''Il ne saurait y avoir de volonté politique pour mettre en place un média panafricain viable géré par un gouvernement. Ce n’est pas possible (…), les positions éditoriales d’un Etat obéissent à des critères diplomatiques’’ a-t-il dit. M. Coulibaly présidait l’ouverture d’un forum sur ‘’Les enjeux et défis de l’intégration de l’information en Afrique’’, organisé par l’Association des journalistes camerounais au Sénégal (CAMJOSEN).
‘’Quand vous êtes un gouvernement associé à un organe de presse, il n’est pas possible que cet organe soit indépendant des gouvernants (…)’’, a soutenu Abdou Latif Coulibaly, journaliste de formation, estimant que le problème des médias africains c’est d’être ‘’trop tributaire de l’actualité’’. Dans les pays francophones, ‘’il n’existe pas de médias puissants capables d’intégrer même un espace national’’ en dehors du quotidien Le Soleil au Sénégal, a-t-il dit.
‘’On ne peut pas avoir dans un espace aussi désintégré que l’espace africain des médias intégrés (…), c’est une utopie de croire que l’on va inverser l’ordre mondial de la communication en oubliant de travailler à mettre en interne un ordre national de l’information’’ a soutenu M. Coulibaly. La question qui se pose, c’est de voir quel type de formation pour les journalistes en ce 21ème siècle, a dit le Porte-parole du gouvernement, précisant ‘’qu’aucune école au monde qui enseigne l’enquête, le reportage etc., pendant trois ans n’est exclusivement dédiée aux journalistes, ça n’existe plus car on intègre tous les métiers y compris les métiers connexe de journalisme’’. Selon lui, il serait plus important de parler de ‘’mise en cohérence des curricula relativement aux contextes, aux enjeux et aux moyens qui sont disponibles et non d’une harmonisation des curricula qui est un leurre’’. Evoquant le cas de la presse sénégalaise, il a estimé qu’elle a ‘’beaucoup à faire’’. ‘’Nous avons des radios et télévisions extrêmement confinées dans notre pays et n’ont même pas une dimension semi ou sous régionale’’’, a-t-il relevé.
Pour avoir de très grands médias au Sénégal, à l’image de l’Afrique du Sud, du Kenya ou encore du Nigéria, il faut que les privés sénégalais investissent ce domaine, a dit le ministre de la Bonne gouvernance. ''Ce n’est pas souhaitable que cela se fasse par l’Etat, car c’est coûteux et pour la qualité des informations, vaut mieux que ça soit une institution indépendante d’un Etat’’, a-t-il précisé.
APS
‘’Quand vous êtes un gouvernement associé à un organe de presse, il n’est pas possible que cet organe soit indépendant des gouvernants (…)’’, a soutenu Abdou Latif Coulibaly, journaliste de formation, estimant que le problème des médias africains c’est d’être ‘’trop tributaire de l’actualité’’. Dans les pays francophones, ‘’il n’existe pas de médias puissants capables d’intégrer même un espace national’’ en dehors du quotidien Le Soleil au Sénégal, a-t-il dit.
‘’On ne peut pas avoir dans un espace aussi désintégré que l’espace africain des médias intégrés (…), c’est une utopie de croire que l’on va inverser l’ordre mondial de la communication en oubliant de travailler à mettre en interne un ordre national de l’information’’ a soutenu M. Coulibaly. La question qui se pose, c’est de voir quel type de formation pour les journalistes en ce 21ème siècle, a dit le Porte-parole du gouvernement, précisant ‘’qu’aucune école au monde qui enseigne l’enquête, le reportage etc., pendant trois ans n’est exclusivement dédiée aux journalistes, ça n’existe plus car on intègre tous les métiers y compris les métiers connexe de journalisme’’. Selon lui, il serait plus important de parler de ‘’mise en cohérence des curricula relativement aux contextes, aux enjeux et aux moyens qui sont disponibles et non d’une harmonisation des curricula qui est un leurre’’. Evoquant le cas de la presse sénégalaise, il a estimé qu’elle a ‘’beaucoup à faire’’. ‘’Nous avons des radios et télévisions extrêmement confinées dans notre pays et n’ont même pas une dimension semi ou sous régionale’’’, a-t-il relevé.
Pour avoir de très grands médias au Sénégal, à l’image de l’Afrique du Sud, du Kenya ou encore du Nigéria, il faut que les privés sénégalais investissent ce domaine, a dit le ministre de la Bonne gouvernance. ''Ce n’est pas souhaitable que cela se fasse par l’Etat, car c’est coûteux et pour la qualité des informations, vaut mieux que ça soit une institution indépendante d’un Etat’’, a-t-il précisé.
APS