une nouvelle plateforme pour la croissance africaine. Afrique50 va se focaliser sur des projets ayant une grande influence nationale et régionale dans les secteurs de l'énergie, du transport, des technologies de l'information et de la communication (TICs) et de l'eau.
Afrique50 sera orienté vers le développement, tout en restant une entité commerciale. Il sera complémentaire et légalement indépendant des organismes financiers de développement en Afrique. Les décisions opérationnelles seront prises par une équipe sélectionnée sur la seule base de la compétence technique et managériale.
Afrique50 se focalisera sur deux secteurs, à savoir:
Afrique50 a été conçu grâce aux succès récents de la BAD, dans ses efforts de surmonter les problèmes de démarrage de projets d'infrastructure. Et ce en mobilisant le soutien politique pour les réformes nécessaires et en déployant des experts qualifiés pour travailler aux côtés des Etats.
Pour satisfaire les projets d'infrastructures actuels en Afrique, dont PIDA, Afrique50 aura besoin de 10 milliards de dollars de fonds propres, tout en attirant un capital global et local d'une valeur de 100 milliards de dollars. Pour démarrer ses opérations, Afrique50 vise à collecter 3 milliards de dollars de fonds propres pour être crédible vis-à-vis des Etats, promoteurs privés et marchés financiers. En fonction des financements nécessaires et des projets en cours, Afrique50 augmentera sa capacité de financement en mobilisant du financement par emprunt sur les marchés de capitaux internationaux. Pour assurer un accès fiable aux marchés de capitaux, tout en offrant une flexibilité opérationnel, Afrique50 visera la note d'investissement A.
En tant qu'institution financière à caractère commercial, Afrique50 cherchera aussi bien à préserver et fructifier son capital de base qu'à fournir des dividendes aux actionnaires. Il y aura trois grands groupes d'investisseurs: i) les pays africains, ii) la BAD et d'autres acteurs financiers du développement, et iii) les investisseurs institutionnels, comme les fonds souverains et les fonds de pension.
La propriété du capital-investissement détenue par les pays africains est un critère important pour la stratégie d'Afrique50. Ladite propriété permettra d'envoyer un signal fort aux promoteurs et financiers sur l'engagement des pays Africains à faire face aux risques non financiers de l'exécution des projets d'infrastructures en Afrique. Au nombre de ces risques, figurent les réformes ou structures de régulation inadéquates et les décisions politiques défavorables.
Afrique50 est le résultat d'expériences et d'innovations. Cet instrument vise à mobiliser le financement privé et à accélérer la réalisation d'infrastructures en Afrique afin de créer une nouvelle plateforme pour la croissance africaine. Afrique50 va se focaliser sur des projets ayant une grande influence nationale et régionale dans les secteurs de l'énergie, du transport, des technologies de l'information et de la communication (TICs) et de l'eau.
Afrique50 sera orienté vers le développement, tout en restant une entité commerciale. Il sera complémentaire et légalement indépendant des organismes financiers de développement en Afrique. Les décisions opérationnelles seront prises par une équipe sélectionnée sur la seule base de la compétence technique et managériale.
Afrique50 se focalisera sur deux secteurs, à savoir:
- Le développement de projets: L'objectif primordial de ce secteur est d'augmenter le nombre de projets d'infrastructure susceptibles d'être financés en Afrique. Cela sera fait par l'augmentation de financement dès le début de la conception des projets, grâce à des partenariats innovants et à des mécanismes d'incitations. De plus, Afrique50 mettra à disposition des experts en droit, en finance et en technique dès le démarrage des projets ; et les coûts seront partagés avec les Etats membres et les promoteurs. Cela permettra ainsi de recouvrer son financement lors de la clôture financière ou à travers des intérêts cumulés dans les projets.
- Le financement de projets: Ce secteur va se focaliser sur la fourniture d'instruments financiers requis pour attirer plus de financement d'infrastructures vers le continent. Ceci comprendra entre autres: i) des fonds propres, ii) des emprunts seniors sécurisés, iii) des opérations secondaires et de refinancement, et iv) du soutien au crédit ainsi que d'autres mesures d'atténuation de risque pour attirer les bailleurs de fonds tels que les investisseurs institutionnels et les banques d'investissement international.
Afrique50 a été conçu grâce aux succès récents de la BAD, dans ses efforts de surmonter les problèmes de démarrage de projets d'infrastructure. Et ce en mobilisant le soutien politique pour les réformes nécessaires et en déployant des experts qualifiés pour travailler aux côtés des Etats.
Pour satisfaire les projets d'infrastructures actuels en Afrique, dont PIDA, Afrique50 aura besoin de 10 milliards de dollars de fonds propres, tout en attirant un capital global et local d'une valeur de 100 milliards de dollars. Pour démarrer ses opérations, Afrique50 vise à collecter 3 milliards de dollars de fonds propres pour être crédible vis-à-vis des Etats, promoteurs privés et marchés financiers. En fonction des financements nécessaires et des projets en cours, Afrique50 augmentera sa capacité de financement en mobilisant du financement par emprunt sur les marchés de capitaux internationaux. Pour assurer un accès fiable aux marchés de capitaux, tout en offrant une flexibilité opérationnel, Afrique50 visera la note d'investissement A.
En tant qu'institution financière à caractère commercial, Afrique50 cherchera aussi bien à préserver et fructifier son capital de base qu'à fournir des dividendes aux actionnaires. Il y aura trois grands groupes d'investisseurs: i) les pays africains, ii) la BAD et d'autres acteurs financiers du développement, et iii) les investisseurs institutionnels, comme les fonds souverains et les fonds de pension.
La propriété du capital-investissement détenue par les pays africains est un critère important pour la stratégie d'Afrique50. Ladite propriété permettra d'envoyer un signal fort aux promoteurs et financiers sur l'engagement des pays Africains à faire face aux risques non financiers de l'exécution des projets d'infrastructures en Afrique. Au nombre de ces risques, figurent les réformes ou structures de régulation inadéquates et les décisions politiques défavorables.