‘’On a fait une analyse des processus de planification au Sénégal. Il se trouve que des institutions comme l’Assemblée nationale, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et même les élus locaux peuvent jouer un rôle fondamental’’, a estimé M. Diop.
Il s’exprimait à Saly-Portudal au cours d’un atelier de formation des acteurs institutionnels sur le changement climatique, co-organisé par le GIZ et le Fonds des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation, à travers le projet d’appui scientifique au processus de plans nationaux d’adaptation du Sénégal (PAS-PNA 2016-2019).
Selon Ndiaga Diop, ces projets mettent plus l’accent sur l’implication des institutions dans ce processus d’intégration du changement climatique dan les politiques publiques, qui est en cours au Sénégal.
Pour le député, Cheikh Seck, président de la Commission développement et aménagement du territoire, les parlementaires et autres conseillers territoriaux ont ‘’une responsabilité grandissante’’ face aux effets du changement climatique, parce que confrontés, tous les jours à des interrogations et incertitudes.
‘’C’est la raison pour laquelle nous saluons la tenue de cette formation qui est venue à son heure pour nous capaciter et nous mettre au diapason des tenants et des aboutissants du changement climatique, qui constitue une actualité brûlante et une préoccupation majeure’’, a dit M. Seck.
‘’Nous avons besoin d’être armés, outillés, pour que nous puissions prendre en compte les préoccupations de notre environnement et de nos populations et d’accompagner l’Etat du Sénégal dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique’’, a soutenu le député, soulignant que le Sénégal a ratifié des accords et autres protocoles et que c’est le moment maintenant de s’arrêter pour faire l’évaluation de ce qui a été fait et de voir s’il ne faut pas ‘’accélérer la cadence’’ pour faire face à ce fléau.
De son côté, Chérif Habib Aïdara, président de la Commission environnement, ressources naturelles et industries extractives du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Sénégal est confronté à de sérieux problèmes environnementaux, notamment l’érosion côtière, la salinisation des terres, la surexploitation des ressources naturelles, entre autres méfaits du changement climatique dont l’agriculture et l’ensemble des activités économiques doivent s’adapter.
‘’Plus de soixante espèces d’arbres risquent de disparaitre dans la zone sud du pays. On est en train de planter une muraille verte vers le nord, mais en même temps, on assiste à la déforestation dan le sud’’, a déploré M. Aïdara, par ailleurs maire de Bonconto (Kolda, sud).
Pour Makhfousse Sarr de la FAO, des échanges entre les experts en changement climatique et les acteurs institutionnels sur les conséquences actuelles et potentielles du changement climatique et sur les outils d’intégration de la dimension changement climatique de planification et la programmation du développement parait pertinent au regard des enjeux et risques liés au changement climatique ainsi qu’aux engagements au niveau international.
‘’Nous sommes conscients que toute décision de développement durable doit nécessairement être résiliente au changement climatique. Autrement dit, prendre en compte l’adaptation et l’atténuation. La prise en compte de ces deux dimensions dans les décisions de développement n peut être effective que si la problématique du changement climatique est bien comprise’’, a insisté M. Sarr.
Serigne Makhtar Fall
Il s’exprimait à Saly-Portudal au cours d’un atelier de formation des acteurs institutionnels sur le changement climatique, co-organisé par le GIZ et le Fonds des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation, à travers le projet d’appui scientifique au processus de plans nationaux d’adaptation du Sénégal (PAS-PNA 2016-2019).
Selon Ndiaga Diop, ces projets mettent plus l’accent sur l’implication des institutions dans ce processus d’intégration du changement climatique dan les politiques publiques, qui est en cours au Sénégal.
Pour le député, Cheikh Seck, président de la Commission développement et aménagement du territoire, les parlementaires et autres conseillers territoriaux ont ‘’une responsabilité grandissante’’ face aux effets du changement climatique, parce que confrontés, tous les jours à des interrogations et incertitudes.
‘’C’est la raison pour laquelle nous saluons la tenue de cette formation qui est venue à son heure pour nous capaciter et nous mettre au diapason des tenants et des aboutissants du changement climatique, qui constitue une actualité brûlante et une préoccupation majeure’’, a dit M. Seck.
‘’Nous avons besoin d’être armés, outillés, pour que nous puissions prendre en compte les préoccupations de notre environnement et de nos populations et d’accompagner l’Etat du Sénégal dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique’’, a soutenu le député, soulignant que le Sénégal a ratifié des accords et autres protocoles et que c’est le moment maintenant de s’arrêter pour faire l’évaluation de ce qui a été fait et de voir s’il ne faut pas ‘’accélérer la cadence’’ pour faire face à ce fléau.
De son côté, Chérif Habib Aïdara, président de la Commission environnement, ressources naturelles et industries extractives du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Sénégal est confronté à de sérieux problèmes environnementaux, notamment l’érosion côtière, la salinisation des terres, la surexploitation des ressources naturelles, entre autres méfaits du changement climatique dont l’agriculture et l’ensemble des activités économiques doivent s’adapter.
‘’Plus de soixante espèces d’arbres risquent de disparaitre dans la zone sud du pays. On est en train de planter une muraille verte vers le nord, mais en même temps, on assiste à la déforestation dan le sud’’, a déploré M. Aïdara, par ailleurs maire de Bonconto (Kolda, sud).
Pour Makhfousse Sarr de la FAO, des échanges entre les experts en changement climatique et les acteurs institutionnels sur les conséquences actuelles et potentielles du changement climatique et sur les outils d’intégration de la dimension changement climatique de planification et la programmation du développement parait pertinent au regard des enjeux et risques liés au changement climatique ainsi qu’aux engagements au niveau international.
‘’Nous sommes conscients que toute décision de développement durable doit nécessairement être résiliente au changement climatique. Autrement dit, prendre en compte l’adaptation et l’atténuation. La prise en compte de ces deux dimensions dans les décisions de développement n peut être effective que si la problématique du changement climatique est bien comprise’’, a insisté M. Sarr.
Serigne Makhtar Fall