Le Togo met l’accent sur les filières de production de tubercules

Samedi 22 Novembre 2014

Au Togo, la culture de tubercules a actuellement le vent en poupe. Illustration de cette tendance, la production de manioc est passée de 911 642 tonnes en 2012 à 959 889 tonnes en 2013, tandis que celle de l’igname a augmenté de 133 332 tonnes pour atteindre 864 408 tonnes sur la même période. Quant à la récolte de patate douce, elle a presque triplé en se situant à 19 957 tonnes en 2013, contre 6807 tonnes un an plus tôt.


Le Togo met l’accent sur les filières de production de tubercules
Ces bonnes performances sont les retombés de l’engagement du gouvernement togolais à promouvoir la culture des tubercules dans le pays par le biais du Projet de développement des plantes à racines et tubercules, plus communément désigné sous le sigle PRT.
Initié en 2009, ce projet qui a mobilisé un montant de près d’un milliard et demi de francs Cfa a été cofinancé par l’Etat togolais et certains partenaires techniques et financiers comme la Banque Populaire pour l’Epargne et le Crédit (BPEC).
Il se répartit en trois composantes dédié aux chaînes de valeurs du manioc, de l’igname ou encore de la pomme de terre. Ces trois grandes articulations sont sous le contrôle d’une unité de gestion qui coordonne la politique d’ensemble du projet.
Outre l’amélioration significative de la production togolaise de tubercules, le grand défi du PRT est de travailler à la réduction du chômage dans le pays par l’insertion professionnelle de Togolais âgés de 18 à 35 ans dans les différentes filières où il intervient. Le projet réunit ces jeunes en des groupements de dix individus qu’il forme et dont il facilite l’accès au crédit. L’année dernière, 279 de ces groupements ont été formés tandis que 691 autres ont bénéficié d’un crédit.
Grâce à ces efforts, les filières dédiées à la production de tubercules participent désormais pleinement à la dynamique engagée par le gouvernement qui, via le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA), entend assurer l’autosuffisance alimentaire du pays et en faire un pôle agricole sous-régional grâce à une croissance annuelle soutenue de 6% dans ce secteur sur les prochaines années.
Ecofin
 
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