MISE EN ŒUVRE DE « NOURRIR AFRIQUE » :« La BAD est le partenaire stratégique qui accompagne tous les pays vers une meilleure croissance de leur secteur agricole. »

Jeudi 24 Novembre 2016

Venu représenter M. Adalbert Nshimyumuremyi, le représentant-résident de la Banque africaine de développement (BAD) au Sénégal, à l’occasion de l’Atelier d’engagement pour la mise en œuvre de l’initiative « Nourrir l’Afrique », M. Ken Johm, chef économiste au département agriculture et agro-industrie de la BAD, est revenu sur les recommandations faites lors de précédentes conférences sur la stratégie pour la transformation agricole en Afrique 2016-2025.


Deuxième priorité sur un ordre de cinq, l’initiative « Nourrir l’Afrique » de la Banque africaine de développement (BAD) a été approuvée par le Conseil d’administration de la banque en juin 2016. Son lancement officiel a eu lieu le 19 septembre de la même année, au siège de la BAD, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. « Cet atelier fait suite à la Conférence de haut niveau sur le thème : « la transformation  de l’agriculture africaine », organisé à Dakar du 21 au 23 octobre 2015. « A l’issue de cette rencontre, d’importantes recommandations, telles que la stratégie pour la transformation de l’agriculture africaine 2016-2025, ont été formulées dont la définition d’une stratégie cohérente articulée aux cadres de planification nationaux et sous régionaux », a déclaré M. Adalbert Nshimyumuremyi. 
C’est ainsi que, a-t-il  expliqué, cet atelier de Dakar est organisé pour deux raisons. La première consiste à partager les orientations de cette stratégie. La seconde : inviter les parties prenantes, des secteurs publics, privé de la société civile et des partenaires techniques et financiers, qui interviennent dans le secteur agricole, à réaffirmer leur engagement en faveur de la transformation de l’agriculture africaine. En effet, la BAD cherche à mobiliser 300 à 400 milliards de dollars sur dix  ans (2016-2025), afin de transformer l’agriculture du continent en un secteur inclusif et axé sur les affaires, mondialement compétitif, créateur de richesse, générateur d’emplis et contributeur de la qualité de vie des Africains.
Rappelant la conviction du président de la BAD, le docteur Adesina Akinwumi selon laquelle, « l’Afrique doit nourrir les Africains », M. Johm a rappelé que le taux de croissance de 3,6 %, qui devrait passer à 3,8 % du continent, doit s’accompagner de la réduction des importations de nourriture, d’une augmentation de la valeur ajoutée des produits agricoles, d’autant que les potentialités de l’Afrique le permettent. A cet effet, a-t-il conclu, « la BAD reste ce partenaire stratégique qui accompagne tous les pays vers une meilleure croissance de leur secteur agricole. »
Amadou Ba
 
 
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