« Le financement de 40,5 millions de dollars que nous avons mis à la disposition du Sénégal, servira à appuyer la Délégation générale à la protection sociale à assurer la qualité du ciblage et des données sur les 450 000 ménages que le gouvernement a prévu d’inscrire », a laissé entendre Mme Songwé.
Selon elle, malgré les efforts du gouvernement, le premier objectif du Millénaire pour le développement (OMD), à savoir la diminution de moitié de la pauvreté nationale, ne sera probablement pas réalisé et le Sénégal fait encore face à des défis importants en matière de pauvreté, de malnutrition, de santé et d’éducation. Elle soutient également qu’en 2011, les dernières estimations de la pauvreté établissaient son incidence à 46,7% de la population et cette pauvreté reste fortement corrélée à la faiblesse de l’éducation et à la taille du ménage. « Nous avons estimé à 170000 le nombre de ménages vulnérables au Sénégal », avance-t-elle, ajoutant qu’en 2011, près d’une douzaine de programmes de filets sociaux étaient mise en œuvre au Sénégal, pour des appuis sous forme de cantines scolaires, d’assistance alimentaire, de soutien ciblé aux personnes âgées et handicapées et de transferts monétaires conditionnels pilotes. Cependant la Banque mondiale reste convaincue que des défis sot encore à relever en matière de mise en œuvre de filets sociaux au Sénégal. Mme Songwé cite ainsi « la couverture limitée des programmes existants, la multiplicité des critères de ciblage et l’absence de dispositifs de coordination ainsi que la dispersion institutionnelle des programmes.
Ismaila Ba
Selon elle, malgré les efforts du gouvernement, le premier objectif du Millénaire pour le développement (OMD), à savoir la diminution de moitié de la pauvreté nationale, ne sera probablement pas réalisé et le Sénégal fait encore face à des défis importants en matière de pauvreté, de malnutrition, de santé et d’éducation. Elle soutient également qu’en 2011, les dernières estimations de la pauvreté établissaient son incidence à 46,7% de la population et cette pauvreté reste fortement corrélée à la faiblesse de l’éducation et à la taille du ménage. « Nous avons estimé à 170000 le nombre de ménages vulnérables au Sénégal », avance-t-elle, ajoutant qu’en 2011, près d’une douzaine de programmes de filets sociaux étaient mise en œuvre au Sénégal, pour des appuis sous forme de cantines scolaires, d’assistance alimentaire, de soutien ciblé aux personnes âgées et handicapées et de transferts monétaires conditionnels pilotes. Cependant la Banque mondiale reste convaincue que des défis sot encore à relever en matière de mise en œuvre de filets sociaux au Sénégal. Mme Songwé cite ainsi « la couverture limitée des programmes existants, la multiplicité des critères de ciblage et l’absence de dispositifs de coordination ainsi que la dispersion institutionnelle des programmes.
Ismaila Ba