Par rapport à mai 2024, informe la Bceao, les ressources mobilisées ont baissé de 46,1 milliards ou 6,9%. Cette évolution s'explique notamment par la diminution des émissions d’obligations (-225,5 milliards), atténuée par l'accroissement de celles des bons (+179,4 milliards). En glissement annuel, explique la Bceao, le volume global des émissions par adjudication a régressé de 64% ou 1.101,4 milliards. Le taux de couverture global des montants mis en adjudication par les souscriptions a baissé en juin 2024, ressortant à 102,3%, contre 137,4% le mois précédent.
S’agissant des conditions de financement, les coûts des ressources mobilisées ont connu une évolution contrastée sur les deux compartiments de ce marché. En effet, le taux d'intérêt moyen pondéré des bons s’est replié de 1 point de base (pdb) pour s’établir à 7,31% en juin 2024, contre 7,32% en mai 2024. Pour sa part, le rendement moyen pondéré des émissions obligataires a augmenté de 13 pdb pour ressortir à 7,88% en juin 2024.
Comparés à la même période de l’année précédente, les coûts des emprunts publics sont ressortis en hausse, respectivement de 25 pdb et 61 pdb pour les bons du Trésor et les obligations. Le compartiment par syndication a, au cours du mois sous revue, enregistré deux emprunts obligataires de la Côte d’Ivoire, pour un montant global de 360,0 milliards contre 120,0 milliards le mois précédent, soit une hausse de 240,0 milliards.
En glissement annuel, le volume des émissions a augmenté de 310,0 milliards. Le rendement moyen pondéré des obligations émises par syndication a baissé de 31 pdb, en variation annuelle, pour s'établir à 5,94%. D’un mois à l’autre, cet indicateur a reculé de 53 pdb.
Sur les marchés financiers internationaux, l’Etat du Sénégal a, au cours du mois sous revue, réalisé une émission d’euro-obligations d’environ 450 milliards de francs CFA, pour une maturité de 7 ans, assortie d’un coupon de 7,75%.
Adou FAYE
S’agissant des conditions de financement, les coûts des ressources mobilisées ont connu une évolution contrastée sur les deux compartiments de ce marché. En effet, le taux d'intérêt moyen pondéré des bons s’est replié de 1 point de base (pdb) pour s’établir à 7,31% en juin 2024, contre 7,32% en mai 2024. Pour sa part, le rendement moyen pondéré des émissions obligataires a augmenté de 13 pdb pour ressortir à 7,88% en juin 2024.
Comparés à la même période de l’année précédente, les coûts des emprunts publics sont ressortis en hausse, respectivement de 25 pdb et 61 pdb pour les bons du Trésor et les obligations. Le compartiment par syndication a, au cours du mois sous revue, enregistré deux emprunts obligataires de la Côte d’Ivoire, pour un montant global de 360,0 milliards contre 120,0 milliards le mois précédent, soit une hausse de 240,0 milliards.
En glissement annuel, le volume des émissions a augmenté de 310,0 milliards. Le rendement moyen pondéré des obligations émises par syndication a baissé de 31 pdb, en variation annuelle, pour s'établir à 5,94%. D’un mois à l’autre, cet indicateur a reculé de 53 pdb.
Sur les marchés financiers internationaux, l’Etat du Sénégal a, au cours du mois sous revue, réalisé une émission d’euro-obligations d’environ 450 milliards de francs CFA, pour une maturité de 7 ans, assortie d’un coupon de 7,75%.
Adou FAYE