Selon le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba qui défendait le projet, pour donner suite aux ajustements opérés, le cadrage budgétaire de la loi de finances rectificative 2024 table sur un taux de croissance du Pib de 6,7%, contre 9,2 % en Lfi ; un déficit budgétaire de 11,6% du Pib, avec l'objectif de ramener ce déficit à 3% du Pib d'ici 2027, conformément aux critères de l'Uemoa et sur un taux de pression fiscale révisé à 17,8%, contre 19,4% dans la Lfi 2024.
M. Diba a indiqué que les recettes du projet de Lfr 2024 sont réajustées à 4 075 milliards de FCFA, soit une baisse de 840,2 milliards de FCFA par rapport aux prévisions de la Lfi. Quant aux dépenses, elles sont réévaluées à 6 437,2 milliards de FCFA, soit une augmentation de 681,8 milliards de FCFA. Les comptes spéciaux du Trésor sont projetés, en recettes et en dépenses, à 220,4 milliards de FCFA, a-t-il précisé.
Adou FAYE
M. Diba a indiqué que les recettes du projet de Lfr 2024 sont réajustées à 4 075 milliards de FCFA, soit une baisse de 840,2 milliards de FCFA par rapport aux prévisions de la Lfi. Quant aux dépenses, elles sont réévaluées à 6 437,2 milliards de FCFA, soit une augmentation de 681,8 milliards de FCFA. Les comptes spéciaux du Trésor sont projetés, en recettes et en dépenses, à 220,4 milliards de FCFA, a-t-il précisé.
Adou FAYE