La SGI sénégalaise ne donne pas les raisons de la prorogation de la période de souscription qui devrait prendre fin en principe le vendredi 02 juin 2023. Il faut signaler que l’émetteur nigérien avait, dans sa note d’information, prévu cette possibilité. Dans de tels cas, c’est souvent la faiblesse du montant des souscriptions qui est à l’origine de la prorogation. Cela peut être dû à plusieurs facteurs dont les investisseurs sont friands : la qualité de la signature de l’émetteur, l’environnement socio-économique ou politique du pays, l’attractivité des taux d’intérêt, la durée de l’emprunt etc. A contrario, une clôture anticipée témoigne de l’engouement des investisseurs séduits par ces facteurs ci-dessus énumérés.
Il faut rappeler que le montant de 50 milliards de FCFA recherché par l’émetteur était destiné à financer des investissements prévus au budget de l’année 2023 de l’Etat du Niger.
La valeur nominale de l’obligation ainsi que prix de l’émission étaient de 10 000 FCFA. Pour les nécessités de l’opération, l’émetteur a émis 5 millions d’obligations.
La durée de l’émission était de 5 ans dont un an de différé. L’émetteur a fixé la date de jouissance des titres au 7 juin 2023.
Pour attirer les investisseurs, l’Etat du Niger leur avait proposé un taux d’intérêt nominal annuel de 6,25%. Le premier coupon était payable un an après la date de jouissance ou le premier jour ouvré suivant, si ce jour n’est pas un jour ouvré. Quant au remboursement de l’emprunt, il se fera par amortissement constant annuel du capital avec un an de différé.
Oumar Nourou
Il faut rappeler que le montant de 50 milliards de FCFA recherché par l’émetteur était destiné à financer des investissements prévus au budget de l’année 2023 de l’Etat du Niger.
La valeur nominale de l’obligation ainsi que prix de l’émission étaient de 10 000 FCFA. Pour les nécessités de l’opération, l’émetteur a émis 5 millions d’obligations.
La durée de l’émission était de 5 ans dont un an de différé. L’émetteur a fixé la date de jouissance des titres au 7 juin 2023.
Pour attirer les investisseurs, l’Etat du Niger leur avait proposé un taux d’intérêt nominal annuel de 6,25%. Le premier coupon était payable un an après la date de jouissance ou le premier jour ouvré suivant, si ce jour n’est pas un jour ouvré. Quant au remboursement de l’emprunt, il se fera par amortissement constant annuel du capital avec un an de différé.
Oumar Nourou