En effet, le registre sous régional des navires de pêche est le premier outil de lutte contre la pêche INN en ce sens qu’il permet l’identification des navires de pêche opérant dans les ZEE des Etats bénéficiaire du PRAO, facilitant du coup les opérations de surveillance.
Selon Babacar Ba, responsable du Département suivi, contrôle et surveillance de l’aménagement des pêches de la CSRP, le travail a commencé depuis presque deux ans parce que tout simplement, il fallait un encadrement juridique d’abord et savoir quels sont les navires à inscrire sur le registre, quelles sont les modalités en cas de radiation de navire etc.
‘’Le registre doit comporter deux autres bases de données, en plus de celle des navires qui opèrent dans nos ZEE. Il doit également disposer de la liste des navires que la sous-région doit classer navires de pêche INN. Il y a donc certaines infractions qui seront élevées à
l’échelle régionale pour classer les navires en navires INN. On aura également sur ce registre, la base de données sur les activités de surveillance sur laquelle on prend tout ce qu’on aura fait annuellement en termes d’inspections de navires à quai, de sorties en mer, de patrouilles aériennes etc.’’, a expliqué M. Bâ.
Il intervenait au cours d’un atelier ouvert à Saly-Portudal l’atelier pour la validation du dictionnaire de données du registre et la définition des modalités pratiques de collecte et d’enregistrement des données dans le système informatique du registre sous régional des navires de pêche.
De son côté, Malal Sané, secrétaire permanent de la CSRP, a indiqué que le principal outil contre la pêche INN, c’est d’avoir des informations fiables sur la pêche. ‘’Cet atelier est une formation pour les principaux responsables du registre des navires au niveau national et va permettre d’identifier tous les navires qui opèrent dans les eaux des états-membres.
‘’Aucun des pays concernés ne peut faire face seul à ce fléau. Il faut donc que tous ces pays s’engagent fermement pour lutter contre le phénomène ; on ne peut pas combattre la pêche INN sans avoir des données sur les navires qui opèrent dans notre zone, encore moins sans savoir dans quel cadre ces navires opèrent. Ou encore, si ces navires respectent la législation des états-membres’’, a-t-il dit, avant d’ajouter que tous les navires qui opèrent dans un pays ont une licence dans un autre.
Donc, pour lui, le centre d’information renseigne sur les infractions qu’ils pourraient commettre et permettre de les sanctionner. C’est cela, le résultat très positif de la coopération entre les états-membres de la CSRP. ‘’On n’a pas d’études concrètes sur cet aspect, mais on va le faire dans les pays membres pour savoir ce que cela provoque. On verra ce que l’on gagne en donnant des licences de pêche mais également ce qu’on perd. On saura également quelle est la contribution de la pêche dans l’économie. On va ainsi savoir la contribution de la pêche dans les économies mais également ce qu’elle contribue dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, contre la pauvreté’’, a assuré M. Sané.
Selon les experts de la CSRP, la pêche illicite cause d’énormes préjudices aux pays qui subissent la loi des navires pirates. Même si des statistiques concrètes ne sont pas disponibles pour évaluer son impact en termes de pertes pour les pays concernés, les acteurs s’accordent à dire que le préjudice est énorme. Pour venir à bout de ce mal, la CSRP) compte mettre à contribution les énergies de ses pays membres à travers un partage d’informations.
La CSRP est un organisme de coopération halieutique créé en 1985, qui regroupe le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra-Leone. Pour la rencontre de Saly-Portudal, deux états qui ne sont pas de la CSRP, ont été invités. Il s’agit du Ghana et du Libéria, qui bénéficient d’un projet financé par la Banque mondiale, à travers le PRAO qui, outre les sept états-membres de la CSRP, prend également en compte ces deux pays.
Serigne Makhtar Fall
Selon Babacar Ba, responsable du Département suivi, contrôle et surveillance de l’aménagement des pêches de la CSRP, le travail a commencé depuis presque deux ans parce que tout simplement, il fallait un encadrement juridique d’abord et savoir quels sont les navires à inscrire sur le registre, quelles sont les modalités en cas de radiation de navire etc.
‘’Le registre doit comporter deux autres bases de données, en plus de celle des navires qui opèrent dans nos ZEE. Il doit également disposer de la liste des navires que la sous-région doit classer navires de pêche INN. Il y a donc certaines infractions qui seront élevées à
l’échelle régionale pour classer les navires en navires INN. On aura également sur ce registre, la base de données sur les activités de surveillance sur laquelle on prend tout ce qu’on aura fait annuellement en termes d’inspections de navires à quai, de sorties en mer, de patrouilles aériennes etc.’’, a expliqué M. Bâ.
Il intervenait au cours d’un atelier ouvert à Saly-Portudal l’atelier pour la validation du dictionnaire de données du registre et la définition des modalités pratiques de collecte et d’enregistrement des données dans le système informatique du registre sous régional des navires de pêche.
De son côté, Malal Sané, secrétaire permanent de la CSRP, a indiqué que le principal outil contre la pêche INN, c’est d’avoir des informations fiables sur la pêche. ‘’Cet atelier est une formation pour les principaux responsables du registre des navires au niveau national et va permettre d’identifier tous les navires qui opèrent dans les eaux des états-membres.
‘’Aucun des pays concernés ne peut faire face seul à ce fléau. Il faut donc que tous ces pays s’engagent fermement pour lutter contre le phénomène ; on ne peut pas combattre la pêche INN sans avoir des données sur les navires qui opèrent dans notre zone, encore moins sans savoir dans quel cadre ces navires opèrent. Ou encore, si ces navires respectent la législation des états-membres’’, a-t-il dit, avant d’ajouter que tous les navires qui opèrent dans un pays ont une licence dans un autre.
Donc, pour lui, le centre d’information renseigne sur les infractions qu’ils pourraient commettre et permettre de les sanctionner. C’est cela, le résultat très positif de la coopération entre les états-membres de la CSRP. ‘’On n’a pas d’études concrètes sur cet aspect, mais on va le faire dans les pays membres pour savoir ce que cela provoque. On verra ce que l’on gagne en donnant des licences de pêche mais également ce qu’on perd. On saura également quelle est la contribution de la pêche dans l’économie. On va ainsi savoir la contribution de la pêche dans les économies mais également ce qu’elle contribue dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, contre la pauvreté’’, a assuré M. Sané.
Selon les experts de la CSRP, la pêche illicite cause d’énormes préjudices aux pays qui subissent la loi des navires pirates. Même si des statistiques concrètes ne sont pas disponibles pour évaluer son impact en termes de pertes pour les pays concernés, les acteurs s’accordent à dire que le préjudice est énorme. Pour venir à bout de ce mal, la CSRP) compte mettre à contribution les énergies de ses pays membres à travers un partage d’informations.
La CSRP est un organisme de coopération halieutique créé en 1985, qui regroupe le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra-Leone. Pour la rencontre de Saly-Portudal, deux états qui ne sont pas de la CSRP, ont été invités. Il s’agit du Ghana et du Libéria, qui bénéficient d’un projet financé par la Banque mondiale, à travers le PRAO qui, outre les sept états-membres de la CSRP, prend également en compte ces deux pays.
Serigne Makhtar Fall