
Le diplomate brésilien, ambassadeur de son pays auprès de l'OMC depuis 2008, fera son entrée en scène dans son nouveau costume de directeur général vendredi au sommet du G20 à Saint-Pétersbourg. Le temps d'un déjeuner, il devra détourner l'attention des chefs d'État, focalisée sur la Syrie, vers les enjeux du commerce mondial. Baromètre de l'économie planétaire, le commerce est en berne. Les importations dans les pays du G7 et les Brics (*) ont reculé de 1,4 % au deuxième trimestre, les exportations de 1,8 % selon les derniers chiffres de l'OCDE. En Inde, le recul est de 4,5 % et 8,1 % respectivement. Depuis 2008, la crise économique favorise le protectionnisme plutôt que le libre-échange dont l'OMC est le gardien. Le cycle de négociations de Doha, lancé en 2001 pour ouvrir davantage le commerce mondial, «est au point mort», reconnaît lui-même le nouveau directeur général dans son message de bienvenue. Le successeur de Pascal Lamy déplore que les discussions bilatérales, comme celles tout juste lancées entre les États-Unis et l'Union européenne, prennent le pas sur les négociations multilatérales.
Échec redouté à Bali
La «priorité absolue» de Roberto Azevedo: la conférence ministérielle de l'organisation de 159 États membres, début décembre, à Bali. Cette réunion se concentrera sur quelques-uns seulement des nombreux sujets sur la table des négociations depuis plus de douze ans, notamment l'amélioration des procédures douanières mondiales sur certains produits agricoles. Un accord sur ces questions, mineures en apparence, aiderait à «débloquer les négociations dans les autres domaines», espère le diplomate brésilien, qui s'est forgé une réputation de «bâtisseur de consensus». «Si nous échouons à Bali, avertit l'ambassadeur des États-Unis auprès de l'OMC, Michael Punke, cité par l'AFP, nous confirmerons que décidément, à Genève (siège de l'OMC), il ne sort rien de concret».
(*) Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud.
Lefigaro.fr
Échec redouté à Bali
La «priorité absolue» de Roberto Azevedo: la conférence ministérielle de l'organisation de 159 États membres, début décembre, à Bali. Cette réunion se concentrera sur quelques-uns seulement des nombreux sujets sur la table des négociations depuis plus de douze ans, notamment l'amélioration des procédures douanières mondiales sur certains produits agricoles. Un accord sur ces questions, mineures en apparence, aiderait à «débloquer les négociations dans les autres domaines», espère le diplomate brésilien, qui s'est forgé une réputation de «bâtisseur de consensus». «Si nous échouons à Bali, avertit l'ambassadeur des États-Unis auprès de l'OMC, Michael Punke, cité par l'AFP, nous confirmerons que décidément, à Genève (siège de l'OMC), il ne sort rien de concret».
(*) Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud.
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