L’information est contenue dans la note résumant l’évolution de la balance des paiements et position extérieure globale régionales de l’UEMOA au titre de l’année 2016.
Un document qui met cet état de fait en lien avec la baisse du solde excédentaire du compte de capital ainsi que du repli des flux nets de capitaux au titre du compte financier.
La même source fait savoir que le compte des transactions courantes ne s'est pas dégradé en 2016 avec un solde déficitaire de 3.244,1 milliards après 3.254,7 milliards une année plus tôt, en lien avec la réduction du déficit des biens et services ainsi que la hausse de l'excédent du compte de revenu secondaire (transferts courants nets), dont les effets ont été modérés par la détérioration du solde du compte de revenu primaire (revenus nets des facteurs).
Hors dons, souligne-t-elle, le déficit courant s'est contracté de 0,4 point de pourcentage du PIB en ressortant à 6,1% du PIB en 2016.
Avant de poursuivre que le déficit des échanges de biens s'est amélioré de 15,8%, passant de 1.232,2 milliards en 2015 à 1.037,1 milliards en 2016, en raison d'un repli des importations induit par la baisse des cours internationaux de produits pétroliers, le recul des acquisitions de biens d'équipement et intermédiaires, dont les effets ont été atténués par une quasi-stagnation des exportations.
Dans la même veine, il a été relevé que les échanges des services ont été déficitaires de 3.283,5 milliards en 2016, soit 0,7% de plus par rapport à 2015.
Tandis que les pays de l'Union ont accru leur consommation de services spécialisés auprès des non-résidents notamment ceux relatifs aux travaux publics d'extension, d’aménagement et de modernisation d'infrastructures portuaires et aéroportuaires ainsi que de mise en état des installations minières et pétrolières.
Le document confie que la consommation des autres services s'est également accrue dans le secteur des télécommunications. De même, le compte du revenu primaire est ressorti déficitaire de 1.465,8 milliards en 2016, en aggravation de 229,8 milliards par rapport au niveau observé une année plus tôt.
A l’en croire, cette évolution s'explique essentiellement par l'accroissement des paiements d'intérêts et de dividendes aux investisseurs étrangers. Elle a été modérée par la hausse des entrées au titre de la rémunération des salariés.
Il ajoute que les flux nets entrants du compte du revenu secondaire se sont consolidés, passant de 2.472,5 milliards en 2015 à 2.542,2 milliards en 2016, en raison essentiellement de la hausse des transferts de fonds des travailleurs migrants (+2,5%), atténuée par atténuée par le recul de la mobilisation des ressources au titre de l'aide budgétaire (-8,6%).
En tenant compte des flux au titre du compte de capital ressortis en baisse de 4,8%, précise la même note, le besoin de financement a atteint 2.134,7 milliards en 2016 contre 2.088,9 milliards en 2015.
D’après lui, il a été couvert à hauteur de 55,6%, contre un taux de 90,9% observé une année plus tôt, par les entrées nettes de capitaux au titre du compte financier, ressorties à 1.918,4 milliards en 2016 contre 2.559,4 milliards en 2015.
Un déficit conséquent dans les échanges de l’UEMOA et le reste du monde
Au total, indique le document sur la balance des paiements, les échanges de l'UEMOA avec le reste du monde se sont soldés par un déficit global de 946,8 milliards en 2016 après un déficit de 189,8 milliards en 2015, en aggravation de 757,0 milliards par rapport à 2015.
A l’en croire, la Position extérieure globale nette (PEGN) s’est détériorée de 9,4%, en s’établissant à -30.057,4 milliards à fin 2016 contre -27.482,9 milliards en 2015, en raison d'un accroissement des engagements (+1,1 point de % du PIB) plus important que celui des créances (+0,2 point de % du PIB).
La même source renseigne que l'analyse de la structure géographique de la position extérieure globale nette de 'UEMOA à fin 2016 fait ressortir une situation débitrice aussi bien avec la Zone euro (-5.053,8 milliards ou -8,3% du PIB), son principal partenaire, qu'avec les autres régions du monde (-25.003,7 milliards ou -41,1% du PIB).
Elle relève que les échanges intra-communautaires de biens ont connu une très légère progression en 2016 (+0,4%).
Avant de faire savoir que cette évolution est principalement imputable à l'accroissement des échanges de produits agricoles, dans un contexte de bonne campagne agricole dans la Zone en 2016/2017.
Toutefois, rassure la même source, elle a été atténuée par le repli des échanges intra-communautaires des produits pétroliers du fait de la baisse des cours internationaux.
S'agissant des Investissements directs étrangers (IDE), le document confie que les encours des placements intraUEMOA sont demeurés faibles, représentant à peine 2,7% du stock total des capitaux reçus.
Et d’indiquer que l'encours des IDE intra-communautaires est ressorti à 1.083,1 milliards (1,8% du PIB) à fin 2016, contre 865,3 milliards (1,0% du PIB) à fin 2015.
Concernant les flux d'investissements de portefeuille entre les pays de l'Union, poursuit-il, leur évolution laisse apparaître un accroissement net de 1.483,4 milliards, passant de 1.469,6 milliards en 2015 à 2.953,0 milliards en 2016, en ligne avec la hausse des souscriptions aux titres publics par des investisseurs résidents des Etats de l'Union autres que celui de l'émetteur.
Selon lui, les flux nets au titre des autres investissements ont augmenté de 11,6% d'une année à l'autre, en passant de 1.115,6 milliards en 2015 à 1.244,8 milliards à fin 2016.
A l’en croire, cette évolution traduit, pour l’essentiel, l'augmentation des engagements au titre des prêts octroyés par la BOAD aux secteurs public et privé dans les Etats membres de l'UEMOA.
Mariama Diallo
Un document qui met cet état de fait en lien avec la baisse du solde excédentaire du compte de capital ainsi que du repli des flux nets de capitaux au titre du compte financier.
La même source fait savoir que le compte des transactions courantes ne s'est pas dégradé en 2016 avec un solde déficitaire de 3.244,1 milliards après 3.254,7 milliards une année plus tôt, en lien avec la réduction du déficit des biens et services ainsi que la hausse de l'excédent du compte de revenu secondaire (transferts courants nets), dont les effets ont été modérés par la détérioration du solde du compte de revenu primaire (revenus nets des facteurs).
Hors dons, souligne-t-elle, le déficit courant s'est contracté de 0,4 point de pourcentage du PIB en ressortant à 6,1% du PIB en 2016.
Avant de poursuivre que le déficit des échanges de biens s'est amélioré de 15,8%, passant de 1.232,2 milliards en 2015 à 1.037,1 milliards en 2016, en raison d'un repli des importations induit par la baisse des cours internationaux de produits pétroliers, le recul des acquisitions de biens d'équipement et intermédiaires, dont les effets ont été atténués par une quasi-stagnation des exportations.
Dans la même veine, il a été relevé que les échanges des services ont été déficitaires de 3.283,5 milliards en 2016, soit 0,7% de plus par rapport à 2015.
Tandis que les pays de l'Union ont accru leur consommation de services spécialisés auprès des non-résidents notamment ceux relatifs aux travaux publics d'extension, d’aménagement et de modernisation d'infrastructures portuaires et aéroportuaires ainsi que de mise en état des installations minières et pétrolières.
Le document confie que la consommation des autres services s'est également accrue dans le secteur des télécommunications. De même, le compte du revenu primaire est ressorti déficitaire de 1.465,8 milliards en 2016, en aggravation de 229,8 milliards par rapport au niveau observé une année plus tôt.
A l’en croire, cette évolution s'explique essentiellement par l'accroissement des paiements d'intérêts et de dividendes aux investisseurs étrangers. Elle a été modérée par la hausse des entrées au titre de la rémunération des salariés.
Il ajoute que les flux nets entrants du compte du revenu secondaire se sont consolidés, passant de 2.472,5 milliards en 2015 à 2.542,2 milliards en 2016, en raison essentiellement de la hausse des transferts de fonds des travailleurs migrants (+2,5%), atténuée par atténuée par le recul de la mobilisation des ressources au titre de l'aide budgétaire (-8,6%).
En tenant compte des flux au titre du compte de capital ressortis en baisse de 4,8%, précise la même note, le besoin de financement a atteint 2.134,7 milliards en 2016 contre 2.088,9 milliards en 2015.
D’après lui, il a été couvert à hauteur de 55,6%, contre un taux de 90,9% observé une année plus tôt, par les entrées nettes de capitaux au titre du compte financier, ressorties à 1.918,4 milliards en 2016 contre 2.559,4 milliards en 2015.
Un déficit conséquent dans les échanges de l’UEMOA et le reste du monde
Au total, indique le document sur la balance des paiements, les échanges de l'UEMOA avec le reste du monde se sont soldés par un déficit global de 946,8 milliards en 2016 après un déficit de 189,8 milliards en 2015, en aggravation de 757,0 milliards par rapport à 2015.
A l’en croire, la Position extérieure globale nette (PEGN) s’est détériorée de 9,4%, en s’établissant à -30.057,4 milliards à fin 2016 contre -27.482,9 milliards en 2015, en raison d'un accroissement des engagements (+1,1 point de % du PIB) plus important que celui des créances (+0,2 point de % du PIB).
La même source renseigne que l'analyse de la structure géographique de la position extérieure globale nette de 'UEMOA à fin 2016 fait ressortir une situation débitrice aussi bien avec la Zone euro (-5.053,8 milliards ou -8,3% du PIB), son principal partenaire, qu'avec les autres régions du monde (-25.003,7 milliards ou -41,1% du PIB).
Elle relève que les échanges intra-communautaires de biens ont connu une très légère progression en 2016 (+0,4%).
Avant de faire savoir que cette évolution est principalement imputable à l'accroissement des échanges de produits agricoles, dans un contexte de bonne campagne agricole dans la Zone en 2016/2017.
Toutefois, rassure la même source, elle a été atténuée par le repli des échanges intra-communautaires des produits pétroliers du fait de la baisse des cours internationaux.
S'agissant des Investissements directs étrangers (IDE), le document confie que les encours des placements intraUEMOA sont demeurés faibles, représentant à peine 2,7% du stock total des capitaux reçus.
Et d’indiquer que l'encours des IDE intra-communautaires est ressorti à 1.083,1 milliards (1,8% du PIB) à fin 2016, contre 865,3 milliards (1,0% du PIB) à fin 2015.
Concernant les flux d'investissements de portefeuille entre les pays de l'Union, poursuit-il, leur évolution laisse apparaître un accroissement net de 1.483,4 milliards, passant de 1.469,6 milliards en 2015 à 2.953,0 milliards en 2016, en ligne avec la hausse des souscriptions aux titres publics par des investisseurs résidents des Etats de l'Union autres que celui de l'émetteur.
Selon lui, les flux nets au titre des autres investissements ont augmenté de 11,6% d'une année à l'autre, en passant de 1.115,6 milliards en 2015 à 1.244,8 milliards à fin 2016.
A l’en croire, cette évolution traduit, pour l’essentiel, l'augmentation des engagements au titre des prêts octroyés par la BOAD aux secteurs public et privé dans les Etats membres de l'UEMOA.
Mariama Diallo