MALADIES ANIMALES TRANSFRONTALIÈRES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE : La FAO renforce les capacités des vétérinaires épidémiologistes des pays de la zone

Mardi 5 Décembre 2017

Pour une meilleure prévention contre les maladies animales, la FAO a lancé à Dakar, du 05 au 06 décembre un atelier régional sur le renforcement des capacités en épidémiologie des pays bénéficiaires du Programme d’action pour la sécurité sanitaire mondiale (PASSM) en Afrique.


Du 5 au 6 décembre 2017, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Ministère de l’Élevage et des Productions Animales (MEPA) organisent un atelier régional sur le renforcement des capacités en épidémiologie des pays bénéficiaires du Programme d’action pour la sécurité sanitaire mondiale (PASSM) en Afrique. Cet atelier réuni plus de 80 participants dont des experts de la FAO, des représentants de Services vétérinaires des pays cibles du PASSM en Afrique subsaharienne (Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Ghana, Guinée, Kenya, Libéria, Mali, Ouganda, République Démocratique du Congo, Sénégal, Sierra Leone et Tanzanie) et en Égypte, de laboratoires vétérinaires et d’universités. L’objectif de cette rencontre est de discuter des modalités opérationnelles et des partenariats nécessaires pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme harmonisé de formation en épidémiologie de terrain pour les vétérinaires (FETPV). Les programmes de formation FETPV visent à  renforcer les capacités des vétérinaires épidémiologistes des agences gouvernementales pour mener des activités de surveillance efficaces et organiser une riposte adéquate face aux épidémies de maladies animales transfrontières (TAD) existantes ou émergentes et ré-émergentes en utilisant l’approche « Une Seule Santé ».
Lors du lancement de cette formation, la première Conseillère de l’Ambassade des Etats Unis au Sénégal, Martina Boustani  a expliqué que ces menaces sur la santé animale et même humaine sont réelles et comme nous l’avons vu avec Ebola, elles peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur les populations et les pays touchés. Elle demande ainsi de redoubler d’efforts : «nous n’atteindrons pas les objectifs d’une seule santé si nous ne faisons pas les mêmes progrès par rapport à notre état de préparation vétérinaire et environnementale». Elle demande aux différents secteurs de travailler ensemble en développant l’épidémiologie de terrain, qui est souvent en première ligne de la défense et de la réponse. Martina Boustani de révéler que  le gouvernement des Etats Unis accorde la plus haute importance au Pssm. Les Etats Unis investissent 45 millions de dollars environs 25 milliards de francs Cfa dans ce domaine pour le continent africain.
Quant représentant de la Fao au Sénégal, Reda Lebtahi, il pense que «les programmes de formation en épidémiologie de terrain pour les vétérinaires mettent l’accent sur une approche multidisciplinaire et multisectorielle et permettant par exemple, de prévenir, de détecter, de riposter et de prendre efficacement en charge les zoonoses et les maladies transfrontalières à fort impact tels que la grippe aviaire, la maladie à virus Ebola ou la fièvre de la vallée du Rift». 
Tidiane Diouf
 
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