Cette recommandation est du Fonds Monétaire International (FMI). Il l’a confiné dans la sixième revue du programme appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique.
Elle tire la sonnette d’alarme suite aux nombreuses dépenses entreprises par le gouvernement et qui a secoués la stabilité budgétaire et macroéconomique.
L’institution fait part de ses craintes liées aux vulnérabilités qui apparaissent malgré la forte croissance que le Sénégal a connu ces dernières années.
Selon elle, la croissance a été supérieure à 6 % pour la troisième année consécutive et les perspectives économiques restent favorables à moyen terme.
Toutefois, relève-t-elle, malgré cette croissance soutenue, le ratio dette/PIB continue d’augmenter et la dégradation des termes de l’échange a orienté à la hausse les déficits budgétaire et courant.
Pour le FMI, l’émission d’eurobonds en mars 2018 a apporté un important financement budgétaire et extérieur pour la deuxième année consécutive.
C’est à cet effet qu’elle estime que le pays doit faire preuve de discipline budgétaire pour maintenir la stabilité économique et financière.
A son avis, des progrès réguliers sur le plan des réformes structurelles visant à stimuler l’investissement privé permettraient d’éviter un retour de la croissance anémique enregistrée dans le passé.
Mariama Diallo
Elle tire la sonnette d’alarme suite aux nombreuses dépenses entreprises par le gouvernement et qui a secoués la stabilité budgétaire et macroéconomique.
L’institution fait part de ses craintes liées aux vulnérabilités qui apparaissent malgré la forte croissance que le Sénégal a connu ces dernières années.
Selon elle, la croissance a été supérieure à 6 % pour la troisième année consécutive et les perspectives économiques restent favorables à moyen terme.
Toutefois, relève-t-elle, malgré cette croissance soutenue, le ratio dette/PIB continue d’augmenter et la dégradation des termes de l’échange a orienté à la hausse les déficits budgétaire et courant.
Pour le FMI, l’émission d’eurobonds en mars 2018 a apporté un important financement budgétaire et extérieur pour la deuxième année consécutive.
C’est à cet effet qu’elle estime que le pays doit faire preuve de discipline budgétaire pour maintenir la stabilité économique et financière.
A son avis, des progrès réguliers sur le plan des réformes structurelles visant à stimuler l’investissement privé permettraient d’éviter un retour de la croissance anémique enregistrée dans le passé.
Mariama Diallo