On estime à 5 millions le nombre de cas supplémentaires de paludisme en 2016 par rapport à 2015. Les décès dus au paludisme sont de l'ordre de 445.000, un chiffre comparable à celui enregistré l'année précédente, précise le rapport.
« Ces dernières années, nous avons réalisé des progrès importants dans la lutte contre le paludisme », a déclaré le Directeur général de l'OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Nous sommes maintenant à un tournant. Sans action urgente, nous risquons de revenir en arrière et de manquer les objectifs mondiaux de lutte contre le paludisme pour 2020 et au-delà ».
La Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme préconise des réductions d'au moins 40% des taux d'incidence et de mortalité du paludisme d'ici 2020. Selon le dernier rapport sur le paludisme de l'OMS, le monde n'est pas en voie d'atteindre ces objectifs cruciaux.
Un problème majeur est lié à l'insuffisance des financements au niveau national et international, ce qui entraîne des lacunes importantes dans la couverture des moustiquaires imprégnées d'insecticide, des médicaments et d'autres outils vitaux.
Globalement, 2,7 milliards de dollars ont été investis dans les efforts mondiaux de lutte contre le paludisme et d'élimination du paludisme en 2016. Ce chiffre est nettement inférieur à l'investissement annuel de 6,5 milliards de dollars requis pour atteindre les objectifs 2030 de la Stratégie mondiale de lutte contre le paludisme.
En 2016, les gouvernements des pays d'endémie ont fourni 800 millions de dollars, soit 31% du financement total. Les États-Unis ont été le plus grand bailleur de fonds international pour les programmes de lutte contre le paludisme en 2016, avec un milliard de dollars (38% du financement), suivis par d'autres grands donateurs, dont le Royaume-Uni, la France et le Japon.
La Région africaine continue de recenser environ 90% de tous les cas de paludisme et de décès dans le monde. Quinze pays - tous sauf un en Afrique subsaharienne - portent 80% du fardeau mondial du paludisme.
« De toute évidence, si nous voulons que la riposte mondiale au paludisme reprenne son cours, il faut que le soutien aux pays les plus touchés de la Région africaine soit le principal objectif », a déclaré Dr Tedros.
Dans la plupart des pays touchés par le paludisme, dormir sous une moustiquaire imprégnée d'insecticide (MII) est le moyen le plus courant et le plus efficace de prévenir l'infection. En 2016, on estime que 54% des personnes à risque de paludisme en Afrique subsaharienne dormaient sous une moustiquaire imprégnée contre 30% en 2010. Cependant, le taux d'augmentation de la couverture en MII a ralenti depuis 2014, constate le rapport.
Pulvériser des insecticides sur les murs intérieurs des maisons est un autre moyen efficace de prévenir le paludisme. Le rapport révèle une forte baisse du nombre de personnes protégées contre le paludisme par cette méthode - d'environ 180 millions en 2010 à 100 millions en 2016 - avec les réductions les plus importantes observées dans la Région africaine.
Un.org
« Ces dernières années, nous avons réalisé des progrès importants dans la lutte contre le paludisme », a déclaré le Directeur général de l'OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Nous sommes maintenant à un tournant. Sans action urgente, nous risquons de revenir en arrière et de manquer les objectifs mondiaux de lutte contre le paludisme pour 2020 et au-delà ».
La Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme préconise des réductions d'au moins 40% des taux d'incidence et de mortalité du paludisme d'ici 2020. Selon le dernier rapport sur le paludisme de l'OMS, le monde n'est pas en voie d'atteindre ces objectifs cruciaux.
Un problème majeur est lié à l'insuffisance des financements au niveau national et international, ce qui entraîne des lacunes importantes dans la couverture des moustiquaires imprégnées d'insecticide, des médicaments et d'autres outils vitaux.
Globalement, 2,7 milliards de dollars ont été investis dans les efforts mondiaux de lutte contre le paludisme et d'élimination du paludisme en 2016. Ce chiffre est nettement inférieur à l'investissement annuel de 6,5 milliards de dollars requis pour atteindre les objectifs 2030 de la Stratégie mondiale de lutte contre le paludisme.
En 2016, les gouvernements des pays d'endémie ont fourni 800 millions de dollars, soit 31% du financement total. Les États-Unis ont été le plus grand bailleur de fonds international pour les programmes de lutte contre le paludisme en 2016, avec un milliard de dollars (38% du financement), suivis par d'autres grands donateurs, dont le Royaume-Uni, la France et le Japon.
L'Afrique recense 90% des cas de paludisme
Alors que le taux de nouveaux cas de paludisme a globalement diminué, depuis 2014, la tendance s'est stabilisée et même inversée dans certaines régions. Les taux de mortalité dus au paludisme ont suivi une tendance similaire.La Région africaine continue de recenser environ 90% de tous les cas de paludisme et de décès dans le monde. Quinze pays - tous sauf un en Afrique subsaharienne - portent 80% du fardeau mondial du paludisme.
« De toute évidence, si nous voulons que la riposte mondiale au paludisme reprenne son cours, il faut que le soutien aux pays les plus touchés de la Région africaine soit le principal objectif », a déclaré Dr Tedros.
Dans la plupart des pays touchés par le paludisme, dormir sous une moustiquaire imprégnée d'insecticide (MII) est le moyen le plus courant et le plus efficace de prévenir l'infection. En 2016, on estime que 54% des personnes à risque de paludisme en Afrique subsaharienne dormaient sous une moustiquaire imprégnée contre 30% en 2010. Cependant, le taux d'augmentation de la couverture en MII a ralenti depuis 2014, constate le rapport.
Pulvériser des insecticides sur les murs intérieurs des maisons est un autre moyen efficace de prévenir le paludisme. Le rapport révèle une forte baisse du nombre de personnes protégées contre le paludisme par cette méthode - d'environ 180 millions en 2010 à 100 millions en 2016 - avec les réductions les plus importantes observées dans la Région africaine.
Un.org