Selon le Directeur de la Règlementation et de la Coopération internationale de la direction générale des douanes, le TEC est un mécanisme de taxation des produits extérieurs lors de leur entrée dans un marché de consommation donnée ou dans une zone donnée. On l’appelle Tarif parce qu'il reprend l’ensemble des droits appliqués aux marchandises importées, ensuite Extérieur parce que s’appliquant aux produits extérieurs à la communauté et enfin Commun car c’est le même tarif pour tous les Etats membres appartenant à l’Union douanière.
Le colonel Niang a montré les nombreuses opportunités du Tec tels que l’abaissement de la fiscalité des intrants agricoles, la forte fiscalité des industries textiles de même que le vaste marché de consommation (CEDEAO 308 millions). Mais également l’augmentation des échanges intracommunautaires, la protection plus forte des filières locales (savonneries, textiles, agro-business, dont le droit de douane est porté à 35%) en vue accroissement de la compétitivité des produits locaux et aussi les priorités accordées aux industries qui font la remontée des filières (ex: aviculture).
Il a précisé que le TEC CEDEAO offre une protection nominale plus forte (13,12%) que le TEC UEMOA (11,93%). Ainsi le Tarif extérieur commun de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) va disparaitre et naturellement tous les pays de cet espace ont été entièrement impliqués au processus de conception et d’adoption du TEC de la la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Pour rappel depuis 2000, l’Uemoa a crée son propre TEC qui se fonde sur quatre catégories tarifaires (0%,5%,10%,20%) et la CEDEAO a conçu son TEC sur la base du TEC de l’Uemoa en reprenant ses catégories de quatre tarifs mais en y ajoutant un cinquième (35%).
Fatou Blondin Cissé
Le colonel Niang a montré les nombreuses opportunités du Tec tels que l’abaissement de la fiscalité des intrants agricoles, la forte fiscalité des industries textiles de même que le vaste marché de consommation (CEDEAO 308 millions). Mais également l’augmentation des échanges intracommunautaires, la protection plus forte des filières locales (savonneries, textiles, agro-business, dont le droit de douane est porté à 35%) en vue accroissement de la compétitivité des produits locaux et aussi les priorités accordées aux industries qui font la remontée des filières (ex: aviculture).
Il a précisé que le TEC CEDEAO offre une protection nominale plus forte (13,12%) que le TEC UEMOA (11,93%). Ainsi le Tarif extérieur commun de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) va disparaitre et naturellement tous les pays de cet espace ont été entièrement impliqués au processus de conception et d’adoption du TEC de la la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Pour rappel depuis 2000, l’Uemoa a crée son propre TEC qui se fonde sur quatre catégories tarifaires (0%,5%,10%,20%) et la CEDEAO a conçu son TEC sur la base du TEC de l’Uemoa en reprenant ses catégories de quatre tarifs mais en y ajoutant un cinquième (35%).
Fatou Blondin Cissé