Selon la Bad, cette performance est soutenue du côté de l’offre par la hausse de la production de coton (+49,37%) et d’or (+0,59 %) et du côté de la demande par la relance de l’investissement (+41,8 points de base) et de la consommation des ménages (+0,7 point de base.
«L’inflation est passée de 9,7 % en 2022 à 2,2 % en 2023, sous l’effet conjugué de la politique monétaire restrictive de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, de l’approvisionnement ininterrompu des marchés locaux en produits et de l’exonération de 25 % des droits de douane accordée par le gouvernement en contrepartie de la fixation de prix plafonds pour le sucre. Le déficit budgétaire a reculé, passant de 4,9 % du PIB en 2022 à 3,8 % en 2023, reflétant une bonne mobilisation des ressources publiques (98,4 % des prévisions) et un contrôle rigoureux des dépenses (taux d’exécution de 87.93 %) », renseigne le rapport.
La mobilisation des recettes fiscales s’est améliorée, passant de 13,5 % du Pib en 2022 à 14,7 % en 2023, grâce aux réformes fiscales. Le déficit du compte courant s’est creusé, passant de 8 % du Pib en 2022 à 8,7 % en 2023, en raison de la hausse des importations de machines et de véhicules (+21,1 %), de produits chimiques et pharmaceutiques (+15,8%), de matériaux de construction (+7,5%), de denrées alimentaires (+3,9 %), de textiles et de cuir (+15,1 %) et de la baisse des exportations de coton (–33,5 %).
«La reprise de l’activité économique devrait se poursuivre, avec une croissance de 4,7 % en 2024 et de 5,3 % en 2025. Cette croissance sera tirée par les activités extractives, avec le démarrage de la production de lithium en 2024, la relance du secteur textile et le développement du potentiel de production et de transformation du blé. Grâce au maintien d’une politique monétaire restrictive, l’inflation devrait continuer à baisser pour atteindre 2 % en 2024 et 1,8 % en 2025. Cependant, le déficit budgétaire devrait s’accroître pour atteindre 4,3 % du PIB en 2024, puis s’améliorer pour s’établir à 3,4 % en 2025 », note la Bad.
Selon l’institution, le déficit du compte courant devrait s’améliorer pour atteindre 6,4 % du Pib en 2024 et 5,9 % en 2025. Cette amélioration est attribuable à l’augmentation prévue des exportations de coton en 2024 et 2025 et des exportations d’or en 2025, ainsi qu’au début des exportations de lithium en 2024.
Les principaux risques qui pèsent sur les perspectives sont le sine die report de l’élection présidentielle initialement prévue pour février 2024, la crise énergétique, le retrait du pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, les chocs climatiques et l’insécurité.
Les mesures d’atténuation envisagées comprennent la poursuite des réformes politiques et institutionnelles, le soutien au secteur de l’énergie et la lutte continue contre le terrorisme.
Ismaïla BA
«L’inflation est passée de 9,7 % en 2022 à 2,2 % en 2023, sous l’effet conjugué de la politique monétaire restrictive de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, de l’approvisionnement ininterrompu des marchés locaux en produits et de l’exonération de 25 % des droits de douane accordée par le gouvernement en contrepartie de la fixation de prix plafonds pour le sucre. Le déficit budgétaire a reculé, passant de 4,9 % du PIB en 2022 à 3,8 % en 2023, reflétant une bonne mobilisation des ressources publiques (98,4 % des prévisions) et un contrôle rigoureux des dépenses (taux d’exécution de 87.93 %) », renseigne le rapport.
La mobilisation des recettes fiscales s’est améliorée, passant de 13,5 % du Pib en 2022 à 14,7 % en 2023, grâce aux réformes fiscales. Le déficit du compte courant s’est creusé, passant de 8 % du Pib en 2022 à 8,7 % en 2023, en raison de la hausse des importations de machines et de véhicules (+21,1 %), de produits chimiques et pharmaceutiques (+15,8%), de matériaux de construction (+7,5%), de denrées alimentaires (+3,9 %), de textiles et de cuir (+15,1 %) et de la baisse des exportations de coton (–33,5 %).
«La reprise de l’activité économique devrait se poursuivre, avec une croissance de 4,7 % en 2024 et de 5,3 % en 2025. Cette croissance sera tirée par les activités extractives, avec le démarrage de la production de lithium en 2024, la relance du secteur textile et le développement du potentiel de production et de transformation du blé. Grâce au maintien d’une politique monétaire restrictive, l’inflation devrait continuer à baisser pour atteindre 2 % en 2024 et 1,8 % en 2025. Cependant, le déficit budgétaire devrait s’accroître pour atteindre 4,3 % du PIB en 2024, puis s’améliorer pour s’établir à 3,4 % en 2025 », note la Bad.
Selon l’institution, le déficit du compte courant devrait s’améliorer pour atteindre 6,4 % du Pib en 2024 et 5,9 % en 2025. Cette amélioration est attribuable à l’augmentation prévue des exportations de coton en 2024 et 2025 et des exportations d’or en 2025, ainsi qu’au début des exportations de lithium en 2024.
Les principaux risques qui pèsent sur les perspectives sont le sine die report de l’élection présidentielle initialement prévue pour février 2024, la crise énergétique, le retrait du pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, les chocs climatiques et l’insécurité.
Les mesures d’atténuation envisagées comprennent la poursuite des réformes politiques et institutionnelles, le soutien au secteur de l’énergie et la lutte continue contre le terrorisme.
Ismaïla BA