Dans le cadre de cette rencontre mondiale du climat organisée chaque année par la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCC), les organisations de la société civile présentes dans la capitale péruvienne dénoncent le dilatoire qui, selon elles, empêche de parvenir à un accord contraignant pour les pays développés lors de la COP21 de Paris en 2015.
« Bien que les négociations en vue de l'accord climatique post-2020 soient en cours depuis trois ans, il est à craindre que ces négociations ne soient pas fondées sur des textes réels », déplorent ces organisations, indiquant qu'il ne s'agit pas d'un accident, mais d'une stratégie de ceux qui ne veulent pas que Paris aboutisse à un accord complet et efficace sur le climat ».
Les pays développés veulent lutter contre le changement climatique sans vouloir en assumer les charges et les coûts, soulignent-ils, arguant que pour ce faire, ils veulent changer le régime climatique et déplacer les charges et les coûts vers les pays en développement.
Selon ces organisations, l'objectif des pays développés est de parvenir à imposer à Paris, un nouvel accord d'atténuation moins contraignant pour les pays développés que celui de Kyoto et plus contraignant pour les pays en développement.
Cet accord, dénoncent-ils, exclurait des engagements significatifs en matière d'adaptation, de finance, de technologie et, aurait en outre la capacité de déplacer la charge de lutte contre le changement climatique sur les pays pauvres.
Ils invitent donc à plus de vigilance pour sauver les plus vulnérables du « complot » qui se profile à l'horizon.
Démarrée lundi, la COP20 est axée sur la "Plate-forme de Durban" (ADP) de 2011 qui devrait être conclue lors du sommet climatique de l'ONU à Paris en décembre 2015.
Les négociations au titre de la plate-forme de Durban ont, rappelle-t-on, deux objectifs: l'augmentation du niveau de l'action climatique, y compris la force de cibles et la fourniture du financement climatique, dans la période pré-2020; et le développement d'un nouvel accord 'avec une force juridique' à appliquer à tous les pays à partir de 2020.
Pour mieux faire entendre la voix de l'Afrique au cours de cette rencontre qui prend fin le 12 décembre, ClimDev-Afrique, une initiative de l'Union Africaine, de la Banque africaine de Développement (BAD) et de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), s'active sur le terrain pour que l'Afrique puisse imposer ses priorités lors de cette messe mondiale sur le changement climatique.
Plusieurs événements y sont prévus par ce programme dont un « Diner de dialogue » et « Une journée de l'Afrique » qui permettront de mettre sur orbite la position du continent en matière de changement climatique.United Nations Economic Commission for Africa
« Bien que les négociations en vue de l'accord climatique post-2020 soient en cours depuis trois ans, il est à craindre que ces négociations ne soient pas fondées sur des textes réels », déplorent ces organisations, indiquant qu'il ne s'agit pas d'un accident, mais d'une stratégie de ceux qui ne veulent pas que Paris aboutisse à un accord complet et efficace sur le climat ».
Les pays développés veulent lutter contre le changement climatique sans vouloir en assumer les charges et les coûts, soulignent-ils, arguant que pour ce faire, ils veulent changer le régime climatique et déplacer les charges et les coûts vers les pays en développement.
Selon ces organisations, l'objectif des pays développés est de parvenir à imposer à Paris, un nouvel accord d'atténuation moins contraignant pour les pays développés que celui de Kyoto et plus contraignant pour les pays en développement.
Cet accord, dénoncent-ils, exclurait des engagements significatifs en matière d'adaptation, de finance, de technologie et, aurait en outre la capacité de déplacer la charge de lutte contre le changement climatique sur les pays pauvres.
Ils invitent donc à plus de vigilance pour sauver les plus vulnérables du « complot » qui se profile à l'horizon.
Démarrée lundi, la COP20 est axée sur la "Plate-forme de Durban" (ADP) de 2011 qui devrait être conclue lors du sommet climatique de l'ONU à Paris en décembre 2015.
Les négociations au titre de la plate-forme de Durban ont, rappelle-t-on, deux objectifs: l'augmentation du niveau de l'action climatique, y compris la force de cibles et la fourniture du financement climatique, dans la période pré-2020; et le développement d'un nouvel accord 'avec une force juridique' à appliquer à tous les pays à partir de 2020.
Pour mieux faire entendre la voix de l'Afrique au cours de cette rencontre qui prend fin le 12 décembre, ClimDev-Afrique, une initiative de l'Union Africaine, de la Banque africaine de Développement (BAD) et de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), s'active sur le terrain pour que l'Afrique puisse imposer ses priorités lors de cette messe mondiale sur le changement climatique.
Plusieurs événements y sont prévus par ce programme dont un « Diner de dialogue » et « Une journée de l'Afrique » qui permettront de mettre sur orbite la position du continent en matière de changement climatique.